En réponse au message :
Fraternités monastiques de Jérusalem : “Nous devons faire la vérité sur la part sombre de notre histoire”
Il n’est évidemment pas question de remettre en cause votre réaction et votre cheminement personnels.
Cependant chaque personne a aussi le droit d’avoir une tout autre réaction, ayant eu un tout autre cheminement que celui que vous décrivez. En la matière, il n’y a pas de règle et de modèle obligatoires à suivre. Et si l’on ne veut pas s’adresser à « cellule d’écoute « mise en place, surtout avec des personnes appartenant à la communauté, et uniquement après la publication du livre d’Anne Mardon, ( seule, en effet, et hélas, la médiatisation semble vraiment faire réagir !) on en a aussi le droit.
Et je ne suis pas certaine - mais, bien entendu, je ne puis le savoir avec certitude-( comment peut-on le savoir avec exactitude d’ailleurs ? ), que la « majorité « des personnes ayant eu à souffrir dans cette communauté se soient adressés à cette cellule d’écoute.
Pour ma part, l’avenir et la « sauvegarde » de la communauté, comme de l’Eglise, ne me concernent guère, voire pas du tout, tant que, d’abord et avant tout, la reconnaissance pleine et entière des torts commis ne sont pas à l’ordre du jour.
Or, comme déjà dit, la vénération dont le Père Delfieux continue à être l’objet va à l’encontre de cette exigence de vérité et me rend tout à fait suspecte la démarche entreprise. D’abord la reconnaissance de la vérité. Et après… on voit.