En réponse au message :
Une nouvelle prieure à la tête des sœurs de Bethléem
L’élection de soeur Emmanuelle et bien d’autres faits qui se sont passés dans la communauté de Bethléem depuis la visite canonique m’ont fait perdre tout espoir d’une quelconque prise de conscience possible par qui est encore à l’intérieur de la communauté. C’est un fait. Je crois qu’on n’y peut vraiment rien. Pour ouvrir les yeux il y a une seule manière, une et une seule, d’après mon expérience et celle de tant d’autres : s’éloigner, sortir, prendre de la distance, voir la communauté comme un corps étranger à soi, Cela peut aller jusqu’à quitter l’Eglise, la foi, la spiritualité,.. peu importe. L’important c’est de mettre de la distance, de voir les choses de loin. Tout le reste c’est du maquillage et, parfois, même pas très bien fait.
Je n’en veux donc pas à ceux et celles qui, en continuant de vivre dans la communauté, creusent toujours le même sillon, ne vont rien changer d’essentiel, et continuent de penser que tout va bien, qu’il y a eu des erreurs, des fautes, des péchés, certes, mais que tout se répare, que tout est matière à pardon, à réconciliation et que la miséricorde divine aura toujours le dernier mot. Face à l’aveuglement, dont moi-même j’ai été victime pendant de longues années, on ne peut vraiment rien faire. L’homme est bâti de la sorte, nous sommes bâtis de la sorte. Il nous fait sortir, voir les choses d’une autre point de vue. Rien de plus difficile. Ce qui est tragiquement drôle, c’est que toute l’histoire chrétienne naît de ce mot adressé à Abraham : « sors de ta terre ».