En réponse au message :
Bethléem : droit canon 630
« La conscience d’avoir raté sa vie doit être un vrai calvaire », écrivez-vous. Parole extrêmement surprenante pour un croyant !!!!
Pas une seule vie n’est « ratée ».
N’est pas ratée donc la vie de celui ou de celle qui a quitté une communauté comme Bethléem.
Oser penser que la vie d’une personne puisse être « ratée » pour ce genre de raison ? Bethléem est un moyen et non une fin.
Il peut y avoir des « ratés dans la vie ». Nous sommes interdépendants et co-responsables de ces « ratés ».
Mais une « vie ratée », cela n’existe pas. Une personne peut juste en avoir l’impression. Tout dépend du regard que les autres portent sur elle.
Pour revenir au sujet, les questions posées dans les témoignages (je ne parle pas des libres commentaires) touchent au respect du droit, canon notamment, et des personnes.
Pour le DROIT CANON , voir l’article 630 par exemple.
Pour le respect des personnes, la liberté de conscience est un droit fondamental.
Vous parlez de votre blessure. Cela vous blesserait tout autant de savoir que des personnes aimant l’Eglise puissent être blessées par le fait que celle-ci a laissé faire des choses contraires à ses enseignements. Nous sommes co-responsables de ces « ratés ». Certains en sont plus responsables que d’autres, mais certainement pas ceux ou celles dont vous dites hâtivement que « leur vie est ratée ».
Et vous pouvez certainement les porter dans la prière, tandis que d’autres agissent.