VICTIMES DE L’EGLISE : exigez votre DÛ ! Réparation financière et paiement des soins etc.

Samedi 26 février 2022 — Dernier ajout mardi 1er mars 2022

Les victimes de l’Eglise peuvent prendre contact ENFIN ! sur ce site : https://www.inirr.fr/ et exiger réparation : c’est un DÛ comme l’a martelé le rapport de la Commission Sauvé. 330 000 victimes dénombrées par un travail rigoureux qui ne peut être remise en cause scientifiquement parlant. Il y a deux sites : un pour les victimes mineurs de prêtres et un pour les victimes majeur(e)s (de prêtres ou de communautés).

Ce qui est gênant sur ce site c’est que l’on explique que la réparation sera uniquement délivrée aux personnes « mineures » lors des crimes : Et pour les innombrables victimes majeures ? Nous vous invitons donc à prendre contact sur ce site : https://www.reconnaissancereparation.org/ C’est VÔTRE DÛ aussi. Pensez aussi à mettre en lumière les années de retraite qu’il vous manque parce que vous avez travaillé sans être déclaré(e) dans ces « communautés » pendant des années pour certaines(e)s.

Pour les personnes qui ont été victimes mais qui ne souhaitent pas garder cet argent, nous vous invitons à le réclamer (car c’est un DÛ) et à le remettre ensuite à une association d’aide aux enfants victimes d’abus sexuels ou à une association de lutte pour la prévention de ces crimes. Ainsi cet argent servira pour sauver d’autres enfants qui n’ont pas la chance de pouvoir être aidés actuellement par manque de moyens. Votre indemnisation, votre réparation deviendra réparation pour d’autres victimes. C’est formidable !

D’innombrables victimes sont déjà mortes sans avoir pu avoir cette réparation qui leur était dû, en ayant vécues, pour certaines, dans des souffrances indicibles sans pouvoir travailler ou se soigner. Nous faisons mémoire ici de toutes ces personnes et vous demandons d’avoir une pensée pour elles. L’Eglise a attendu d’être « poussée » par la vague médiatique et les associations (rendons notamment hommage à LA PAROLE LIBEREE) pour enfin « se bouger » en mettant en place la commission Sauvé qui a fait un travail remarquable et révélé l’ampleur systémique des crimes.

Rappelons-nous du « Vous devez payer pour vos crimes ! » de François Devaux. C’est maintenant que cela se passe, ne tardez pas !

Il est d’autant plus important pour vous de faire la démarche si vous êtes âgée(e). Vous avez le droit, à tout âge, d’être réparé(e) et que justice soit faite pour vous. Votre enfance profanée doit bénéficier d’une réparation même si l’argent bénéficie à d’autres enfants si vous le décidez.

Diffuser l’information aux autres victimes et n’hésitez pas à mettre votre expérience en dessous de cet article.

Vos réactions

  • deux ans avant son décès, Higelin accepte d’évoquer ses traumatismes dans un entretien avec Marlène Belilos. Une naissance très difficile, étranglé par un cordon ombilical enroulé trois fois autour de son cou, un gigantesque bombardement près de Chelles vécu durant la guerre, l’année de ses 4 ans. Puis, soudain : « Y en a un, je le passerai sous silence, c’est l’attaque des pédophiles. (…) J’étais assez mignon et ils en voulaient à mon cul. Même un curé que j’ai dû remettre à sa place en lui disant que j’allais le dénoncer à mon père…Ce serait trop long. Il faudrait un bouquin pour expliquer ça… » Le livre existe aujourd’hui : "Car toujours le silence tue" de Valérie Lehoux, aux éditions Flammarion. On y découvre son agresseur pédocriminel , Bob (Morel), cascadeur dans les 60’s, proche de l’OAS, « comédien accusé d’avoir durant dix ans organisé par le biais d’un serveur Minitel “3615 ADO”, et photographié, des agressions et des viols de mineurs. L’enquête a établi que neuf enfants de moins de 12 ans avaient alors été initiés aux diverses pratiques sexuelles à des fins de prostitution. L’inculpé est décédé en prison où il était détenu depuis mars 1996."

  • Et lorsque l’on est victime majeure d’emprise d’un prêtre, d’agression sexuelle d’un autre. Salariée d’un diocèse et licenciée pour inaptitude à l’environnement de travail car en danger psychique, humain et spirituel. Que l’on se retrouve en clinique pour stress post-traumatiques au pluriel et dépression sévère réactionnelle. Que pendant 3 ans d’arrêt maladie on n’a pas cotisé à la retraite. Que l’on se retrouve en invalidité, incapable de travailler, de cotiser à la retraite, de croire en l’Eglise. Pas entendue par les évêques, le nonce ou Rome… Devant garder l’anonymat pour se protéger, n’ayant pas su le faire avant Qui entend ? Qui aide ? Qui soutient ? Qui répare ? Qui accompagne ? Tout cela est d’une violence sans nom. Les femmes laïques majeures n’existent pas comme victimes. Elles peuvent en crever… Tout le monde s’en fout…..

  • Il est très important en effet que les victimes adultes au moment des faits se présentent à cette commission. De même que les victimes d’abus spirituels ne doivent pas hésiter à contacter la Commission Garapon. C’est le nombre de celles et ceux, qui ne sont pas concernés directement par les 2 commissions en place actuellement, mais qui les interpelleront, qui obligera à créer de nouvelles instances.

    Il en a été ainsi pour la Commission Sauvé, qui, à force d’être interpellée par des victimes adultes, d’anciens religieux et religieuses, d’ex-membres de communautés nouvelles etc… en est venue à reconsidérer la définition de « personnes vulnérables » ou à élargir la notion d’abus sexuels qui était au départ plus stricte. Et c’est grâce à cela qu’ont pu être créées les commissions actuelles.

    • Oui, la réparation est cruciale. Mais c’est aux coupables de payer et non au peuple qui lui est totalement innocent. Ce n’est pas aux fidèles à payer, mais aux coupables.

      • Ce serait simple si le haut clergé n’estimait pas que c’est à lui de décider ce qu’il fait des dons reçus ; après tout, c’est la tradition n’est-ce pas. Le cas du diocèse de Créteil est « exemplaire » puisqu’il a mis en vente l’appartement de fonction de l’évêque qui n’est donc pas un bien propre de l’évêque. Après, si des « gens » donnent à l’institution en croyant donner à l’Eglise, qu’y faire, d’autant qu’il est douteux que l’État ait réellement envie de faire la lumière sur la défiscalisation des dons fait à l’institution, malgré ce qui a été dit entre autre par les députés de la commission des lois quand ils ont auditionné JM Sauvé.

        • Oui, ils se sont enrichis personnellement, cela va avec. Ils sont fourbes jusqu’au bout des ongles. Il faut donc qu’ils soient mis à la plus extrême pauvreté (une petite facette pour l’expiation de leurs crimes) et que tous leurs biens personnels aillent à leurs victimes. C’est faire leur Bien, leur plus grand Bien. Je sais qu’ils sont en train de dilapider les biens de l’Eglise qui ne leur appartiennent en aucune façon. Mais notre Eglise est dans un tel état !! Cela ne pourra perdurer…

          • Bonjour,

            Oui, je suis d’accord ! L’Église doit exiger aux communautés déviantes, comme les Légionnaires du Christ, la Communauté des Béatitudes et autres communautés qui se sont enrichies, de vendre leurs biens afin d’indemniser les victimes !

            Personnellement, je ne supporte plus le silence de ces communautés déviantes. Elles font comme si rien ne s’était passé. Or, elles sont criminelles et devraient être dissoutes !  😡

            • Tout à fait d’accord avec vous, Demarle et le fait qu’aucun de ces papes VDeux n’ait pris des sanctions sérieuses et définitives, montre réellement leurs complicités. L’Eglise est éclipsée et pire encore. Mais la FOI réelle, brûlante ne pourra jamais être détruite, car Dieu ne pourra jamais être détruit. Ici-bas nous sommes dans l’Eglise militante. L’Eglise triomphante est au Ciel et non sur cette terre satanisée.

            • Elles ne seront jamais dissoutes, Olivier. Car elles représentent un pactole important dont l’institution ne veut pas se passer et ne peut pas se passer. Aujourd’hui se sont les communautés dérivantes sectaires, Opus Dei et communautés du Renouveau Charismatique en tête qui alimentent les comptes du Vatican et ses sources de revenus. L’affairisme est la grande occupation de ces sectes pour leur compte et ceux de leurs dirigeants mais aussi pour maintenir leur position dominante au Vatican. Pourquoi croyez vous que l’Emmanuel par exemple a investi dans un réseau immobilier et un site de rencontres ? Pour faire toujours plus d’argent afin supplanter en France les Béatitudes et être en pôle position pour obtenir une prélature pour avoir bien alimenté les comptes du Vatican. Aujourd’hui ces communautés ont tellement de poids dans le catholicisme qu’elles ont des évêques à leurs bottes, des cardinaux et que suivant le nombre de ces hauts-clercs leur étant favorables ou pas, ces sectes peuvent dicter l’orientation des épiscopats et l’idéologie, l’approche théologique. Tant que les croyants ne comprennent pas ce jeu affairiste et d’influence, et qu’il n’y a aucun moyen de pouvoir régler ces affaires sauf par voie judiciaire internationale, que le Vatican est tout autant mouillé et impliqué au même titre que les épiscopats de chaque pays, il n’y aura pas d’espoir de résolution et de réparation. Il y a des années, je disais déjà qu’il fallait mettre le Vatican en procès pénal international en incluant ces sectes. C’était le souhait de l’association des victimes US, de leur avocat. Et je pense toujours que c’est la seule solution.

      • Dans vos propos je lis que seuls les clercs devraient payer, mais notre silence nous a été imposé par tous, y compris nos communautés paroissiales, les personnes tout autour de nous qui nous ont condamné dès les premiers prémices de témoignage de ce que nous avons vécu, parce que « tu ne peux dire de mal parce que c’est une communauté BIEN », toutes ces personnes qui nous imposaient leur propre jugement et nous ont maintenus dans une culpabilité… L’omerta n’est pas le seul fait du clergé, merci de ne pas dédouaner le peuple infini de Dieu de ses responsabilités. Je pense que oui, en effet il y a une responsabilité de l’Eglise avec un grand E.

        • Je ne sais, je n’ai jamais vécu cela. Mais nous avons tous une conscience, établie par Dieu, et devons agir en conséquence, en toute conscience. Alors ceux qui ont été complices involontairement doivent expier cela, car c’est un péché de manquer de vertu de prudence. Toutefois, les indemnisations concernent l’argent qui a été perdu à cause de situations destructives et non, un rachat des fautes (ceci est d’un autre domaine bien plus grave). Les responsables/coupables involontaires ont mille et mille façons de réparer leurs erreurs. Les vrais coupables eux n’en ont que deux : réparer auprès de la ou des victimes et réparer auprès de Dieu.

        • Certes, Roseline. Mais on parle de droit pénal. Qui dit droit pénal dit législation,, tribunal du fait d’un crime, délit qui eux appellent à sanction judiciaire et prison, sanction financière pour la personne physique ou morale responsable. Le crime étant le fait de l’institution, c’est l’institution cléricale qui doit payer. Ce qui n’exclut pas la responsabilité paroissiale. Mais dans le cas présent, on traite de la responsabilité pénale. Qui relève de l’institution cléricale.

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