OPUS DEI / Père Josemaría Escrivá de Balaguer

Pascal Hubert, avocat au barreau de Bruxelles, interview Ana Azanza, une enseignante de philosophie espagnole qui a vécu 19 ans au sein de l’Opus Dei, dont 4 ans en France.

On les redoute et on s’en méfie. Car ils sont puissants : ils ont des ministres dans des gouvernements ou des dictatures, un empire économique, des journaux et des studios de radio. Leurs méthodes sont si discrètes et efficaces qu’elles en deviennent secrètes et menaçantes. « Sainte Mafia », « Franc-maçonnerie blanche », ou vivante expression de la jeunesse éternelle de l’Eglise ? Qu’est-ce que l’Opus Dei ?

Nous sommes très heureux de vous présenter aujourd’hui l’excellent témoignage d’Ana Azanza, qui a passé 19 ans à l’Opus Dei et qui fait une relecture critique de ses années au sein de l’Œuvre. Un témoignage à écouter et à diffuser.

Jeannot et Jeannette habitaient dans un grand potager où la vie quotidienne était bien organisée grâce à la présence attentive de jardiniers diplômés. Ceux-ci prodiguaient des conseils en matière d’alimentation et d’hygiène de vie afin d’aider les lapins placés sous leur gouvernance à mériter d’aller un jour gambader dans le grand parc d’Eden.

La prochaine béatification de Alvaro del Portillo, premier successeur d’Escriva de Balaguer à la tête de l’Opus Dei, jette à nouveau les feux de l’actualité sur cette Institution pour le moins controversée.

Cette réflexion que nous offrons au lecteur dans ces pages est née du fruit de l’expérience de nombreuses personnes qui ont appartenu à l’Opus Dei. Elle n’est que la suite logique d’une longue délibération sur ce qu’est vraiment l’Opus Dei. Tout ce que vous allez lire s’appuie sur de nombreux documents qu’il vous est possible de consulter.

Déjà, en 2001, Le Pére Jacques Trouslard, avertissait les institutions des dérives sectaires qu’il avait remarquées au sein de l’école hôtelière Dosnon à Couvrelles dans l’Aisne.

Le collectif de lenversdudecor.org félicite et remercie Catherine Tissier pour son courage et sa détermination héroïque au long de ces dernières années. Ce succès, fruit d’un combat qui a duré de nombreuses années, est aussi un signe d’espérance pour toutes les victimes de sectes.

Suite au reportage « Opus Dei : l’enfer d’un "ex" au tribunal », publié dans le n°204 de Golias Hebdo, le journal a poursuivi son enquête sur la « Sainte Mafia ». Comprendre les subtilités et les rouages de cette affaire Tissier est primordial car l’Opus Dei est en guerre contre la vérité. Organisation puissante financièrement, elle l’est aussi dans son influence et dans sa communication. L’envers du décor n’est pourtant pas très ragoutant et des centaines d’anciens membres, en provenance de nombreux pays, parlent désormais librement de l’endoctrinement dont ils disent avoir été victimes.

Les 22 et 23 septembre 2011 se sont tenues deux jour-nées d’audiences au sein de la XVIlème chambre correctionnelle de Paris. Parmi les prévenus se trouvaient des membres de l’Opus Dei. Pour la première fois au monde depuis sa création en 1928, des membres de cette prélature personnelle du pape comparaissaient devant un tribunal suite à la plainte d’une ancienne membre courageuse, ex « numéraire auxiliaire » de l’Œuvre. Reportage.

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