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Fraternités monastiques de Jérusalem : “Nous devons faire la vérité sur la part sombre de notre histoire”

Le jeudi 23 janvier 2020

Je vous réponds Et je ne suis toujours pas Anne Mardon. Mais j’interviens sur ce blog car je partage sa lutte pour le rétablissement de la vérité.

Si, hélas, Anne Mardon dit bien vrai et ne ment absolument pas, aussi insensé et invraisemblable que cela puisse paraître à quelqu’un qui, de l’extérieur, n’a vu que le bon côté des choses. Comme le dit très justement l’ancienne sœur ( deux ), il faut avoir vécu à l’intérieur pour connnaître vraiment la réalité de ce qui s’y passe.

J’ai vécu en même temps qu’elle dans la communauté. Et je pourrais en rajouter sur des faits qu’elle n’a pas mentionnés car ils tiennent à ma propre expérience. Non seulement Pierre Marie ne l’a pas sauvée d’un « abus » antérieur qui n’en était d’ailleurs pas vraiment un ( si du moins vous avez bien lu le livre ) mais l’a fait entrer dans un véritable abus beaucoup plus pernicieux et destructeur (si vous avez lu le livre )

Elle ne recherche pas de compensation financière ( bien qu’elle soit démunie de ce point de vue ) puisqu’elle l’a déjà obtenue de la communauté (si vous lisez le livre) mais le rétablissement de la vérité. Elle ne cache rien de ses faiblesses, défauts et propres responsabilités et de son doute permanent sur une « vocation « suscitée et quasiment imposée par Pierre - Marie.

Quant à moi, je suis heureuse que la vérité commence enfin à être dite. Et je ne recherche aucune compensation financière étant à l’abri du besoin, bien que j’ai aussi énormément souffert à St Gervais ( du fait des multiples pressions excercees par ce même Pierre - Marie pour trouver immédiatement une vocation dans sa communauté à toute jeune femme libre, ou femme même plus âgée, divorcée et mariée uniquement civilement et ayant encore charge d’enfants, ou veuve dans le même cas etc…) et j’y ai bien vécu les choses qu´ Anne decrit. Libre à vous de juger qu’Anne, moi, et d’autres mentent.

Votre expression « libres ( aux personnes « décalées «  que Pierre - Marie enrôlait ) de s’en nourrir et de réussir elles - mémes leur salut « est bien étrange.

On n’entre pas dans une communauté religieuse « pour réussir soi-même son salut « ? Comme si le salut était uniquement une affaire de volontarisme et de « réussite » individuelle. Il est avant tout accueil de la grâce divine. Reponse à l’Amour infini qui toujours nous devance et nous attend, aussi pêcheurs que nous soyons ( parabole du fils prodigue) D’ailleurs le salut est déjà donné à tous, quelque soit son état de vie, par le Christ et la « réussite « n’est guère une donnée spirituelle. Aucune vie, même la moins « réussie » selon des critères humains, n’est gâchée aux yeux de Dieu.( même parabole )

Plus grave ; on y entre encore moins pour guérir de blessures antérieures qui diminuent la liberté propre du sujet ( au risque au contraire que ces blessures s’aggravent fortement ! !!! Et qu’elles empêchent toute adhésion libre ) même si certaines fragilités ne sont pas nécessairement des obstacles : ( à discerner.) La guérison et l’accroissement de la liberté sont l’affaire des psychologues, psychiatres etc..Et il ne faut pas mélanger ce qui relève du psychique et du spirituel qui ne sont pas du même ordre ; mélange qui peut se révéler extrêmement nocif à la longue.

Je regrette : certains gourous, même d’église, se servent de ces fragilités pour, soit disant ,les guérir en asservissant plus encore les personnes et en les empêchant de grandir dans la liberté : but de toute thérapie véritable.

On entre dans une communauté parce que l’on vous a vraiment aidé à discerner que votre réponse à l’amour de Dieu (/qui est pour tous sans exception ) passait, pour vous, par cette vocation particulière ( mais chacun a sa vocation propre ) Et que votre santé physique comme psychique, votre condition familiale et…, vous le permettaient. Sinon on court vraiment à la catastrophe !

On y poursuit postulat et noviciat (avec maître ou maîtresse des novice expérimentés et honnêtes, ayant déjà parcouru ce chemin eux mêmes) avant de s’engager définitivement. C’est un cheminement qui demande, encore une fois, l’aide de personnes mûres, équilibrées et de bon sens, et non la décision immédiate d’un seul homme qui gouverne tout, tout seul. Autrement dit une vocation , de plus contemplative, de plus dans cette communauté la et pas une autre, avec telle règle de vie, telles conditions concrètes etc…se discerne et se murit et ne se décide ainsi à la légère.

Renseignez vous sur les règles canoniques précises qui encadrent le recrutement et la vie dans une communauté religieuse, pour éviter, autant que faire se peut ( mais ce n’est pas absolument garanti bien sûr) toute dérive et préserver la liberté des personnes. L’experience millénaire des anciens est toujours nécessaire à prendre en compte.

Je ne recherche ni vengeance ni compensation financière ou autre. Seulement que la vérité tout entière soit dite et reconnue, au-delà des belles apparences …

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