En réponse au message :
Exclusif : les PV d’audition de l’affaire di Falco
L’oubli de l’agresseur est sans doute une manière de se rejeter soi-même ; « faire comme si », en relativement bonne conscience, doit aider à se croire guérit. De même, l’impossibilité pour l’agressé enfant ou adolescent de parler clairement, est sans doute une manière de se protéger du déni dans lequel se réfugie l’agresseur. Pouvoir parler à 41 ans, comme Marc me semble précoce, par rapport à deux expériences que j’ai de ce genre de situation. La parole d’une des personnes en cause -très proche depuis longtemps- fut rare et allusive pendant 20 ans ; je ne savais qu’en penser. Puis elle se fit moins floue quoique toujours rare. C’est vers 70 ans, qu’elle a pu cracher le morceau. L’agresseur n’étaient pas clerc mais enseignant de primaire, ce qui aurait pu - à mes yeux- rendre moins difficile la parole. Eh bien non ! L’autre personne a parlé vers 85 ans, là c’était au caté et de la part du curé, je compris enfin pourquoi elle se gardait fièrement du moindre contact avec des clercs.