En réponse au message :
Les lapins surnuméraires
Cher Jean-François,
Mon histoire personnelle avec l’OD n’a pas d’importance. J’ai été traitée comme un membre parmi d’autres, jusqu’au jour où ma liberté de pensée a fait peur aux dirigeants. Dans ma région, l’OD peine à se développer, il faut donc éviter de « contaminer » les autres. La directrice est venue me dire à la maison de ne plus me présenter dans les centres, pas même pour des récollections (ce qui était mon souhait pour garder un petit contact avec mes « sœurs ») car elle craignait mon influence sur certaines d’entre-elles, « un petit peu plus fragiles… » ! J’avais pourtant réservé l’expression de mes doutes au cadre de l’entretien ainsi que dans une lettre remise au Conseiller de mon pays.
J’apprécie votre mail empreint de gentillesse et partage aussi votre reconnaissance envers ceux qui m’ont écoutée et aidée. Et, oui, nous sommes tous faillibles, j’en suis consciente ; mais là où nous divergeons totalement, c’est sur l’appréciation portée à l’institution ! J’avoue que l’énergie me manque pour développer ici les arguments qui démontrent - textes produits par la Prélature en main- combien sa spiritualité unidimensionnelle (tous états de vie confondus) est inadaptée pour une saine écologie conjugale… Pour moi, ceci est le plus grave car on induit en erreur, d’une manière des plus séduisantes (les fruits d’Eden étaient beaux à voir et bons à manger..) des milliers de couples désireux de se donner généreusement. A une autre fois peut-être ! Isabelle