En réponse au message :
Communiqué de presse concernant le père Georges Finet
Merci infiniment pour ces remarques très pertinentes.
Oui, un abuseur peut avoir une face « bonne » et une face sombre, sinon il n’aurait pu tromper son monde si longtemps et les victimes auraient pu parler bien avant, sans crainte de ne pas être crues ni se voir soupçonnées de mentir ou d’affabuler. Ou encore de se voir recommandées des consignes de silence et des injonctions de pardon quand elles trouvent enfin le courage de le faire. Il y a certainement un clivage dans sa personnalité ou il se dit que ses « œuvres bonnes « rachèteront ses quelques « péchés « sans grande importance. Car tout homme est pécheur.
Oui, c’est souvent après le décès de l’abuseur que l’emprise se relâche. Car la victime peut être enfermée dans la honte et la culpabilité.
Oui, un abuseur ne s’attaque pas à toutes les personnes qui s’approchent de lui mais à des cibles « préférentielles » si l’on peut dire selon sa pathologie, les opportunités etc..
Oui, il faut se poser des questions sur ces commissions d’enquête : leur indépendance par rapport aux communautés en question ? Leur composition ? Et surtout leur but réel ? Même si les personnes sont individuellement de bonne foi ?
En revanche, que faire quand l’abuseur est décédé, qu’il y a prescription et que l’infraction n’est pas du ressort de la justice, n’étant pas suffisamment caractérisée ( cas d’abus sexuels sur majeurs ou d’abus spirituels ) ?