En réponse au message :
Entretien avec Pierre Vignon : « Marthe Robin : une fausse mystique ? »
A Damien, Françoise, Marie-Christine,
Je suis en total accord avec les femmes qui viennent de s’exprimer. Nul ne peut décider pour l’autre, même pas, surtout pas l’Eglise, enferrée dans son discours idéologique. L’Eglise est devenue une machine à faire la morale. La conscience personnelle n’a-t-elle donc aucune valeur ? Agit-elle forcément « mal » sans le guide rigide et intransigeant qu’est le magistère ? Ce principe de la vie à TOUT prix, c’est-à-dire parfois au prix de souffrances, d’un gâchis sans nom, au prix de l’intolérable, n’a aucun sens.
Il est curieux d’ailleurs de voir ce grand principe de « vie » piétiné par les pro-life qui n’hésitent pas à assassiner les médecins pratiquant l’avortement, celui-ci n’étant d’ailleurs, c’est une évidence, une partie de plaisir pour personne.
Curieux de penser que ceux qui étaient pour maintenir Vincent Lambert en vie à tout prix ne se soient pas rendu compte qu’ils se conduisaient en tortionnaires, au nom de leurs principes supérieurs.
Curieux enfin que des personnes qui n’ont que la vie éternelle, la futilité du monde qui passe, la supériorité de l’âme sur le corps à la bouche, soient si attachées à celui-ci.
Dieu, s’il existe - car on finit par se demander si ce n’est pas, au fond, la morale seule qui existe - n’a pas pu vouloir tout cet aveuglement.