En réponse au message :
L’évêque de Bayeux-Lisieux dissout le Pain de Vie
Je me considère une des victimes de cette Communauté ou après la sortie en 1998 avec mon ex-mari, 2 enfants en bas âges, enceinte du troisième, aucune ressource pour vivre et sans rien connaitre du monde à l’extérieur. A la base j’avais pris l’habit des Sœurs consacrées, devenue Sœur Catarina de Jésus, pour plus tard choisir une vie en couple avec un Frère que j’ai connu là-bas. moi, qui étais une des responsables de maison, j’étais devenue moins que rien et très contesté surtout à l’arrivée de mes enfants. Oui, moi, j’avais faits les vœux de pauvreté et d’obéissance, mais pas eux et je ne supportais pas qu’ils vivent dans des privations et dans certaines conditions comme les transporter dans les voitures pourries (en plus), sans ceintures de sécurités en disant que Dieu veille…C’est avec le mariage et la naissance de mes enfants que j’ai commençait à me rendre compte que tous les couples ne vivaient pas la vie de pauvreté comme tout le monde. Il a fallu donner tout ce qu’on avait, même les allocations familiales, pour se retrouver sans rien, même pas pour simple une tétine. Heureusement qu’il y avait les grands-parents paternels qui nous ont aidés. Je pense que je devenais un peu gênante car je faisais beaucoup des réflexions au sujets des enfants. Que je n’aye pas de chauffage, pas de viande, poisson, légumes, des chaussures adaptés….mais pas EUX ! On se préparait pour les vœux définitifs et on a trouvé le moyen de se « débarrasser » de nous en nous proposant « gentiment » que nous allions faire d’abord un essaye à l’extérieur. Pour moi c’était vraiment dur car je ne connaissais rien d’autre. Même le père des enfants je n’ai commencé à vraiment à le connaitre qu’âpres car à l’intérieur de la Communauté rien n’est favorisé. Avoir des amies ? J’étais habitué à laquelle qu’on devait pas avoir des échanges et des amis en particulier et à ne parler qu’à Dieu ou aux responsables. L’écriture m’a beaucoup aidé et j’ai pu publier mon livre en 2015, que vous pouvez retrouver sur Google ( En Quête du Bonheur- Maria lopes) « J’ai eu beaucoup de mal à m’intégrer dans la vie hors de la Communauté et aujourd’hui je conserve encore quelques séquelles de ces longues années pendant lesquelles j’ai fut coupée du monde extérieur. Cependant, je rends grâce à Dieu d’être encore vivante et d’avoir pu élever mes trois enfants malgré les difficultés ».