L’Arche fait la lumière sur la face cachée du P. Thomas Philippe : Poster un message

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Extraits Amour-Amitié décryptés

Le samedi 6 février 2016

En effet Françoise, vous avez raison d’être prudente ; vous suivez votre intuition : en offrant de l’aide informative, de l’éducation populaire directe à travers ces partages informels, vous rejoignez aussi bon nombre de lecteurs silencieux, en plus de ceux qui se manifestent directement. Vous n’êtes pas sans ignorer qu’un seul échange et/ou une réaction représente 10 personnes minimum. Donc vous avec 5 personnes qui interagissent, c’est déjà un groupe de 50 personnes !

Bref, vous ne perdez pas votre temps et vous êtes habile à composer avec des résistances de tous ordres. Sans doute est-ce là une « mission » et vous l’accomplissez avec constance et courage.

Ne rejoint-elle pas celle du fondateur de ce site, Xavier Léger ? Lui-même, en quittant les LC, a mis un certain temps à se « retrouver dans ses souliers », et lorsque l’on est abusé/violenté/manipulé de quelque façon que ce soit, le déni devient une forme de protection pour un temps.. Or Xavier Léger est passé par le deuil…Affrontant avec courage la vérité et le ressenti douloureux de son expérience… Un courage qui l’a sauvé car il s’est retrouvé dans sa propre identité ; dès lors, il a pu faire des vrais choix pour lui-même. Et de là, nous voyons le fruit qu’il porte au moyen de son site..

Il faut dire qu’au départ, lorsqu’il a rejoint les LC, il était déjà ancré dans sa capacité de ressentir le vrai et ce, jusqu’à son corps défendant. Sa recherche était sincère et s’il est resté là 7 ans, c’était son chemin à lui, son « passage obligé » pour devenir authentique. D’autres peuvent mettre plus de temps encore. On ne peut juger. Chacun de nous a son « chemin de Damas ».

À un moment donné, c’est la capacité de ressentir, d’habiter son corps en vérité qui nous sauve du déni ; chacun de nous a son « rendez-vous »…comme le Christ en Croix, « Père, éloigne de moi cette coupe… Non pas ma volonté… » Et c’est peut-être là qu’on est/je suis sauvéE de l’enfer/mement (maman !)…et projeté dans les bras du Père. De la Vie, du Réel… C’est universel, tout comme la dimension spirituelle, qui fait partie intégrante de notre humanité. On le voit aussi chez des figures contemporaines « accomplies », telles Etty Hillesum, Boris Cyrulnik, Marthe Robin, Frida Kahlo etc..

Or dans les lieux sectaires, c’est souvent … désincarné ! Et ce qui découle de ce fait, c’est la distorsion de contact qui peut aller jusqu’au mensonge et à la perversion ( étym. : est pervers, ce qui est détourné de sa finalité) Le corps se « rattrape » lorsqu’il est nié. Au contraire, lorsqu’il respire, ressent, souffre, et accueille sa réalité, il ne ment pas.

Un passage de Frida Kahlo, grande artiste mexicaine en témoigne, lorsqu’elle écrit dans son journal en 1944, suite au terrible accident qui la laissera invalide- mais combien inspirante et prolifique :

« Moi, je dis que Frida Kahlo, être humain, a dû prendre conscience, par les faits de la vie, de la pleine existence de son corps. Je dis que Frida Kahlo, femme, a ouvert son corps et a exprimé ce qu’elle y sentait. Ce qu’elle ressentait a été tellement violent que si elle n’avait pas essayé de le cerner, de l’identifier, de l’ordonner ensuite, je dis qu’elle aurait pu devenir folle, submergée par des choses et des douleurs qu’elle n’aurait pas comprises, et nullement domptées. Moi, je dis qu’empirer sa souffrance, c’est risquer de se laisser dévorer par elle, de l’intérieur, et par des chemins troubles et insensés. Que la force de ce qu’on n’exprime pas est implosive, rugissante, autodestructrice. Qu’exprimer, c’est commencer à se libérer. »

Et dix ans plus tard, Frida écrit :« J’ai voulu croire qu’il y a des causes plus importantes que mon invalidité, mes tourments. Des causes supérieures à côté desquelles mes maux ne sont pas grand chose. Il faut sacrifier l’individuel à la grandeur de causes plus universelles. En douter serait un crime au regard de l’humanité. Je le crois. » Frida Kalho, Journal, 1954.

Voilà pour le moment Françoise. Je vous reviens plus tard en écho à la suite de votre riche partage ! (Les enfants arrivent pour les 2 prochains jours..) Marie.

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