En réponse au message :
« Les abus sexuels de prêtres sur des religieuses naissent d’une relation au départ spirituelle »
Je trouve assez déplacée cette discussion. Que l’auteur ait eu ou non des erreurs d’appréciation sur telle ou telle situation n’est en rien le problème. Les différents carmes rencontrés font penser à des personnages de Kafka, aussi odieux que « Pierre-Judas » lui-même, le violeur. On est dans un monde de cauchemar, impression renforcée par les citations des maîtres carmélitains mises en exergue en tête de chapître, cauchemar bien réel où se baladent des pieds-niquelés redoutables de bêtise et des tyrans insupportables, dont la vie confortable a fait même complètement perdre de vue la plus simple humanité. Le mot de « discernement » devient ici un scandale à lui seul.
Ce témoignage devrait être lu dans tous les séminaires et tous les ordres religieux à titre de formation, et d’information, sur les abus spirituels préludes aux abus sexuels. La méconnaissance des droits des consacrés comme du droit des gens apparaît également flagrante dans ce récit (for interne et for externe particulièrement) et Clara Maximova montre clairement que cette méconnaissance n’est en rien dissipée, et par aucun de ses interlocuteurs. J’admire la force d’âme de Clara Maximova, une héroine de ce temps.