En réponse au message :
Le vrai visage de l’Opus Dei
Bonjour Hermosilla. Ces violences dépassent l’Opus Dei mais l’Œuvre a énormément agi dans la disparition, la vente, le vol des bébés espagnols jusque fin des années 80. Les espagnols le savent aujourd’hui, le disent (j’écoutais récemment l’avocat Enrique Vila Torres qui s’exprimait très clairement à ce sujet) et les problèmes que rencontre l’association Anadir pour retrouver les traces de ces enfants, refaire les liens familiaux, est lié à de la corruption, des crimes, des malversations opusiennes. Et au-delà en plein accord de principe et de coopération avec l’Eglise catholique au plan institutionnel et bien sûr aussi en accord avec les politiques gouvernementales. Nous sommes donc face à une pluralité de responsabilités criminelles qui se liguent ensemble pour empêcher que les citoyens de différents pays puissent non seulement avoir accès à ces informations mais pour qu’ils ne puissent contester ces violences inacceptables juridiquement, judiciairement. Ce n’est pas spécifique à l’Espagne ni à l’OD. Ca concerne massivement les pays de religion catholique romaine, qui ont mené massivement ces politiques au nom de la morale, au nom de Dieu. Et qui veulent rester impunis pour ces crimes. Car pour eux, ces crimes se justifient pleinement d’un point de vue moral, idéologique, politique, social.
Je regardais tout à l’heure l’actualité concernant la petite ville de Tuam et le scandale effroyable des bébés des Mother and Babies Homes irlandais. C’est un cas d’école sur les résistances et les associations entre l’état, l’Eglise, les congrégations criminels qui comme par le passé se liguent contre les citoyens, les familles des victimes pour les empêcher d’accéder à ce qui s’est réellement passé et pourquoi et comment. Et c’est d’autant plus démentiel que ces groupes prétendent être les guides préférentiels moraux. Mais où est la morale dans ces actes criminels ? Où est Dieu ?