En réponse au message :
Les lapins surnuméraires -@Isabelle
Chère Sophie,
J’avoue être aussi surprise que Françoise par le changement de ton de votre dernière intervention. Ayant lu récemment le témoignage d’une ancienne numéraire de l’OD paru chez Albin-Michel (Au cœur de l’Opus Dei), je crains que vous n’ayez subi des pressions ou que vous redoutiez en être l’objet à l’instar de l’auteur de cet ouvrage.
Beaucoup d’informations concernant des malversations données par Françoise ne peuvent pas être connues des membres de la base. Moi aussi, j’ai vécu 29 ans dans l’OD, sans soupçonner de trafics louches, au contraire, je me suis attachée à un tas de personnes dévouées, sympathiques et intelligentes. L’idéal proposé par l’OD répondait au début du moins à mes aspirations spirituelles. Pour moi, nul besoin d’aller fouiner dans les comptes en banque pour crier au danger…c’est la praxis ordinaire qui pose problème. Qu’on l’appelle secte ou pas, ce n’est qu’une étiquette. Il suffit de voir comment la totalité de la vie est régentée par le directeur de chaque centre. Celui-ci est l’unique référent pour le temporel et le spirituel (=confusion des fors externes et internes) de chaque membre vivant sous le même toit que lui.
La personne mariée confie son évolution spirituelle en totalité à un directeur, en dépit ou en déni du conjoint. Par exemple, si un couple de l’OD décide de faire une retraite ensemble (donc, en dehors de l’OD), c’est toléré mais cela « ne compte pas ». Il devient vite bien difficile d’accorder les violons au sein du couple de surnuméraires puisque deux « éminences grises » tirent les ficelles dans l’ombre…
Isabelle