En réponse au message :
L’Arche fait la lumière sur la face cachée du P. Thomas Philippe
Et si l’Esprit-Saint réussissait à faire sa vie à travers le désordre tout simplement parce que s’il devait attendre l’ordre pour s’enraciner il ne pousserait nulle part, ou si peu, trop peu ? Et si l’ivraie (le mal, comme vous voulez l’appeler, satan, les ténèbres) s’intéressait particulièrement aux grains les meilleurs justement parce que c’est le meilleur bien qui peut engendrer le pire ? Parce que le mal n’est rien en lui-même mais il trouve son pouvoir à travers le bien, en le pervertissant ? Ça c’est pour le regard théologico-philosophique.
Au niveau psychologique ça se rejoins. Si j’ai bien compris, une personne qui a des dysfonctionnements pervers est une personne normale, qui peut être très intelligente et chercher le bien comme toute personne humaine vivante, mais qui n’a pas résolu de profonds traumatismes en les digérant et qui choisi à la place, pour s’en débarrasser, de les projeter à l’extérieur en faisant subir à d’autres ce qu’elle a subit, en détruisant pour mieux ne pas voir ce qui l’a détruit de l’intérieur, par des abus de pouvoir qui la mettent provisoirement tout à fait hors de son état de victime passé. Mais comme ça ne marche pas, elle a besoin de renouveler ces actes. C’est une sorte de soulagement, comme une drogue, mais qui ne l’apaise pas à long terme.
Est-ce que ça vous éclaire un peu plus ?