En réponse au message :
Communauté de Bethléem : les révélations accablantes d’un ancien supérieur
Que dire ?
Monsieur Léger a voulu s’assurer que vous n’étiez pas en train d’utiliser des mensonges pour casser la crédibilité des témoins. Ne pas le faire n’aurait pas été, je pense, très prudent. Peut-être aurait-il du cependant faire une enquête du côté de M. Barbero avant de réagir, c’est vrai.
Mais je n’ai pas le sentiment qu’il ait manqué de respect. Dans tous les cas, il a eu la délicatesse de vous présenter ses excuses.
C’est pourquoi, je suis très choqué par la violence de votre réaction.
Pourquoi nourrissez une telle haine à l’égard de ce site ? Qu’est-ce qui vous trouble autant ?
Je vais vous faire une confidence : je suis amie d’un grand théologien qui avait suivi de près toutes ces affaires de dérives dans l’Eglise. Un jour, je lui ai demandé quelle était, à ses yeux, la plus grave.
Je m’attendais à ce qu’il me réponde « la Légion du Christ », mais il m’a regardé avec un regard très triste, et m’a répondu : « la communauté de Bethléem ».
Et d’ajouter : à la Légion du Christ, le problème est surtout d’ordre sexuel. C’est une communauté qui génère des frustrations. (je sais qu’il m’a parlé aussi d’une « spiritualité tradi-gay », mais je ne suis pas sûr que c’était dans cette conversation là)
Ensuite, il y a la communauté St Jean, car la perversité touche l’intelligence.
Mais le degré ultime, le plus pervers, c’est Bethléem, car le mal, là bas, touche à l’esprit. A Bethléem, m’a-t-il précisé, la spiritualité fumeuse de la fondatrice et ses règles de vie complètement inhumaines, conduisent les moines à l’auto-destruction. C’est terrible… On les pousse presque au suicide.
Je sais qu’un tel jugement peut paraitre exagéré, mais je crois qu’il avait raison. On arrive à guérir d’un abus sexuel, avec le temps et une bonne psychothérapie. Mais d’un abus spirituel, c’est beaucoup plus compliqué, car on ne peut s’appuyer sur rien de tangible pour sortir de sa prison mentale.