En réponse au message :
Bethléem : fondamentaux et sacrement de réconciliation
Claudine, vous soulevez une question que je me pose depuis des années. Ces évolutions de Bethléem vers la vie monastique, puis vers les chartreux, comment ont-elles été vécues par celles qui n’étaient pas entrées pour cela ? La solitude est un choix très spécial que peu de personnes peuvent soutenir à vie parce qu’il faut des dispositions tout à fait spécifiques. Comment imaginer que ce soit importé en cours de route dans un institut déjà existant est resté pour moi une énigme.
On lit dans le témoignage de Roselyne :
J’étais à Bethléem depuis deux mois quand sœur Marie a annoncé soudain qu’on allait désormais se lever à 4 heures du matin. J’ai vu deux sœurs professes s’effondrer en larmes et dire en criant : « je ne pourrai jamais, si je pouvais tu sais où je serais ! »
S’il en était ainsi pour l’heure du lever, comment les premières sœurs ont-elles pu supporter l’importation soudaine de la vie solitaire qu’elles n’étaient pas venues chercher ?