Poster un message
En réponse au message :
Les sœurs de Bethléem sous le coup d’une visite canonique
Merci pour ces remarques, Alexandre car vous soulevez la question très importante des témoignages. La question n’est peut être pas tant de savoir si la personne ment ou affabule( quoique que cela puisse se produire mais pas pour la majorité des cas je vous l’accorde). Le témoignage porte plus sur l’interprétation des évènements. Il y a une part de subjectivité autant pour le narrateur que pour celui qui reçoit le témoignage. La subjectivité n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est de fait. Je me rends compte qu’un certain nombre de témoignages sont toujours reçus ici avec la même et la seule interprétation« les personnes sont dans le déni »Il n’est pas possible d’imaginer une seule seconde que les personnes puissent dire vrai. L’investigation constitue une partie importante de mon activité professionnelle. Il m’arrive aussi de me dire : pourquoi ces personnes mentiraient t’elles ?, elles ont toutes la même version d’un même évènement, et puis en comparant avec d’autres faits, par le jeu des confrontations on s’aperçoit que la réalité est encore autre( ce qui ne met pas forcément en question la sincérité des personnes mais leur interprétation dans leur manière de grossir tel fait de diminuer tel autre……) C’est pour cela qu’en matière judiciaires les témoignages sont un élément de l’enquête , ils sont très importants mais toujours à manier avec une extrême précaution. Il ne faut surtout pas en privilégier certains et en renvoyer certains au nom d’une théorie( celle du déni ici). Je ne dis pas que le déni n’est pas possible mais c’est la seule grille de lecture que vous utilisez. Ce n’est pas parce que le déni est un symptôme des personnes sous emprise que tous ceux qui ont des témoignages contraires à celle « des victimes » sont dans le déni.