En réponse au message :
Les sœurs de Bethléem sous le coup d’une visite canonique
Marie, sur le site que vous référencez, et sur lequel il est impossible de laisser un commentaire (ça en dit long sur l’esprit de dialogue) la supérieure générale admet contrevenir au code de droit canonique au moins sur deux points, non pas de manière exceptionnelle mais habituelle.
Pour vous donner un ordre de comparaison, c’est comme si vous justifiez le fait de brûler ordinairement des feux rouges ou de vous garer habituellement là où c’est interdit.
Aucun ordre ancien ne prend ce genre de liberté vis à vis d’un texte de loi de l’Église catholique.
Question discernement, un témoignage sur ce site nous présente une jeune femme qui a interrompu ses études alors qu’elle était près d’en atteindre le terme pour rentrer dans cette congrégation. Ce n’est pas seulement de l’imprudence ou de l’inconscience. C’est présumer de sa persévérance. On est dès lors en droit de mettre en doute la qualité de ce discernement.
C’est votre sœur qui est entrée dans cette congrégation, pas vous. Tant que vous n’aurez pas vécu vous-même en tant que religieuse, et non en tant que retraitante, dans cette congrégation, vous ne pouvez pas vous faire une idée exacte de la vie qu’on y mène.
Quand une communauté, une famille religieuse va à la dérive, elle fait tout ce qu’il faut pour préserver sa façade. Et ses membres, même s’ils y sont malheureux, feront tout ce qu’il faut pour faire croire le contraire. C’est le propre d’une dérive sectaire et c’est ce que j’ai vécu personnellement, au sein d’une communauté qui connaissait de telles dérives. Le beau sourire de votre sœur et son air épanoui ne sont pas des garantie probantes que tout se passe comme cela se devrait au sein de cette congrégation.
Les premières critiques que j’ai entendues vis à vis de cette congrégation étaient le fait de religieuses contemplatives d’autres ordres qui assumaient des fonctions impliquant de grandes responsabilités.
Les témoignages que je lis ici rejoignent mon propre vécu au sein d’une autre famille religieuse et c’est la raison pour lesquels je les estime dignes de foi.
Enfin, pour la forme, ce qui a mis un terme à la dérive sectaire de la communauté dans laquelle je me trouvais, c’est une visite apostolique faite à la demande même de celle qui régnait en despote sur la communauté. Elle était tellement aveugle sur ses propres torts qu’elle a cru que le Saint-Siège allait avaliser tous ses travers. La conclusion de la visite lui a demandé de quitter la communauté pour en rejoindre une autre du même ordre, elle a préféré se faire séculariser.