Bethléem : « ma petite soeur » et « un amour absolu »

Samedi 20 décembre 2014 — Dernier ajout samedi 11 avril 2015

Il nous a paru intéressant de reprendre certains de vos commentaires ayant trait au documentaire de 26 minutes de Stéphanie Pillonca-Kervern qui sera diffusé le dimanche 28 décembre sur le Jour du Seigneur (JDS) : « ma petite soeur ». Un deuxième documentaire intitulé « un amour absolu », de 52 minutes, initialement prévu sur Arte le 19 décembre, a été repoussé au 3 avril 2015, à 23h10.

19 décembre 2014 20:53, par ?

Le film, « ma petite sœur », à partir de l’histoire de la sœur d’Inès de Warren, est annoncé, même sur le site de la CORREF, la Conférence des religieux et religieuses de France. C’est totalement effarant.

20 décembre 2014 08:16 par ?

Je crois qu’il faudrait vérifier le jour de la sortie du film « ma petite sœur ».

N’est-ce pas plutôt le dimanche 28/12 à 11h30 dans le cadre du Jour du Seigneur..

20 décembre 2014 11:01, par Jean Peplus

@ Jean claude D,

En 2005 sortait en salle un documentaire sur les moines de la grande chartreuse « Le grand silence » réalisé par Philip Gröning un cineaste allemand qui avait fait la demande de filmer les moines déjà en 1984 mais ce n’est qu’en 1999 que les chartreux ont accepté. On peut noter que la solicitation vient de l’extérieur et non l’inverse comme dans le cas de Bethléém.

Le cinéaste a vécu 6 mois parmi eux, dans la discrétion la plus grande, accumulant 120 heures d’images. Il en résulte un film d’une durée de 2h42, sans dialogues ou presque (généralement des prières), sans musique additionnelle, sans commentaire, sans autres bruits que ceux produits par les gestes du quotidien, sans autres voix que celles relevant de l’accomplissement du rite. Les images sont sobres mais superbes, le décor grandiose et l’approche des moines pudique.

Philip Gröning :

« J’ai eu l’occasion de vivre dans le monastère pendant presque 6 mois. Pendant ce temps, j’ai pu vivre dans une cellule comme un moine. Je devais partager la vie des moines. La Grande Chartreuse ne m’a imposé aucune condition exceptée les suivantes : pas de lumière artificielle, pas de musique additionnelle, pas de commentaires, pas d’équipe technique, je devais être seul. Ces conditions correspondaient exactement à mon concept originel et donc, aucune restriction ne me fut imposée. »

Le plus intéressant dans la démarche de Philip Gröning, c’est qu’il a « vécu comme un moine ». D’où : son film est non seulement réalisé depuis l’intérieur du monastère, mais même, en quelque sorte, depuis l’intérieur d’un moine. Le Grand Silence, c’est la subjectivité absolue.

Je n’ai pas vue le film sur Bethléem « ma petite soeur », mais ne doutons pas qu’il s’agit là d’une toute autre aproche. Une grosse équipe de tournage, une histoire familiale au cœur du film. Le résultat : une sorte de méli-mélo familiale mystico sentimentaliste à faire couler des larmes, Tout cela agémenté de belles musiques envoutantes. Tout ce qui n’est pas la réalité d’une vie au désert.

Le clip parfait porte ouverte comme le dit si bien jean claude G pour rassurer les familles.

On est très loin du réalisme épuré du film de Gröning qui nous décrit la vie monastique contemplative à l’état brut. 2 mondes décidément bien différents.

20 décembre 2014 11:43, par Renato

Ma petite soeur et la prière du cœur sans le pendule

Pour le film, « ma petite sœur », c’est bien le 28 dans le cadre du jour du Seigneur. Préparez les mouchoirs, ça va pleurer dans les chaumières… Merci à Roselyne pour les précisions. Ça confirme bien ce que j’avais pu entendre de la part de personnes ayant côtoyé la sœur Marie. Pour le côté spirituel… il serait intéressant de faire un travail théologique sur la déroute de Bethléem. Vous voyez ce que je veux dire ?

20 décembre 2014 11:53, par Paul

La grande sœur de la petite sœur

Je n’aimerais pas être à la place -et ne le suis pas- de la grande sœur de la « petite sœur », dans la vie. Je me sentirais une énorme responsabilité, après avoir compris que le « beau » sert à faire l’article pour autre chose.

Cela renvoie à ce que des familles, parents, frères, sœurs ont ressenti, en voyant ce qui se passait pour des très proches vivant dans cette communauté ou dans d’autres.

Et dire que c’est sa meilleure amie qui l’a entraînée ! Et dire que je n’ai pas fait gaffe car on leur aurait donné le Bon Dieu sans confession : Erreur justement, pour celles qui en sont privées ! Et dire que j’étais très sceptique parce qu’il n’était plus lui-même ! Et dire qu’à chaque fois que je vais la voir, elle m’emprunte mon portable aussitôt pour pouvoir communiquer avec l’extérieur : si ce n’est pas une indication, ça !

Et dire que ses lettres sont aseptisées à la langue de bois : combien ont reçu les mêmes, à une virgule près, et ces lettres-là, dont on dispose, on peut les comparer, comme on peut comparer aussi les petits mots de « merci pour ceci, merci pour cela » reçus durant la vie au monastère, parce que rompre les silence devient nécessité pour survivre ou pour soutenir une sœur qui n’en peut plus, par reste d’humanité !

Quand les yeux s’ouvrent, le choc est d’abord immense. La libération peut l’être aussi. Bien sûr, certains n’arrivent pas à quitter leurs illusions ou préfèrent les garder, comme l’enfant peut s’accrocher au rêve quand la réalité est insupportable. « Ne me parle plus de cela », « silence, svp ! », « Surtout, n’alertez pas la presse ! », « Ah non, pas sur la place publique, on va régler cela entre nous ! ». Or l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme stipule : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Cette Déclaration n’invite pas du tout à l’ « entre soi » mais à ce que soient répandues les informations et idées sans considérations de frontières. Ainsi, lorsque des tentatives de censure de la liberté d’opinion ou d’expression se manifestent, ceux qui sont attachés principalement à cette liberté-là s’inscrivent en résistance.

Un beau film, vous pensez, c’est tellement mieux que d’apprendre le manque de respect de l’individu et de sa liberté de conscience. Et puis, c’est cool, ça repose la tête. Alors, on va s’en prendre au plus vite à ceux qui nous font sortir de nos illusions, et donc grandir car grandir, c’est cela. Ce sont des méchants sans cœur, ceux qui font grandir, n’est-ce pas ? Rappelons-nous la quantité de qualificatifs employés par frère Silouane, dans sa première réponse sur ce site.

Après avoir passé le temps du choc, confortés par ce que des religieux, religieuses, prêtres ou laïcs avertis savent depuis si longtemps, et ne se disaient qu’entre eux, d’autres prennent leurs responsabilités et identifient courageusement, par recoupements et en s’entraidant, les sept erreurs dans le jeu qui n’en est pas un du tout, car des vies humaines sont en jeu.

  • absence de liberté d’expression ? Voir l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile et sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et sa réputation. Toute personne a le droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes ».
  • absence de circulation libre, avec décisions arbitraires de changement de monastère ? Voir l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « 1 - Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État ».
  • absence de liberté de pensée et de conscience ? Voir l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme :« Toute personne a le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion… »
  • non reconnaissance de droits sociaux ? Voir article 22 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. « Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national… »
  • absence de soins, et absence de remise de médicaments quand des familles les fournissent à une sœur malade ? Voir l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « 1- Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.  »
  • absence de discernement dans les vocations et mensonges sur les départs ?
  • paradoxe entre le mépris très institutionnalisé du corps, et les régimes diététiques, et la surveillance de l’hygiène, même intime ?
  • vols devenus nécessaires en réponse au viol des consciences ?
  • enfermement de chaque membre dans une solitude permettant un tous pouvoirs de prieure, de telle sorte que ce n’est qu’à la sortie que des membres réalisent que, pour la voisine, c’était pareil ou que, à dix ou vingt ans d’intervalle, c’est la même chose ?
  • discours litanique, sans respiration extérieure, pour anesthésier la pensée ?
  • culte de la personnalité paradoxal quand la communauté ordonne pour tous, prieure y compris je suppose, la négligence pour sa propre personne ?

Chercher ensemble les erreurs. S’apercevoir qu’il y a plus que 7 erreurs, mais garder ce chiffre-là pour le symbole, Bethléem aimant les symboles.

S’accrocher surtout à l’article 1 de la Déclaration universelle : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Et si c’était l’esprit de fraternité qui nous conduisait à alerter sur une communauté déviante parce qu’elle confondrait l’invitation spirituelle à l’oubli de soi avec l’anéantissement de sa raison ou de sa conscience ?

« Ma petite sœur », un film voué à un grand avenir, dit Jean-Claude ? Mais l’avenir, c’est d’abord de contribuer à faire appliquer la Déclaration universelle des droits de l’homme pour tous les citoyens et citoyennes, surtout s’ils ignorent leurs droits humains. Toujours se demander à qui cela rend service que d’autres les ignorent.

Sachant (alinéa 2 de l’article 20) que « nul ne peut être obligé de faire partie d’une association », il y a lieu d’interroger enfin la manière dont se font les entrées et les sorties aussi. Si quelqu’un souhaitant quitter en est empêché, est-ce respectueux ? Je fais partie de ceux qui ne le pensent pas. Opposer, comme certains penseurs chrétiens le font, la dignité de l’homme créé et sauvé par Dieu fait homme et les droits de l’homme, me semble également dangereux. Même les moines bouddhistes ne sont pas soumis à la règle de « l’obéissance aveugle ». Cette obéissance aveugle prônée dans des homélies de prieure générale explique à mon sens toutes les autres déviances. Dont celle de la règle du silence hors communauté, qui maintient l’illusion que je suis seul ou seule à vivre ce que je vis. Qui a intérêt à maintenir cette illusion ? Cela peut être une forme de perversion.

Boris Cyrulnik définissait le pervers ainsi, lors d’une conférence il y a quelques jours : « Le pervers est celui qui vit dans un monde sans autre. L’autre devient un objet, un pantin, chargé de satisfaire son plaisir. » Prenant l’exemple du régime de Ceaucescu, il ajoutait : « s’il n’y a pas d’altérité, l’enfant ne peut pas développer ses compétences. » Il soulignait aussi, en imitant la gestuelle répétitive de balancement d’enfants abandonnés, que « la niche sensorielle est inévitable, sinon c’est la mort psychique suivie de la mort physique. »

Et pour faire écho à ceux ou celles qui comptent, sur injonction, le nombre de leurs « cris de prière », nous pouvons compter, si nous le souhaitons et non pas sur ordre, le nombre de fois où apparaissent dans la Déclaration des droits de l’homme le terme de « liberté » et celui de « conscience ». Cette Déclaration, étudiée dès l’école reste un socle compatible avec l’Evangile pour ceux qui s’en réclament aussi.

20 décembre 2014 12:33, par rapha (Maurizio)

Un grand délire paranoiaque !

Permettez moi de rétablir quelques vérités a/s du film « Ma petite sœur »

  • Il ne s’agit pas de la sœur d’Ines de Warren, mais de la petite sœur de la réalisatrice du film, Stéphanie P.
  • Ce reportage n’est pas une commande de la Famille de Bethléem, qui a donné néanmoins son accord sur le principe, mais a laissé complétement libre la réalisatrice dans sa créativité.
  • J’ai moi aussi eu la chance d’assiter à l’avant première, dans un petit cinéma d’art et d’essai du quartier latin, c’était sobre, émouvant certes, et plein de respects. Un débat a eu lieu à la fin, la famille est venue témoigner et répondre… Ca ne correspond peut être à aucun de vos schémas de pensée ou à aucune de vos règles de conduite, mais c’était des paroles de Témoins, Vivants et Sincères. Des témoignages tellement irradiants qu’il s’est véritablement passé quelque chose ce soir….

….et c’est je l’espère ce que vous pourrez tous confirmer devant votre petit écran le 28 décembre prochain à 11h30 sur France2.

Venez et Voyez

Rapha

20 décembre 2014 12:43, par alexandre

Idée : chacun envoie une lettre à France deux (ou au jour du Seigneur) pour dénoncer cette mascarade télévisuelle en joignant un des témoignages publié dans l’enversdudecor…

Sur FB, que des compliments sur la page du documentaire, tous les commentaires plus réalistes doivent être censurés…

Pourquoi ne pas publier ici un décryptage du film également avec « ce que l’on voit » ce que les sœurs qui vivent dedans vivent…. ?

Bref permettre quand même que la propagande ne soit pas trop réussie : il en va de la vie de jeunes filles ou jeunes hommes qui ont peut-être envie de rentrer…. c’est important de sauver ces personnes de ce lieu où leur liberté sera si peu respectée…

20 décembre 2014 13:02, par Renato

Pour qui a franchi la clôture cartusienne, le « Grand silence » est un film, disons-le, ennuyeux. On suit péniblement des scènes qui filment la vie de « vieux garçons ». L’essentiel n’a pas été saisi parce que la vie de Chartreux se vit plus qu’elle ne se laisse filmer… La vie cartusienne, ça s’éprouve. Je me souviens encore du frère qui me parlait du vitrail et de quel côté on le regarde… terne ou lumineux…

Même chose pour Bethléem et la spiritualité orientale. Impossible de faire semblant.

Attention à ne pas voir uniquement la situation de Bethléem sous l’angle droitdelhommiste !!!!

20 décembre 2014 13:34, par Jean Peplus

@paul,

Les droits de l’homme vraiment ?

Pour rappel,« La Déclaration des droits de l’homme, qui a été créé en France et progressivement adoptée dans le monde entier, a été discuté, pensé et écrit dans les loges maçonniques avant d’être libéré au public. ”

Les symboles maçonniques dont vous trouvez la description sur Internet (l’œil, la pyramide, l’oubouros, les colonnes Jakin et Boaz…) ne représentent que des éléments parmi tant d’autres de l’implication active de certaines loges dans le processus révolutionnaire de 1789 qui prit principalement pour cible l’église de France et son clergé.

"Voici le témoignage du franc-maçon Bonnet, orateur du Convent du Grand Orient de France en 1904 :

… C’est notre Frère trois points de La Fayette qui, le premier, a présenté le « projet d’une déclaration des droits naturels de l’homme et du citoyen vivant en société » pour en former le premier chapitre de la Constitution. Le 25 août 1789, la Constituante, dont plus de 3000 membres étaient Maçons, a définitivement adopté, presque mort pour mot, tel qu’il avait été longuement étudié en loge, le texte de l’immortelle déclaration des Droits de l’homme. A cette heure, décisive pour la civilisation, la Franc-Maçonnerie française a été la conscience universelle et, dans les diverses improvisations et initiatives des Constituants, elle n’a cessé d’apporter le résultat réfléchi des lentes élaborations de ses ateliers. L’affirmation est suffisamment nette et explicite pour rendre superflu tout commentaire."

La doctrine sociale de l’Église existe et les chrétiens n’ont pas besoin des droits de l’homme maçonnique pour apprendre à se conduire en tant que personne humaine.

20 décembre 2014 13:48

@rapha

Il ne manquait plus que l’attaché de presse du film sur ce site. Et bien c’est fait.

Moi je dirais plutôt : venez et fuyez !

Il est à noter, même si ça n’a pas de lien direct, que le documentaire sur le JDS sera précédée par la messe télévisuelle, qui sera cette fois-ci à Lyon, à la chapelle du Prado ; messe présidée par le Cardinal Barbarin (!)

Vos réactions

  • Bernard 14 décembre 2016 16:50

    « Un amour absolu » passe à nouveau ce mercredi soir 14 Décembre à 0:55 à une heure assez tardive sur ARTE.

    http://www.toutelatele.com/progTv/fiche.php?id=1467973&date=2016-12-14

  • Lia 4 octobre 2016 13:18

    Merci beaucoup.

    Est-il indiscret de demander à quoi ressemble maintenant le mois évangélique ? Dans quel sens a-t-il été remanié ?

  • Bernard 22 septembre 2016 16:24

    La « bombe » de Fabio Barbero ne sera pas resté sans effet. Après les documentaires de propagande diffusés sur la grande chaine publique, le mois évangélique a été profondement remanié et ne ressemble plus en rien à ce qu’il était… en attendant les conclusions de la visite apostolique.

    Maintenant débute les journée portes ouvertes dans les monastères :

    http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/eglise-en-france-riposte/agenda-premiere-portes-ouvertes-monastere-voirons

  • 24 octobre 2015 13:51

    Avec toute franchise, je ne pense pas que Dieu encourage les « mutilations humaines et psychologiques » qui sont opérées à Bethleem.

    Je pense qu’offrir tout ce qu’on l’on vit pour le monde est un aspect central de toute vie religieuse et chrétienne. On est pas obligé d’en ajouter et de forcer considérablement la note. Le système de Bethleem en vient à vider la personne de l’essence même qui la contient. A la longue c’est vraiment ce à quoi cela amène. C’est tout à fait terrible, c’est insidieux comme processus mais cela ne mène pas à l’offrande mais aux complications sans fin.

    On a pas le droit d’utiliser les personnes humaines de cette façon, les rendre muettes par tous les moyens pour extirper d’elles la souffrance . Ce n’est pas ça la liberté. La liberté c’est un oui envers quelqu’un avec qui on a une relation d’amour. Contrôler les personnes ce n’est pas les aider à rencontrer le Christ.

    Ecouter, nous ne pouvons juger de l’effet de l’offrande d’une souffrance. Nous pouvons ressentir la paix qui nous habite après avoir dit « oui, j’assume ce que tu me demandes Jésus » . Mais le « forçage » à faire souffrir, je ne pense pas que cela plaise à Dieu et que cela amène à un vrai « oui » profond de la personne à la longue.Il n’y a pas de rythme à respecter à Bethleem. Tu dois entrer dans un moule de force sans respect de la personne, de son cheminement et ce par des moyens qui demandent de s’auro-mutiler au niveau psychologique, spirituel , social, de la liberté profonde. Or ce n’est plus une personne humaine. C’est un moule pour faire quoi ?

    Je pense très sincèrement que le pouvoir de l’intercession serait plus fort dans le monde si on amenait la moniale de Bethleem à devenir pleinement humaine, responsable de sa vie intérieure avec Dieu en ayant un accompagnement spirituel et humain sain.

    Je me refuse et je rejette l’idée que certains peuvent avoir de dire « Laissons-les faire, elles souffrent pour le monde ! C’est ce qui compte !Non ? »

    La règle des droits humains n’est pas respecter à Bethleem. Et la façon de faire à Bethleem à la longue ne donne pas la vie mais la mort. Comment Dieu peut approuver ces méthodes.

    il y a sûrement un discernement et une compréhension à faire sur la « sens » de la souffrance. Encore plus lorsqu’on entre en communauté, on entre pour donner sa vie bien entendu, mais on entre pas pour se faire mutiler ou pour faire mettre sa vie en dangers de mort… À suivre

  • @ Ana 15 septembre 2015 18:12, par T.

    Bonjour Ana,

    Si vous me permettez, je viens réagir à votre post qui ne me semble pas très juste, malgré la situation tragique de nos frères persécutés et le petit cri de détresse qu’on ressent dans vos dernières lignes et que je respecte.

    Mais que l’émotion suscitée par les médias depuis ces derniers jours ne nous empêche pas de garder les pieds sur terre…

    D’une part, n’est-ce pas au contraire, participer à la Communion des Saints que de continuer ce combat de la Vérité, dans ce « hic et nunc » qui est le nôtre ?

    D’autre part, il me semble que ce qui se trouve sur ce site n’est pas un jugement, mais une mise en lumière de faits et de dysfonctionnements trop longtemps étouffés sur tout un système qui ne va plus et qui fait, lui aussi, souffrir des personnes, encore aujourd’hui.

  • Paul 15 septembre 2015 08:59

    Croire que la jeunesse est vraie et vouloir être « gentille » n’enlève rien à la phrase d’Ana sur Bethléem : « j’ai souffert des conséquences ».

    Certains estiment qu’on ne peut pas s’en remettre au Seigneur en se lavant tranquillement les mains des « conséquences ». Cela ne signifie pas qu’ils ne s’en remettent pas aussi au Seigneur comme d’autres. Cela signifie qu’ils cherchent une certaine cohérence entre prière et action pour ne pas être coupés en deux.

    Chercher cohérence entre la prière et l’action pour la vérité et la justice, n’est-ce pas d’ailleurs répondre à l’invitation de la prieure dans une cassette audio, celle d’être « unifiée par Dieu » ?

  • 15 septembre 2015 08:32

    A mon avis, il n’y a pas de rapport entre les persécutions subies par les chrétiens dans d’autres parties du monde et les dérives sectaires d’un certain nombre de communautés chez nous. Pourquoi ne devrait-on pas dénoncer ces dérives parce que nos frères sont persécutés ?

    Il ne s’agit pas de juger les personnes mais de dénoncer des abus et des situations aussi malsaines que contraires à l’Evangile, souvent gravement.

    « La jeunesse est vrai ». Qu’est-ce-que cela veut dire ? Que les jeunes qui entrent à Bethléem sont de bonne foi et pleins d’ardeur ? C’est certain. Et ensuite, que fait-on d’eux ? La jeunesse passe vite … Que deviennent-ils ensuite ?

    Faudrait-il se taire et se contenter de prier le Seigneur qui va s’occuper de tout sans que nous n’ayons rien à faire, pas même ce que nous pouvons faire ? C’est typiquement le langage Bethléem …

  • ana 13 septembre 2015 19:44

    Mes amis. Je connais bien les petites soeurs de Bethléem. J’ai souffert des conséquences. Mais, en voyant comment nos frères meurent pour la foi en ces années… Au nom de L’amour du Christ,arrêtons de juger… Laissons cela entre les mains de notre Seigneur. Allez, prions pour les soeurs. Je crois que la jeunesse est vraie.

  • Kathleen 1er juin 2015 16:06

    Puisque frère Silouane se réfère (dans la réponse à Fabio) à Thomas Merton, celui-ci dit aussi :

    "En général, on peut affirmer que les plus grands saints sont rarement ceux dont la piété est la plus évidente, lorsqu’ils sont en prière, et que dans un monastère, les moines les plus proches de Dieu sont rarement ceux qui, au chœur, ont l’air exalté les jours de fête. Ceux qui regardent la statue de Notre Dame avec des larmes dans les yeux sont souvent ceux qui ont le moins de vertu… Ici, l’excellence est en rapport avec l’obscurité ; le meilleur étant celui qui est le moins regardé, le moins distingué…" Thomas Merton, O.C.S.O

    A bon entendeur, salut !

  • Pascale 21 avril 2015 08:37

    J’ai été moi aussi surprise par l’enchainement des images quand les soeurs sont à la Chapelle, qui n’ont souvent aucun lien avec l’office qui est supposé être dit… Tout est fait pour faire joli, et non pas pour nous montrer la réalité de la vie des soeurs. De même la soeur qui prie dans un oratoire vide ! Et je n’ai vraiment pas compris la mascarade de la récitation du psaume de sexte à la lumière de la bougie… ça veut dire quoi ça ???

    Il y a eu un autre petit reportage de 13mn à Bet Gemal, à voir ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=h5X...

    et qui a l’air un peu peu moins « kitch » il me semble…

  • La protection des consommateurs 19 avril 2015 21:10, par L’Anonyme

    Ce message est dédié à tous ceux qui ont contribué au tournage d’Un Amour Absolu.

    Si certains ont employé tant de moyens four présenter un beau documentaire, à moi il s’est imposé un devoir de conscience d’y apporter des élements de vérité.

    Je ferais juste mention aux manipulations. Il y en a de deux ordres : ceux de la part des soeurs et ceux de la part des réalisateurs (et probablement ceux de la part des deux).

    Au niveau liturgique le séquence des scènes est totalement aléatoire et ne suit aucun critère raisonable.

    La séquence au moment d’une prière de demande de pardon est manipulée. Les images des soeurs en prière ne correspond pas au moment de la prière elle même. La prière se fait toujours debout.

    La scène à l’accueil et la question du recrutement. C’est un faux montage et la réponse aussi. Le monastère de Paris a éte gardé à cause du récrutement et les allées au Burkina Faso sont faites pour la seule raison du récrutement.

    Pour la scène de la soeur qui prie à la lumière des bougies j’en ai déjà parlé.

    La scène de la distribuition des gamelles est manipulée car il manque des élements du repas, les fruits du lendemain, les pochettes et le ramassage des gamelles du jour d’avant.

    La scène où la soeur prend son repas, est aussi manipulée, on a simplifié tout l’affaire. Aussi elle n’a pas choisit le bon livre car pour tenir les pages elle ne peut plus manger alors elle reste là avec sa main et attend…qu’on arrête de filmer…

    La scène de « la rencontre d’études » est toute montée. La question abordée aussi. Rien a été spontané.

    La scène au réféctoire est toute montée aussi. C’est d’éclater à rire quand on s’aperçoit qu’on a fermé fenêtres et on allumé les lumières éléctriques. Avec toute la luminosité qu’on a en Palestine ça fait drôle. On a rendu tout beaucoup plus sobre par rapport au réel de chaque jour.

    L’encensoir avec du feu est un artifice manipulé aussi.

    La scène des soeurs pendant le spaciement, à partir du moment avec les brebis qui ont été bien fidèles à elles mêmes, est bien manipulée du débout à la fin. Les scènes, les soeurs choisies, les thèmes abordés, les chants. C’est Bethléem.

    Les flashs les plus courts, même qu’aléatoires, ont été les plus fidèles.

  • 17 avril 2015 12:44

    Oui… un Ancien de Bethleem y écrit des posts très éclairant :

    http://www.cite-catholique.org/viewtopic.php?f=130&t=31505

  • 17 avril 2015 11:37

    Pour les personnes qui seraient tentées par la vocation de Bethléem, on peut aussi se reporter au forum de « La Cité Catholique ».

  • L’Anonyme 10 avril 2015 12:31

    Merci Pascale.

    Je l’ai trouvé aussi sur Youtube. Mais je vous avoue que je n’ai aucune envie de voir le documentaire. Ça fait mal de voir que là où d’autres ne voeint que de la beauté partout et en toute chose nous qui y avons vécu nous connaissons bien toutes les seductions, tromperies, manipulations, autoritarismes qu’il a fallu apliquer pour y arriver. Sans parler des larmes versées.

    Peut-être que le plus triste c’est que des personnes consacrées et d’autres chrétiens ne cherchent que sa propre gloire par le moyen des choses de Dieu.

    Bethléem est en partie comme l’énorme statue de Nabuchodonosor « d’une splendeur extraordinaire » aux pieds en partie en argile. Une pierre y touchera et la statue s’ecroulera. (Dn 2, 31-35) Cette petite mais puissante pierre c’est juste un peu de liberté.Dès que les soeurs ne soeint plus controlées en chaque pensée, en chaque pas, en chaque geste qu’elles font la statue Bethléem commence à tomber en ruine.

    J’aime penser que c’est la visite apostolique qui apporte cette petite et discrète pierre.

  • Justin 9 avril 2015 10:52

    Merci, Hélène, pour cette réponse personnalisée à la fois sérieuse et drôle. Je m’autorise à rire étant moi-même une ancienne victime de secte. Mais c’est vrai qu’à l’époque, je ne riais pas beaucoup.

    Je ne peux m’empêcher de penser à la similitude qui existe avec la cté des Béatitudes pour ce qui est de l’identité et de l’impératif de se couler dans le moule. Au fond, ce reportage est centré sur les moniales alors qu’il devrait faire se tourner le téléspectateur vers le Christ.

    Humanisme … on tourne en rond…

  • Hélène 8 avril 2015 20:51

    @ Santamaria : Oui, les temps ont changé…

    Même si ce documentaire n’est pas le premier, la différence c’est qu’ aujourd’hui Bethléem ressent bien une urgence de se montrer dans tous ses atours auprès de cinéphiles. 😉

    Alors, oui, les temps ont changé, et heureusement ! car les consciences se libèrent enfin et la vérité est en train de vaincre sur tous ces mensonges et manipulations des personnes, de leur liberté et de la réalité.

    @ L’Anonyme : je souscris à toutes vos lignes. Ce dont vous avez été témoin à Beth Gemal, j’en ai été témoin moi-même là où j’étais.

    Sans avoir vu le document, vous parlez des juifs messianiques. C’est le cas de l’une d’elle que la caméra suit bien souvent…. et qui, allez savoir pourquoi, a fait profession au bout de 2 ans (ce qui n’est pas le délai normal des Constitutions !)

    Là où j’étais, lors de la profession perpétuelle d’une soeur, il y avait un couple d’amis, protestants, de la prieure générale, qui était présent au monastère.

    Normalement, une profession perpétuelle à Bethléem, se fait "en présence des seuls membres de la Famille monastique de Bethléem" (c’est encore écrit dans les Constitutions). Personne n’est invité. Pas même la famille. Alors, des hôtes, encore moins !

    Mais, qu’importent les Constitutions ! Ce couple, de grande notoriété, et puisqu’ils sont des amis de la prieure générale, avait donc été considéré comme membre de la Famille monastique de Bethléem, puisqu’elle leur permit, en sa grande bonté, d’y participer.

    Un amour absolu ?… Pourquoi pas. Surtout quand les Constitutions sont comme un annuaire téléphonique qu’on lit dans les toilettes un jour de désert.

    En attendant, n’oublions pas les parents de la soeur qui n’étaient pas présents, eux ! Mais évidemment, à part donner leur fille à Dieu, ils ne pouvaient rien donner de plus concrètement à Bethléem, car la famille était assez simple.

    Pour sûr, selon ce qu’on apporte à Bethléem, « l’amour absolu » est à géométrie variable.

    Quant à l’évêque, après nous avoir donné la communion, il a été conduit par la prieure, pour donner la communion à ce couple. C’était aussi la volonté, à distance, de la prieure générale. L’évêque n’a, bien sûr, jamais su qu’ils étaient protestants.

    Pour ce qui est de la Colombe au-dessus de l’Autel, qui est logiquement un tabernacle, mais qui sert surtout de décoration, il est aussi parfois arrivé que l’on y garde bien le Saint Sacrement, sachant qu’Il était alors également et en même temps, dans le Tabernacle mural, situé 2 mètres à côté.

    Faut-il en rire ? Faut-il en pleurer ? Je ne sais plus !

    En attendant, cela fait partie de cette « spiritualité » si excessive et qui s’avoisine à une forme de superstition. Ici, je soulignerai les signes de croix de la petite soeur au chalumeau, (puisque tout le monde l’a vue) : un signe de croix avant de le mettre dans le four, un signe de croix avant de fermer la porte du four… éventuellement un signe de croix aussi à l’ouverture ? La caméra ne l’aura pas montré !

    Rajoutons encore les énormes rosaires de laine, portés à la ceinture ou égrainés à la main, et toute la quincaillerie des mille et un chapelets, dizainiers ; les canons de prières avec les 3000 noms de Jésus à dire quotidiennement…

    Quant à la clôture papale, en effet la plus stricte qui soit, il y aurait encore des pages à écrire dessus, puisqu’elle n’est tout simplement pas respectée !

    Ici, je pense par exemple à des jeunes qui viennent en retraite surtout après un premier mois évangélique, ou encore à quelques amies de la prieure générale qui, sans être moniales, vivent en clôture, Saint Sacrement en cellule. Et quand il n’y a personne d’extérieur à la communauté, se retrouvent parmi les soeurs en plein chœur pendant la liturgie, les spaciements, les rencontres fraternelles, les chapitres du samedi, bref, toute la vie des soeurs (hormis le travail communautaire et les coulpes) et ce, tout au long de l’année dans différents monastères.

    Voilà pour ce qui est de l’extérieur vers l’intérieur. Quant au mouvement de l’intérieur vers l’extérieur, il s’agit principalement des prieures et de leur cortège (car il faut bien toujours un petit cortège quelque part) entre autres, mais pas seulement, pour ces mois évangéliques, les audiences générales à Rome et tous les déplacements d’un pape…

    La clôture n’est tellement pas respectée que plus personne ne sait à l’intérieur, qu’elle est justement papale et ce qu’elle signifie !

    Hélas, l’Anonyme, trois fois hélas, je doute que ce que vous soulignez à juste titre soit bien compris. On a tellement perdu le « sensus fidei » que c’est au contraire tout ce décorum qui est vu comme si beau et si représentatif « d’un amour absolu »…

    Pour rajouter encore une remarque sur le documentaire : l’artisanat est pas mal mis en avant. Et il y aussi les ruches que l’on voit. Je crois qu’ici, il est nécessaire d’informer les lecteurs que ce sont les seules existantes dans tout Bethléem.

    Aussi, lorsqu’en France par exemple, vous achetez du miel des monastères, n’allez surtout pas imaginer qu’il s’agit de celui de Beth Gemal… En fait, c’est du miel acheté par bidons auprès d’apiculteurs. Les écoles de vie se chargent de stériliser des pots, de mettre le miel en pot et d’y coller « miel des monastères ».

    @ Justin, vous pensez, à juste titre, qu’elles auraient sûrement des choses à dire ces petites moniales filmées pour le documentaire.

    Il est bien là, le problème : elles n’ont plus rien à dire, car elles apprennent à n’être plus rien, à ne plus penser à partir de « leur propre fond peccamineux », pour laisser la Vierge penser en elles.

    Ça se retrouve dans tous les courriers envoyés aux familles : elles ne parlent plus jamais d’elles ! Ça n’est pas tant qu’elles ne le veulent pas, mais surtout qu’elles ne le peuvent plus.

    Je parle ici des soeurs qui ne sont ni responsables, ni "chouchoutes" du système : je dirais que 80 à 95% d’entre elles finissent par devenir l’ombre d’elles-même en un langage récurrent et formaté, jusque dans les expressions, (bien rendues, d’ailleurs !) : "C’est fou ! C’est fou ! c’est fou ! c’est complètement fou !"… (on l’entend au moment du spaciement des 5 soeurs : elles le disent en cœur. entre la scène des agneaux, et la conversation "hautement perchée" dans l’arbre.)

    Dans le parcours d’une personne normalement constituée qui rentre à Bethléem, il arrive un moment où elle se retrouve dissociée d’elle-même. Sa personne est scindée en deux. Pour arriver à tenir ainsi, il faut trouver quelque chose qui ait un sens, une cohérence. Qu’importent les mensonges ou la vérité, à partir du moment où on n’est plus rien pour Jésus et par Marie, ça donne du sens.

    Aussi, faut-il bien entendre cette parole de l’une d’elle à la fin du documentaire, qui exprime ce qu’est leur vie (ce sont elles les victimes !), parce que c’est aussi dans l’enseignement reçu : "L’Amour, c’est la joie de souffrir".

    Vous faites aussi mention de la vie de solitude dès le début comme étant une folie. Ce qui exact.

    Et dans le documentaire, on en voit une pour qui c’est effectivement le cas. Cela dit, depuis le temps qu’elle est postulante-novice, elle n’en est peut-être plus vraiment à « ses débuts », hélas !

    Évidemment, cela pose encore la question du discernement.

    Ah, mais non, j’oubliais la réponse-clé d’une autre soeur au début du film : il n’y a pas de recrutement à Bethléem puisque c’est le Seigneur qui est le DRH !

    Donc, tout va bien : Alleluia ! Il ne s’agit pas d’ivraie, mais bien d’ivresse, n’est-ce pas Gus ? On touche presque au paradis !!!

  • colère 8 avril 2015 18:11

    Luciole, Que de conseils Luciole………D’après toutes vos déclarations, vous vous savez avec Dieu ce qu’il y a dans le cœur des hommes et des femmes que vous accusez !

    Allez, Adieu…….

  • Luciole 8 avril 2015 10:46

    Colère, je voudrais vous rappeler que la colère est l’un des sept péchés capitaux. Si l’on ne choisit pas de ressentir ou non une émotion, on choisit de se laisser guider par elle et de lui donner libre cours.

    Dans votre dernier message vous allez jusqu’à supposer quelles pourraient-être les paroles de Jésus au jour du jugement dernier. Avez-vous conscience que par ce procédé, vous mettez vos propres jugements dans sa bouche, malgré une tentative maladroite d’édulcorer la formule ? Vous vous mettez à la place de Jésus, le jour du jugement dernier, pour entre autres choses, reprocher à d’autres d’écrire un message un vendredi ou un samedi saint. Est-ce que vous réalisez la disproportion entre votre prétention mal déguisée de deviner les paroles de Jésus et cette peccadille ?

    Laissez à Dieu le jugement, c’est à lui que cela revient. Contrairement à vous, Dieu sait ce qui se passe dans le cœur de l’homme, il sait quelles sont les intentions et les dispositions réelles de vos interlocuteurs.

    Vous défendez bec et ongles un homme que vous avouez n’avoir jamais rencontré et ne connaître que par le biais de ces écrits, des accusations de personnes qui l’ont connu personnellement. Et vous le faites sur la base du contenu de son enseignement. Vous rendez-vous compte du caractère irrationnelle de votre démarche ? Du fait que vous idéalisez un simple mortel, que vous le placez sur un piédestal en dépit du bon sens et en dépit des enseignements bibliques ? Votre vénération pour ce personnage vous rend à ce point agressive qu’on se demande comment vous pouvez vous réclamer de l’évangile pour le faire.

    La majorité de ceux qui interviennent ici ont pour premier souci la santé physique et mentale comme l’épanouissement spirituel de personnes qui se sont, de bonne foi, engagées dans des mouvements déviants. Il n’y a aucun mépris ni aucun jugement à l’égard de ces personnes. J’ai été autrefois l’une de ces personnes, je vous le rappelle.

    J’assume pleinement les termes manque de (re)tenue comme ceux de gourmandise spirituelle et j’y vois, tout comme Alexandre, un signe de détresse, un cri silencieux. Ce n’est pas du mépris, c’est de l’inquiétude vis à vis de personnes qui cherchent Dieu sincèrement et que des personnes mal éclairées ont dévoyées.

    Quant à la pitié, je vous rappelle que la bible la décrit comme un retournement d’entrailles, un mouvement viscéral, quelque chose qui prend au ventre. Là où il n’y a plus de pitié, comment pourrait-il y avoir de la compassion ? Jésus lui-même a eu pitié et nous ne pourrions pas en faire de même ?

    Tâchez de prendre distance avec vos élans passionnels, il ne peut en résulter rien de bon et vous y perdez en crédit.

  • colère 7 avril 2015 18:32

    Manothe, Effectvement pour l’instant la communication semble etre coupée entre les soeurs et vous. Je ne me permetrais certainement pas de vous donner des conseils car je ne connais pas votre parcours et je pense que dans les moments pénibles que vous vivez « les ya qu’à faut qu’on » sont encore plus difficiles à supporter…….Votre accompagnateur spirituel certainement sera plus à même de vous aider. Je ne suis pas indifférente à ce que vous vivez et je le porte dans ma prière. A tous les accusateurs de ce site. Je sais maintenant ce que veut dire « dialogue de sourd » donc je m’en retire et vous laisse entre vous. Au jour du jugement lorsque vous appelerez le Seigneur , j’espère qu’il ne vous dira pas : Allez vous en loin de moi, je ne vous embrasserai pas car dans mes étreintes vous ne verrez que des tentatves d’attouchements sexuels comme vous l’avez fait avec le père Marie-Dominique PHILIPPE. J’espère qu’il ne vous dira pas : Allez vous en loin de moi. Laissez moi avec mes épouses. Elles ont vénéré ma Croix en lui donnant des baisers. Vous avez méprisé ce geste vous avez eu « pitié d’elles »en trouvant cela peu convenable disant qu’elles manquaient de « retenu ». Et vous n’avez pas attendu la fin du grand silence du vendredi et du samedi saint pour l’écrire fébrilement sur ce site. Et bien maintenant je vous le dis, restez dans votre infinie solitude, loin de toute amitié, car je ne vous connais pas.

  • Dominique 7 avril 2015 16:54

    @l’anonyme : De mieux en mieux. Merci à vous.

    Pas d’adhésion personnelle donc pour des juifs messianiques et des protestants à qui la communion est donnée, sans choix ni baptême, selon deux adages connus à Bethléem « nous sommes ce que nous mangeons » et « inutile de comprendre ».

    Celles qui disent qu’il faut « avoir la tête coupée comme Jean Baptiste » en font vraiment à leur tête.

  • Barbara 7 avril 2015 16:43

    @Dominique,

    Votre post du 1er avril 2015 : « La croix est la légère tribulation d’un moment qui nous prépare une masse éternelle de gloire. » C’est une référence à Saint-Paul : "Un moment de légère affliction produit pour nous au delà de toute mesure un poids éternel de gloire" (2 Cor 4.17). Il me semble que là, on ne peut pas reprocher à une sœur prieure de se référer à Saint-Paul, et que ce que dit Saint-Paul est très clair …

  • Pascale 6 avril 2015 21:34

    L’Anonyme, si vous voulez je peux vous envoyer la vidéo par « wetransfert », il suffit de me laisser une adresse mail. Je l’ai extraite sur youtube. Ce serait peut-être bien que vous puissiez la voir afin de la commenter…

  • L’Anonyme 6 avril 2015 20:48

    Ce message est dedié à Gus.

    « Un Amour Absolu » n’est pas disponible en mon pays donc je ne peux pas commenter. Mais en ces jours il a été disponible pour tous dans l’Église des belles liturgies marquées par une solennelle et sobre beauté, enveloppées du sens du sacré. C’est ce que j’ai pu vivre en mon diocèse. Par contraste il m’est venu à la mémoire des choses que j’ai vécu à Bethléem et il me semble bien vous les partager car il s’agit bien de l’essentiel et le Paradis n’est pas où certains le croient.

    Un Amour Absolu ?

    Un jour à Bet Gemal au moment de la communion, quand les soeurs forment le cercle de communion, tout d’un coup sont apparus des juifs messianiques, amis de la prieure générale, qui intègrent aussi ce cercle comme s’ils étaient des soeurs. Ce que veut dire qu’on est allé les chercher près des hôtes à la tribune et on les a ramenés près des soeurs. Pour quoi faire ? Pour leur donner la Sainte Communion ! À eux qui ne croient pas aux sacrements de l’Église et qui, au moment même où le frère aumônier leur presentait le Corps du Christ ils hochaient la tête. Le frère a dû insister et alors ils ont reçu le Corps de Jésus et ils ont communié. C’était un Jeudi Saint. Ils ont communié aussi d’autres fois toujours sous l’insistance de la prieure générale. De la même façon qu’on donnait la Sainte Communion à des protestants qui ne croient pas aux sacrements catholiques et qui ne s’attendaient pas à cela.

    Un Amour Absolu ?

    On a fait des liturgies où on donnait une place aux juïfs messianiques ; ils distribuaient aux soeurs à la fin de l’Eucharistie le pain bénit, exactement comme si c’était une deuxième communion, et nous étions obligées de le manger tout de suite, alors qu’on venait de communier, pour faire bon accueil.

    On les a mis à l’autel, comme si c’étaient des prêtres, pour qu’ils chantent la bénédiction des lévites.

    On les a mit à la table avec les soeurs au réfectoire du monastère pour partager un repas de shabbat. (Il s’agit de la clotûre papal, la plus stricte)

    Un Amour Absolu ?

    Plus d’une fois on a fait simulation de la Présence Eucharistique dans les tabernacles alors qu’il n’y avait rien dedans ! Il y eu même un monastère où il y avait l’indication pour les hôtes que le Saint Sacrement était dans la Colombe qui est au-dessus de l’autel et il n’y était pas !

    Un Amour Absolu ?

    La nuit de Pâques on fait un énorme feu pascal à Bet Gemal car on veut donner de l’importance aux signes. On fait une grande bénédiction du feu avec des grands gestes à tel point que le rite devient plus spetaculaire que liturgique. Puis on prépare, allume et bénit le cierge pascal. La petite lumière du cierge est bien peu de chose comparée au grand feu allumé. Et cela est signe aussi. Mais la prieure générale trouve qu’il faut changer cela et alors qu’est-ce qu’on fait ? On prépare bien discrètement un récipient avec du querosene on le met au sommet du cierge et nous voilà une flemme vigoureuse et grande et lors du cortège vers l’Église au lieu de suivre la lumière du cierge pascal ou suit un artifice humain.

    Un Amour Absolu ?

    La prieure générale ne venait à la messe de la communauté que de temps à autres. Elle avait des « messes privées » en sa cellule célébrées soit par des frères prêtres soit par des prêtres amis. Ces « messes à caractère intime » pouvaient être le moment de célebrer selon le « rite personnel » du célebrant ou la dernière créativitée de la prieure générale où il était plus question de réunion familiale que de messe catholique. Y participer était vu comme un très grand et spécial privilège

    Un Amour Absolu ?

    Il y a des bénédictions avec de l’eau bénite au début de la messe le Dimanche. On prépare une grande cuve avec de l’eau, le prêtre la bénie et puis chaque soeur reçoit une aspersion d’eau. Que fait-on après à toute cette eau bénie ? On la jette ! Et la prochaine semaine on recomence et on bénit à nouveau une autre grande cuve d’eau…

    Il y aurait encore à parler d’autres abus et profanations au Très Saint Sacrement, des abus de toute sorte lors de la Liturgie mais c’est trop en nombre et en tristesse et ces jours sont de joie.

    Quand on manipule ainsi les choses très saintes on comprend le peu d’importance qu’on donne à Dieu. On est à côté de l’essentiel et bien loin du Paradis.

    Il faut se demander : Comment on est arrivé jusque-là ? Et si on est arrivé jusque-là, jusqu’où on peut aller ?

    Nous célébrons la victoire du Christ sur la mort. Bientôt seront vaincus les mensonges de Bethléem. Alleluia !

  • Gus 6 avril 2015 17:17

    Lucille milite désormais pour la création d’un CHSCT chez les petites sœurs. Il y a tellement d’autres raisons de s’engager et de militer !!!

  • Luciole 6 avril 2015 14:56

    Vous verrez sur ce diaporama des Chartreux en vêtements de travail, les images parlent d’elles-mêmes : http://www.chartreux.org/fr/moines/diaporama-moine-travail.php

  • Luciole 6 avril 2015 14:39

    En effet, elle porte des manchettes, et je veux bien vous croire quand vous dites qu’il s’agit d’un scapulaire de travail. Seulement manipuler un chalumeau allumé avec un capuchon rabattu sur la tête et des pans de scapulaire laissés ballants, c’est totalement irresponsable.

  • 6 avril 2015 08:23

    Juste pour dire que les soeurs ne travaillent pas en habit de chœur. Ce n’est pas leur manteau qu’elles portent mais leur scapulaire de travail. Ce n’est pas la même chose même si à première vue ça lui ressemble. Le scapulaire est sans manche. Et la soeur qui travaille au four de cuisson de la poterie porte en plus des manchettes. Que les soeurs soient en cuisine ou au four à poterie, ou au jardin, elles ont toutes leur scapulaire de travail….

  • Rénato 5 avril 2015 18:01

    « Elles trouvaient scandaleux qu’une caméra puissent entrer dans la cloture et violer l’intimité d’un moine dans sa cellule et ne se cachaient pas pour discréditer le film de Groening. Il faut croire que les temps ont bien changé depuis. »

    Que ce soit à Bethléem ou ailleurs, on aime bien dire que c’est la première fois que la caméra pénètre… Il y eut des tournages à la Chartreuse de Portes et Sélignac (1985 - 88)

    Extrait : https://www.youtube.com/watch?v=zwjZoTJqKDo

    Mais bon, sur ce plan, ces choses me paraissent un détail. Le point de vue d’alexandrius me paraît quelque peu excessif. Bethléem doit se réformer, c’est certain… je ne vois pas en quoi nous serions légitime pour appeler à sa dissolution ou je ne sais quoi.

  • Martin 5 avril 2015 09:08

    Pour contacter Arte : aller sur le site arte.fr En bas de la page on trouve « téléspectateur : contact » C’est très simple et la chaine vous répond. N’hésitez pas !

  • Santamaria 5 avril 2015 08:12

    Avec ce film la SARL bethleem machine à recruter va exploser ses effectifs. Les candidates au mois évangéliques seront nombreuses cet été avides de toucher au paradis comme Gus le dit si bien. Quand le film « le grand silence » sur les chartreux est sortie je me rapelle les soeurs disant le sentiment que cela leur procurait. Elles trouvaient scandaleux qu’une caméra puissent entrer dans la cloture et violer l’intimité d’un moine dans sa cellule et ne se cachaient pas pour discréditer le film de Groening. Il faut croire que les temps ont bien changé depuis.

  • Gus 4 avril 2015 23:26

    Vous êtes vraiment des peine-à-jouir ! Ce film est une réponse tellement limpide à tout ce qui peut se dire sur ce blog. Vous êtes tellement convaincus de défendre une cause juste que vous passez à coté de l’essentiel : à Bethleem on touche presque au Paradis. Je suis désolé pour vous, mais désormais avec ce film, ça se voit et ça va se savoir !

  • alexandre 4 avril 2015 20:05

    Luciole : je suis 100% d’accord avec votre écrit !!! dans tous les monastères du monde quand on fait des travaux on est mal habillé, en bleu de travail, avec un fichu, pas « blanc immaculé » etc… et les manches retroussées et pas en habit de chœur !!!

    Complètement irréel… , artificiel… mensonger…

    Quand à votre dernier paragraphe 200% d’accord, j’étais vraiment choqué par la manière dont la sœur s’allonge presque sur cet immense crucifix… un gros malaise… Je me dis quelle solitude affective de devoir poser des gestes si affectifs et « langoureux » sur des morceaux de bois, des statuts, cela me fait de la peine…

    Vraiment qu’est-ce qui a pris à arte de diffuser cette mascarade : ou bien mettre ceci est une montage, un film mais pas la réalité… Il faudrait peut-être quand même demander à la chaine des explications… pourquoi participe-t-elle à cette « propagande » digne de l’union soviétique ?

  • Justin 4 avril 2015 20:00

    Bonjour,

    J’ai regardé ce documentaire. Il se fait que je suis allé chez les soeurs de Bethléem en tant que retraitant à plusieurs reprises. En fait, le reportage donne bien l’image que l’on en a lorsque l’on séjourne dans un monastère de Bethléem. J’ai tout de même baillé une fois… trois baillements eussent été rédhibitoires. :) C’est effectivement une succession de diapositives, jolies à regarder. Mais, il me semble que l’on ne dépasse guère cette vision esthétique. C’est dommage. Car j’imagine tout de même qu’elles ont des choses à dire ces moniales. Je conseillerais à qui voudait appréhender la vie monastique de moniales de se rendre dans un monastère orthodoxe. Il en existe plusieurs en France, de tradition russe ou grecque. C’est en ayant la connaissance d’un autre cadre, d’une autre façon de vivre la foi chrétienne au quotidien que l’on peut commencer de s’interroger. Prendre un peu de distance. J’ai tout de même versé ma petite larme à la fin parce que j’ai senti une sincérité chez ces moniales même si je crois tout à fait ce qui se dit ici, côté victimes. Je crois que ce dont elles ont besoin, c’est de sortir de ce carcan de l’esthétisme et d’être très sérieusement « managées » par des anciens qui connaissent bien la vie monastique et ses dangers. Et puis la solitude en cellule, dès l’arrivée, est une folie. Je crois que c’est déjà le premier point à reconsidérer.

  • Luciole 4 avril 2015 17:56

    Oups, j’ai oublié d’indiquer mon pseudo. Le commentaire sur le bel album photos décousu et l’absence de retenue est de Luciole ;)

  • 4 avril 2015 15:10

    Passons sur le fait que ce bel album photo est totalement décousu et manque de structure (les plans très esthétiques se suivent les uns après les autres sans aucune logique).

    Le profane n’y verra sans doute que du feu. Mais quand on a passé 20 ans dans la vie religieuse, pas mal d’attitudes posent question. Il y a un évident déballage, tartinage, absence de pudeur qu’on ne retrouve même pas dans les instituts nés dans la mouvance du renouveau charismatique.

    Et puis il y a de ces détails : balayer sans trousser son habit, manger sans retrousser ses manches, … quand j’ai vu la petite sœur avec ce chalumeau allumé en main alors qu’elle portait l’habit comme si elle se trouvait au chœur, j’ai eu peur qu’elle n’y mette le feu.

    Quelle que soit la spiritualité de l’ordre ou de la congrégation, la vie religieuse ne consiste pas à allumer des petits lumignons un peu partout, à se cramponner à son chapelet, à s’agripper à sa stalle, à se contorsionner en prenant un air béat, … Et quand on vénère une icône ou la croix, on le fait avec retenue, pas avec la langueur avec laquelle on roule une pelle à son petit copain. Désolée d’être aussi crue, mais il y a des attitudes dans ce film qui me hérissent le poil.

  • alexandre 4 avril 2015 12:08

    Le documentaire semble être un « film » et non quelque chose de réel, on voit que tout est monté, programmé… aucune ratée, aucun fou rire, aucun faux pas… ce n’est pas la vie ça…

    La discussion « dans l’arbre » semble complètement artificielle : comme dans les témoignages on s’aperçoit que les sœurs n’ont pas le droit de parler d’elle, l’une dit parlons de « la Joie » et en fait tout de suite au lieu de parler vraiment de la joie elles embrayent sur la souffrance de l’enfantement (il y a maintenant l’accouchement sans douleur et les péridurales :) !) rien sur la joie en fait, on sent leur souffrance là-dedans et rien de personnel. C’est ce que disent les témoignages, on n’a pas le droit de parler de soi !!

    La lecture au repas bien choisie aussi pour complètement décoller de la réalité, des sœurs qui prient à voix hautes, des bougies en excès, un coucher de soleil : trop c’est trop, cela fait irréel. On a l’impression qu’elles osent à peine manger…

    Ces vêtements blancs immaculé dans un pays chaud, avec la poussière et les travaux…

    Enfin, tout a été choisi pour donner un décorum beaucoup trop « parfait » : combien de sœurs sous antidépresseurs là dedans… de personnes complètement perdues dont la personnalité est comme dissoutes…

    Quand l’Eglise mettra-t-elle fin à cette mascarade morbide pour redonner leurs libertés intérieures à des centaines de personnes… ?

    On me dit que la polyphonie n’est pas de mise mais que là il y a des beaux chants à plusieurs voix pour le film !!!

  • Dominique 3 avril 2015 23:24

    Oui, @Manothe, la volonté de récupérer les polycopiés d’une sœur, quand elle partait de Bethléem, traduit la difficulté majeure de cette communauté à accueillir le regard de l’autre.

    @colère, ce n’est pas une question d’amour ou de désamour d’une spiritualité. Cela ne m’intéresse pas les notes à l’émotionnel : j’aime, je n’aime pas. Bethléem n’est pas dans les clous, et maintenant tous ceux qui veulent le savoir le savent. C’était l’essentiel.

  • Tatiana 3 avril 2015 21:20

    Bethléem et cette vie foudroyante où l’amour, le don gratuit, absolu et radical de soi dans le dénuement de la prière silencieuse et toute cachée se vivent de manière tellement simple et maximaliste.

    C’est certainement cela qui ressortira du documentaire en ce Vendredi Saint.

    Je trouvais ça très édifiant moi aussi. Alors je peux comprendre que d’aucun trouveront tout cela très beau, cette beauté unique de Bethléem qui prophétise une humanité nouvelle en train d’advenir en ces temps qui sont les derniers

    Merci à vous, l’Anonyme, d’avoir osé rappeler la mise en scène de cette comédie humaine… et cette tartufferie qu’est Bethléem : vie « cloîtrée » ? pffff !, prière silencieuse d’adoration du Seigneur ? re pffff !

    En fait, il s’agit surtout pour Bethléem « d’un amour absolu de soi » :

    Je cite, la prieure générale : "L’Eglise la plus contemplative, nous, Bethléem, qui vit dans la Trinité, est un signe universel d’unité".

    Ou encore : Noyés au milieu d’une foule immense, je nous ai vus comme des petites colombes blanches dont l’Eglise a besoin pour la réenfanter, comme Jésus a eu besoin du petit âne le Jeudi Saint.

    Rien que ça !

    En attendant, n’oublions pas que, non loin du monastère de Bet Gemal où la "nouvelle attachée de presse de Bethléem" et soeur d’une des soeurs s’y trouvant, il existe pourtant d’autres soeurs : celles qui sont loin d’aller bien…

    Je doute que la caméra aura été se balader jusque là-bas. Je doute que l’attachée de presse se soit aussi intéressée à elles pour montrer la réalité de Bethléem. Ces pauvres pauvres femmes sont certainement moins jolies à montrer. Pourtant elles sont bien réelles ! Et elles sont le « fruit » du système de cette entreprise à fabriquer et inventer des vocations et de cette espèce de spritiualité marialo-trinitairo-saint bruno, qui n’a en fait, rien de catholique.

    Mais non : il vaut mieux continuer à briquer la jolie vitrine, rester à la superficie. C’est tellement plus rassurant, n’est-ce pas, de vouloir croire en cette beauté ?

    A n’en pas douter, chacun y trouve son intérêt : aussi bien la "chargée de communication" que Bethléem qui redore son blason,

    Et puis, ça aussi c’est beau : les petits privilèges et avantages intérieurs : de longs moments en famille, passés là-bas… Il n’y a qu’à se souvenir de "ma petite soeur", où on entendait la mère dire au groupe de pèlerins touristes, que tout la famille venait à Bet Gemal voir leur fille, soeur et tante 2 semaines par an…

    Selon les Constitutions, une famille ne peut venir qu’une semaine par an. Mais bon, comme les Constitutions sont aussi en certains points, vécues de manière optionnelle et/ou « à la tête du client », rien de surprenant en soi !

    Reste que ce documentaire qui passe sur Arte ce Vendredi Saint (c’est évidemment un choix de la chaîne), est encore assez significatif de l’orgueil prégnant Bethléem, ainsi que de ses incohérences et de son narcissisme.

    Si Bethléem était à ce point voué à l’Adoration silencieuse du Seigneur, alors, elles auraient pu demander à ce que la diffusion se fasse un autre jour, non…au risque de n’être d’ailleurs jamais diffusé ? N’est-ce pas cela aussi le « renoncement à soi par choix de préférence de Dieu » ?

  • alexandre 1er avril 2015 16:57

    Colère : secte = liberté de la personne aliénée

    Relisez les témoignages, tous, et revenez nous dire si vous pensez qu’à Bethléem les personnes sont respectées et libres

    Juste un exemple les « cahiers de la sainte Vierge » = une atteinte grave et profonde à la personne à sa liberté, à son for interne…

    Pour vous aidez dans votre réflexion appuyez-vous aussi sur les critères objectifs établis dans le cas de phénomènes sectaires, je crois que sur ce site il y a un lien là dessus.

    Il faut garder l’objectivité et non défendre à tout prix sans utiliser sa raison et son jugement (c’est là où l’on perd sa liberté, quand on utilise uniquement sa subjectivité) : Pour moi il n’y a pas photo, les témoignages concordes tous : Bethléem est une communauté sectaire, demander à des personnes qui sont dans les associations de lutte contre les phénomènes sectaires de lire ces témoignages et recueillez leurs avis… Il y a un moment où il faut regarder les choses en face… et de manière objective… Ce n’est pas une question « d’opinion personnelle propre »

  • Manothe 1er avril 2015 15:13

    À Colère

    Vous savez, j’ai essayé d’avoir un échange avec mes responsables pour avoir des réponses claires sur des événements importants voir même graves qui m’étaient survenus au monastère. On a détourné la question et par la suite on m’a détourné de ces questions. Tout cela pendant que je me trouvais au monastère. Pas très longtemps après ma sortie, j’ai eu besoin d’aide vraiment très sérieusement de leur part : elles ont refusée. Je sais que je ne demandais pas la Lune.

    Après du recul, et aussi quelques recherches personnelles pour trouver des réponses à ces dites questions, d’autres très importantes ce sont ajoutées. Mon rêve, à ce qui a trait aux sœurs de Bethleem, serait d’avoir une vraie rencontre sans détour et de vraies réponses à mes questions. Si vous êtes en mesure de m’aider pour que cette rencontre vraie puisse se faire… J’ai essayé très sincèrement. Elles doivent maintenant savoir qu’il y a une réconciliation ouverte de ma part car elles savent ce qui est écrit sur ce site, alors j’attends leur réponse. J’ai assez de dignité pour ne pas me prosterner devant elles pour recevoir une réponse. La balle est dans leur camps. Je ne force personne.

    Dominique

    Je me souviens des paroles extrêmement fortes utilisées durant les homélies par les responsables surtout de la prieuré générale en charge. Ces homélies nous donnaient la poussée pour continuer à vivre de cette vie. Nous avions besoin de ces paroles pour continuer… Ces paroles étaient démesurées pour des personne si démunies et vulnérables (et nous l’étions autant que les gens du monde) que nous étions, il fallait être faite très forte pour avoir le gros bon sens de leur discernement. Ce qui dérange vraiment ici, pourquoi tenir tant à garder secrètes toutes ces homélies ? Pourquoi était-il défendu de les montrer à des prêtres très consciencieux de l’Eglise ? Cela démontre un secret trop bien caché, quand on est bien avec ses idées et ce que l’on montre à ses enfants, on a rien à cacher avec autant de férocité. Je comprend que l’on peut avoir une certaine réserve mais un absolu secret et une défense féroce que d’autres à l’extérieur du monastère puisé lire les homélies… Il faut se poser de sérieuses questions.

    Je dois vous laisser à plus tard

  • colère 1er avril 2015 12:48

    Dominique, J’ai bien compris que vous n’aimez pas la spirituaité des soeurs de Bethléem , ce qui est votre droit , personne ne vous demande de la partager.Mais est ce une raison pour la traiter de secte ? D’autre part vous reprenez une declaration qui est peut etre tout simplement une boutade ou une plaisanterie’secte du paradis" Pour ma part un certain discours de l’Eglise sur la souffrance et sur la Croix m’a toujours fait frémir…..et cela par des propos de chrétiens mystiques trés différents contemporains ou non. Il m’a par exemple fallu du temps pour comprendre les paroles de st Pierre « Par ses souffrances nous sommes guéris » ou la lettre aux hébreux. Donc je pense qu’il est difficile de baser votre argumentation sur les propos tenus autour de la Croix. Nous avons le droit de ne pas etre d’accord sur ces questions là et cela m’arrive souvent avec des amis chrétiens ce n’est pas pour cela que je les accuse ou qu’ils m’accusent…. La Croix heurte beaucoup notre sensibilité c’est pour cela qu’il faut prendre le temps d’en parler en profondeur avec les personnes qui ont eu ces propos pour comprendre vraiment le sens de ces paroles. Le fait qu’elles soient ainsi retirer de leur contexte et semblent trier par vos soins pour étayer votre argumentation ne me convainct pas dans l’idée que c’est une secte.

  • alexandre 1er avril 2015 12:03

    Bien d’accord avec vous Dominique, ce que vous dits sonne juste et là on est aux antipodes de Marthe Robin dont le bon sens était tout en équilibre humain et « dans la vie » avec humour et simplicité. Pauvres sœurs de Béthléem …

  • Tomas 1er avril 2015 11:45

    Dominique

    Êtes vous à la chasse des sorcières ? On n’est plus à ce temps là.

  • Dominique 1er avril 2015 09:46

    Sœur Marie parlait de Bethléem comme de la « secte du Paradis ». Pas moi.

    Celui qui aime les sources, pour apprendre et pour connaître la vérité, y retourne.

    Contribuer au questionnement sur une institution par obéissance au « qu’as tu fait de ton frère ? », en inscrivant les témoignages dans une histoire collective, est une démarche.

    Pour le conditionnement, je ne suis pas d’accord avec Tomas. Il y a des conditionnements librement consentis, d’autres pas.

    Passer de la théorie de « l’être liturgique » à celle de « l’être dogmatique » parce que Bethléem, à un moment donné, devait soudain devenir « l’Eglise dogmatique » fait partie des multiples évolutions qui ont perturbé plus d’une personne.

    Quand on croit vraiment détenir des trésors inspirés par la Vierge, ils se partagent et ne se gardent pas pour soi. Voilà pourquoi ces trésors de documents, fort heureusement offerts à notre discernement, méritent d’être connus.

    Certains ont décidé de mettre témoignage contre témoignage, en ne faisant pas figurer le témoignage initial de Fabio sur leur site et en y empêchant aussi le dialogue, fût-il de confrontation. Où est l’éthique de la discussion ? Nous sommes dans le « à prendre » ou « à laisser » qui ne favorise pas la lumière sur des faits et sur la pensée qui les sous-tend.

    Ce qui m’intéresse est le fond du fond. Prendre le temps d’entrer dans la pensée bethléemique conduit tout naturellement à s’interroger fortement sur le respect du Droit Canon, sur le respect des consciences, sur le mépris de l’humain assimilé systématiquement à Satan, sur la manière d’anticiper au forceps sur le Ciel, pour citer des points déjà évoqués.

    Il y a des conditionnements que l’Eglise n’admet pas. Ce n’est pas moi qui le dis. C’est l’Eglise. Il est des « tout sourire » qui masquent des larmes et des RI (résurrection illico) qui mettent le couvercle sur la Vie tout simplement.

    « Porter sa croix, c’est se considérer comme un condamné à mort », disait donc cette prieure à ses sœurs. Une autre, qui fut son assistante avant de devenir prieure elle même, disait aux sœurs que « la croix est la légère tribulation d’un moment qui nous prépare une masse éternelle de gloire. »

    Bien sûr, il est important de relier tous les enseignements à Bethléem. Ils se ressemblent. Pour qui a vu des condamnés, par une maladie incurable par exemple, la croix n’est pas « une légère tribulation d’un moment ». C’est vraiment mentir sur Jésus que de parler de « légère tribulation d’un moment » pour la Croix, se mentir à soi même et mentir aux autres que de présenter ainsi la Vie, avec joies mais peines aussi. Et pour qui aime la Vie, aucune personne, fût-elle « condamnée » par la croix qu’elle porte, ne peut s’envisager comme « condamné à mort ». Quelle vision mortifère de la vie !

    Quant à « la masse de gloire », par ancrage paysan, j’ai envie de dire qu’il y a un temps pour les semailles et un temps pour la récolte. La « masse éternelle de gloire » obtenue grâce à « la légère tribulation d’un moment », qui en juge ? ? ?

    Ayant vu trop de gens mépriser leurs modestes proches, chrétiens ou pas, vraiment ni mieux ni pire que d’autres, pour avoir cru découvrir, eux, le « nec plus ultra » de la manière de vivre, de manger, de boire, de dormir, de converser, de prier, de respirer, sans penser et sans panser, parce que la prieure pense pour vous et que Marie panserait tout sans l’entremise humaine du soin, je demande à voir où est l’orgueil et l’incompréhension de ce que vivre peut vouloir dire.

    Quand on se réclame de Marthe Robin, ce qui est le cas de Bethléem, on n’est pas pour autant Marthe Robin. Elle était paysanne et de bon sens. Elle ne se rendait ni intouchable ni inaccessible.

  • colère 31 mars 2015 20:29

    Dominique, en quoi ces citations vous paraissent elles sectaires ? Vous n’avez peut être pas la même sensibilité religieuse que les soeurs qui ont fait ces déclarations mais sont elles pour cela des manipulatrices, des gourous….? Comment avez vous eu ces documents si ils sont à ce point secret défense ?

  • Tomas 31 mars 2015 20:22

    Dominique

    Il y a le danger de retirer des paroles de son contexte et leur donner un sens qui n’est pas celui qu’il avait à son origine.

    Tous les saints qu’aujourd’hui vivent sur la terre s’efforcent par Amour et dans la force de l’Amour de prier n’importe en quel condicionement. C’est une chose bonne et sainte et désirable.

    Par certains de vos commentaires il me semble comprendre pourquoi on ne met pas les textes de Bethléem à disposition de tous. D’abord parce qu’il y a des curiosités maisaines et puis parce que certains ne les comprendraient pas et iraient faire des dégats avec.

  • colère 31 mars 2015 19:10

    Chère Manothe, Votre message me touche beaucoup et merci de votre confiance. Oui je pense que parler avec les soeurs de Bethléem , leur exprimer ce que vous ressentez ce que vous considérez peut être comme injuste ou inacceptable peut etre une bonne chose. Personnellement c’est ce qui m’a aidée lorsque j’ai quitté la congrégation où j’ai vécu plusieurs années. Je ne connais pas de personnes qui aient quitter 1 communauté dans laquelle elle pensait pouvoir répondre à l’amour de Dieu en donnant tout, qui ne se sentent anéanties, perdues et parfois en colère…… Je ne connais pas les soeurs de Bethléem , je ne sais pas quoi penser de ces témoignages. Je pense que seule la confrontation con crête avec cette communauté peut éclairer. je suis amie avec 1 certain nombre de personnes lourdement accusées dans ce blog( l’une d’entre elles m’a énormément aidée). Je suis donc très septique sur la démarche de ce site et il me semble qu’elle est essentiellement à charge contre un certain nombre de communautés( mais je ne remets pas en cause les intentions de leurs auteurs). Ce qui est important c’est que vous vous en sortiez que vous retrouviez le goût du Vivant, n’est ce pas cela notre première vocation ? Donc si cela passe pour vous par parler à ces soeurs, par leur faire tous les reproches que vous avez sur le cœur pourquoi ne pas le faire ?. Ce qui m’inquiète c’est que vous me dites que « vous en rêvez » comme si vous pensiez qu’en fait cela n’est pas réalisable ? Vous ont elles refusé cela ? Je me confie à votre prière et vous porte dans la mienne. Bien fraternellement

  • Dominique 31 mars 2015 18:10

    Que ceux qui regarderont le film se souviennent des propos d’une prieure, dont il semble qu’elle ne fut pas d’une douceur virginale : « Porter sa croix, c’est se considérer comme un condamné à mort. »

    Qu’ils se souviennent de l’interprétation de « bienheureux les artisans de paix » par une sœur enseignante : « vive l’unité de Bethléem car au Ciel il n’y aura qu’une seule famille. »

    Qu’ils se souviennent de sr Marie, heureuse de qualifier Bethléem de « secte du Paradis », tandis que des sœurs croupissaient dans leur cellule envahie par des souris mortes.

    Qu’ils se souviennent que sr Marie disait aux sœurs qu’elles devaient « tendre vers la prière dans n’importe quel conditionnement ».

    Qu’ils se souviennent enfin de l’injonction aux sœurs de n’exprimer aucune peine à leur confesseur, à l’accueil et à leurs familles.

    Ce ne sont pas des sœurs ayant quitté qui me l’ont dit, sauf pour les souris. C’est écrit noir sur blanc dans des documents de Bethléem. Et vous savez que tout polycopié en provenance de Bethléem ne doit toujours pas en sortir. Ne partage-t-on pas ses trouvailles au Paradis ?

  • Manothe 31 mars 2015 14:27

    Bonjour Colère, je pense que vous avez raison de retourner à la prière. Je pense que vous avez de bonnes intentions et je crois que vous souffrez à travers votre colère. C’est tout à fait légitime d’être boulversé lorsque quelqu’un que l’on aime est placé dans une situation de contradiction. Je vous comprends. Aujourd’hui dans notre entourage qui n’a pas connu quelqu’un un jour qui se trouve dans une situation de contradiction innaceptable ? Aujourd’hui dans notre monde il faut vérifier, prier très fort avec un cœur ouvert en essayant de mettre de côté ce que l’on perçoit de la contradiction et demander à Dieu de nous montrer la vérité. C’est ce que j’essaie de faire vraiment par bonne intention car j’avoue que pour Bethleem il est douloureux de faire la part des choses.

    À mon accompagnateur spirituel je lui ai demandé de venir lire sur le site. À ma famille aussi je vais le leur demander pour qu’il puisse faire leur idée. On ne peut obliger personne à croire ce qui est écrit dans les témoignages. Si vous ne les croyez pas, vous n’êtes pas dans l’obligation.

    Je vous fais une confidence Colère : j’aurais le rêve qu’un jour je puisse avoir un dialogue vrai de ce que j’ai vécu à Bethleem avec les responsables de Bethleem. Ce n’est pas un règlement de compte, c’est trop important ce qui s’est passé !Pourtant je suis une personne discrète ! Mon histoire est assez importante pour que je reçoive des réponses. Cela me met en colère. Colère interieure que je contrôle et qui ne me rend pas agressive.Mais une colère legitime. Je confie cela à vos prières. J’ai confiance en vous.

  • colère 31 mars 2015 08:01

    Alexandre, les échanges sur blog ont aussi des limites car nous nous répondions sans forcément avoir la totalité du message de l’autre. Vous parlez de difficultés dans la communication et que l’on croit interpréter ce que dit l’autre…..et oui et c’est bien pour cela qu’à mon sens il est dangereux de juger d’emblée……Lorsque vous accusez tel ou tel ou refusez le témoignage de tels ou tel j’ai envie de vous dire moi aussi « attention, tout cela »n’est pas facile« Je dis quelque chose, vous auriez »préféré« que je dise autre chose, accepter que l’autre soit l’autre »ce n’est pas facile"mais l’essentiel est d’essayer . Je vous remercie au moins de l’avoir fait durant cet échange.

  • colère 30 mars 2015 23:37

    Alexandre, Etant donné la manière dont vous venez d’interpréter mes propos envers Xavier, dont vous me faites un véritable procès d’intention, il m’est difficile de me situer dans « un véritable échange ».

  • alexandre 30 mars 2015 23:07

    Colère, merci pour votre explication « je prie pour vous= je vous aime ou veux vous aimez », pour vous : Ok, mais je préfèrerais que vous me disiez directement : Alex, je vous aime et je vous veux du bien :)

    On s’aperçoit combien nous sommes tous différents et que la communication, les mots employés veulent souvent dire des choses différentes pour les uns ou pour les autres.

    En vous lisant, j’avais une impression totalement différente de celle que vous vouliez faire passer… Comme quoi ….

    je répète : pas facile tout ça :) ! et merci Colère d’avoir pris le temps de m’expliquer plus avant ce que vous vouliez dire.

  • alexandre 30 mars 2015 22:56

    Colère, vous souffrez, voilà c’est dit… : Pourquoi ?

    Qu’est ce qui vous fait souffrir ainsi par rapport à Bethléem ?

    Les témoignages nombreux recueillis ici ne vous ont pas semblé « sonner juste » ?

    Les avez-vous d’emblée rejeté comme mensongers ?

    Et si non, avez-vous songé à remettre en question la belle icône de cette communauté que vous aviez peinte ?

    Pourquoi ne le pouvez-vous pas ?

    Qu’est-ce que cela signifierait pour vous ? C’est une chose impossible ? cela détruirait trop de choses pour vous, en vous ?

    Parlez de soi c’est vraiment la meilleure chose pour entamer le dialogue dans une véritable échange Parlez de soi, c’est « juste » et cela permet ensuite que l’autre parle aussi en vérité.

    Pour moi, je n’avais aucune idée des dérives de cette communauté, c’est en lisant les témoignages que j’ai compris la profondeur de la dérive. Le « décortiquement » quasi chirurgical de Fabio du système a été très éclairant.

    Je n’ai pas remis en cause la sincérité et la vérité de ce que disait les témoins (surtout sur des choses factuels car bien sûr il y a une part de subjectivité) : pourquoi mentiraient-elles ? quel intérêt ? (aucun ni financier, ni moral, en plus les témoins restent anonymes.. sauf certains rares).

    J’ai estimé très grave les dérives vu l’accumulation de témoignages des victimes qui concordent parfaitement et cela sur plusieurs dizaines d’années.

    Voilà, et vous, où en êtes-vous « Colère » avec cette communauté ? Vous pensez que dénoncer le « système » Bethléem revient à détruire les personnes qui y sont ?

    Non, c’est le contraire… c’est vraiment les libérer d’une emprise qui a l’air vraiment et objectivement très sectaire (cf les critères objectivables des sectes).

    Détruire un système aliénant n’est pas détruire les personnes, c’est les sauver de leur manque de liberté, de l’emprise.

  • colère 30 mars 2015 22:52

    Alexandre : je prie pour les autres et je leur demande aussi de prier pour moi. Là j’ai l’impression que c’est vous qui m’enfoncez un couteau dans le corps avec votre croyance qui vous porte à penser que mes intentions sont forcément mauvaises. Quand je dis à quelqu’un que je prie pour lui c’est une manière pour moi de lui dire que je l’aime…c’est une manière de réaffirmer que le Christ est mort et s’est livré pour lui comme il l’a fait pour moi….Oui nous pouvons ne pas être d’accord et rester frère et prier les uns pour les autres. Alors s’il vous plait, priez pour moi !

  • colère 30 mars 2015 22:40

    Alexandre, « Pas facile tout ça » Apparemment vous, vous avez compris « facilement » ma pensée…..je dis forcément tout cela par condescendance…..

  • alexandre 30 mars 2015 22:21

    « qui veut tuer son chien l’accuse d’avoir la rage » …

    Il y a des prières qui semblent être comme des épées qui se dressent pour pourfendre celui ou celle qui n’a pas le même avis… Il me paraitrait incongru de dire « je ne suis pas d’accord avec vous mais je vais prier pour vous » … Cela veut dire en gros : j’ai raison et je vais faire en sorte par ma prière de vous faire changer d’avis…

    qu’est-ce que la prière ? Jésus n’a semble-t-il pas montrer cette voie..

    En tout cas, ne pas tout mélanger : la prière (et à ce moment là on la fait dans le secret sans le dire à la personne et lui expliquer pourquoi on prie pour ce pauvre « blessé » de la vie) sinon cela fait un peu « instrumentalisation » de notre message…

    Les kamikazes aussi prient en se faisant sauter pour tuer des personnes persuadés qu’ils iront au paradis…

    Pas facile tout ça….

  • colère 30 mars 2015 22:19

    Xavier, Je n’avais pas vu votre second message. Non je n’ai jamais pensé que vos intentions sont mauvaises et que vos souffrances remettent en cause votre objectivité. Si je le pensais cela annulerait aussi ma démarche car moi aussi je souffre. Pardonnez moi si mon ironie parfois qui est une manière de supporter tout cela a pu vous le faire croire. Je pense que vous vous trompez de cible.

  • Xavier Léger 30 mars 2015 22:17

    Les sectes sont des structures d’autant plus perverses que leurs membres sont, pour la majorité, des personnes de bonne volonté.

    C’est un « truc » difficile à comprendre - et qui explique l’aveuglement de tant de gens qui se fient d’abord aux apparences.

    Nous n’attaquons pas les gens. Nous critiquons les communautés qui adoptent des mécanismes pathogènes, qui font du mal à leurs propres membres, et qui, en bout de course, défigurent également l’Eglise.

  • colère 30 mars 2015 22:07

    Xavier, Cela je crois le comprendre…..Je pense seulement que les victimes et les coupables ne sont pas forcément là où vous le pensez. J’ai des amis qui sont cruellement accusés dans ce blog et ailleurs…..et cela me fait très mal car les connaissant je sais qu’ils ne sont pas tels que vous les décrivez et je suis témoin de leur souffrance. Les soutenir et les défendre est pour moi une manière d’etre en cohérence avec ma foi. Priez pour moi et pour eux !

  • Xavier Léger 30 mars 2015 21:54

    Vous savez, Colère, l’expérience nous a montré qu’à chaque fois qu’une victime d’abus (psychologique, financier, sexuel…) se décide à sortir de son silence et à se battre pour la justice et la vérité, elle se fait systématiquement accuser « d’être une personne blessée »

    C’est la manière la plus facile de décrédibiliser son contradicteur : laisser entendre qu’il est aigri, frustré, rancunier… (et donc, que ses intentions sont mauvaises).

    Mais les victimes ? Mais la vérité ?

    Apparemment, vous en avez cure. Sic.

    Il y a quelques années, j’avais répondu à une personne qui me portait le même genre d’accusations que vous. Je vous invite à lire cet article, qui est encore en ligne : http://www.exlcblog.info/post/2010/02/10/La-vérité-vous-rendra-libres

  • Xavier Léger 30 mars 2015 21:36

    Colère je vous remercie de vos prières. Je n’en attendais pas moins de vous…

    Mon engagement à l’égard des victimes est seulement une question de cohérence avec ma foi.

    Dommage que vous ne compreniez pas cela.

  • colère 30 mars 2015 21:24

    Xavier, Les blessures de votre passage chez les légionnaires du Christ semblent encore bien vives. Nous ne sommes d’accord à peu prés sur rien, mais j’espère que vous me croirez lorsque je vous dis ma prière, pour que plus particulièrement durant cette semaine sainte, le Christ doux et humble de cœur verse un baume sur vous plaies. Je ne pense pas que le Christ ait été tué parce qu’il était trop bon ou trop généreux. « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez vous me lapider ? » « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème… » Le Christ a été tué parce qu’on n’a pas voulu reconnaître ce qu’Il est. C’est un regard volontairement accusateur, qui l’a tué : « ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. »Le regard de pharisien , c’est le regard de celui qui pense posséder la Vérité. Les scribes et les pharisiens pensaient savoir comment Dieu allait venir sauver son peuple… certainement pas comme ce Jésus de NAZARETH !. Le pharisiens sait d’où vient le mal, il sait désigner l’autre comme l’auteur de ce mal, et lorsque cet autre fait le bien il l’accuse d’être le chef de Belzébuth. Bref il le diabolise ! Que le Seigneur nous délivre de ce regard et fasse de nous des pauvres en Esprit !

  • Fabio 30 mars 2015 21:17

    Je crois que ce film, et d’autres qui peut-être viendront, correspond à quelque chose de très ancré dans la communauté de Bethléem, ce quelque chose est un irrépressible besoin d’esthétisme. Bethléem et l’enfant d’une femme qui avant toute chose était esthéticienne, tout œil, soeur Marie avait regard de peintre.

    La beauté enfante l’expression, elle tend à se manifester. Pendant de longues années cet exil de la beauté en dehors de la clôture a été nié, mais nous tous qui étions à l’intérieur nous piaffions pour que cette manifestation de beauté se réalise au su et au vu de tout le monde et du plus grand nombre possible. On était caché, enfoui mais on se savait membres d’un corps beau, resplendissant, admirable et on aurait voulu que cela se sache, se voit et que dans cette poussière d’étoiles chacun et chacune de nous y trouve son grain de gloire et de beauté, ce grain dont on avait une telle nostalgie, face à une beauté humaine qu’on nous avait niée, qu’on s’était niée.

    Aujourd’hui cette sortie vers la lumière, vers une mise en lumière, se vérifie sous la poussée d’un besoin de rétablir une image flétrie, mais ce besoin offre seulement l’occasion, ne crée pas une dimension supplémentaire. Je ne crois pas que tout d’un coup Bethléem éprouve le désir de sortir de son nid et de se montrer au monde presque à contre cœur, comme les responsables ne manqueront sûrement pas de le faire remarquer, la mine gênée et traversée par un léger embarras : « Oh, vous savez, s’il n’avait tenu qu’à nous on n’aurait jamais permis que la caméra entre dans la clôture, mais c’est cette femme, cette metteuse en scène qui a tellement insisté, et nous, qu’est-ce que voulez-vous, on lui a permis d’entrer, de fouiller, de dévisager, mais c’était presque une violence pour nous, des femmes habituées à ne nous dévoiler que sous le regard de Dieu… »

    Bethléem se montre, maquillée, bien évidemment, comme toute femme qui se respecte, Elle se montre à un monde qui personne ne le niera, a grande soif d’une religion qui soit d’abord beauté à admirer et ensuite, seulement, norme à respecter.

    Nous en savons tous quelque chose, nous qui pour cette beauté avons tout laissé jusqu’à la laideur présumée, inculquée, de notre moi. Se perdre comme un morceau de sucre dans un verre d’eau, comme disait un commentaire, ou comme une statue de sable dans les vagues de l’océan. Cette dernière image je la tire de la tradition bouddhiste, mais combien proche de l’experience de ceux et celles qui se sont laissés mourir dans l’éclat de la lumière d’Amour au delà de tout, mirage de beauté dans le désert de nos âmes.

    Donc, face à cette émission, j’aurais envie de dire : on donne aux gens ce qu’ils demandent, si Bethléem est du pur restyling, de haute volée sans aucun doute, cela veut tout simplement dire qu’il y a des gens, des chrétiens qui ne demandent que cela : un lieu où le réel de la vie quotidienne n’existe plus, dissout comme un sucre dans un verre d’eau.

    Pourquoi pas ? Au fond, on est libre de se désaltérer où on se plaît le plus. La limite intervient quand l’esthétisme n’est plus un appât pour des gens qui ne font qu’effleurer l’éclat de leur petit doigt, une belle liturgie de temps en temps, pourquoi pas ? L’esthétisme devient immorale quand l’appât réussit à attirer, il est fait pour cela au fond, des insectes en cherche d’un but, d’une terre, insectes inquiets en quête de l’absolu, insectes qui finissent par se jeter corps et âme dans cet éclat… et, tout un coup, dans la pièce, au lieu des effluves d’encens, s’élève une âcre senteur de brûlé, de chair grillée. Alors la beauté a franchi la limite.

  • alexandre 30 mars 2015 19:13

    Oui, merci Xavier et Anonyme pour vos analyses tout à fait à propos. Je me permettrai deux remarques.

    1) Le film « le grand silence » chez les chartreux a été fait sans AUCUN trucage ou mise en scène pour rendre « plus beau » : on est dans la réalité du quotidien des moines, c’est tout et cela suffit si bien !! (cf le récit de l’anonyme sur cette mise en scène pitoyable)

    2) ne dit-on pas que Satan est le plus beau des anges ? mère Térésa ou d’autres personnes chrétiennes voient la beauté dans les malades, les mourants au delà de l’apparente pauvreté « esthétique » des personnes. Bethléem érige la beauté « esthétique » recherchée par elle même en amour (supposé de Dieu) chercher l’erreur…

    Oui, c’est assez effrayant cette mascarade… Bon rien ne change et au contraire on déploie une séduction encore plus forte… La hiérarchie semble donc tout à fait d’accord avec ça, aucune mesure prise au contraire, on sort les feux d’artifices : regardez comme c’est beau Bethléem !

    Le consolation est que les personnes courageuses et « d’aplomb » qui ont témoigné sur ce site vont en empêcher plusieurs, grâce à leurs témoignages, de rentrer, ébloui(e)s ou hypnotisé(e)s … c’est vraiment super pour le reste pas d’illusion…

  • Xavier Léger 29 mars 2015 21:15

    Merci L’Anonyme pour votre excellente analyse. Si dès la Bande Annonce, on est dans la manipulation à ce point… je m’attends au pire pour la suite. Hélas.

    Encore une fois - n’en déplaise à certains - je ne peux m’empêcher de remarquer à quel point Bethléem et la Légion du Christ partagent cette même déviance, que certains qualifient de « perversion narcissique » : à savoir un besoin compulsif de plaire, de toujours chercher à en mettre plein la vue des gens, de composer son apparence pour se donner des airs de sainteté.

    Alors que nous entrons dans la Semaine Sainte, et que nous allons vivre la Passion d’un homme qui est mort pour avoir été trop bon, trop vrai, trop généreux… ce spectacle affligeant de religieuses qui singent la sainteté, plutôt que d’aller à la rencontre avec humilité de ceux qu’elle a blessé pour leur demander pardon et accepter de se remettre en cause - est simplement écœurant, pathétique, odieux et affligeant.

  • L’Anonyme 29 mars 2015 16:58

    Le vendredi 3 Avril il va passer en tv française le film « Un amour Absolu ». Il n’y a aucun doute que ce sera beau. Il n’y a aucun doute aussi que le film ne sera pas complètement vrai. Il me semble nécéssaire le dire avant que le film passe.

    D’abord il faudra dire qu’au contraire de ce qu’on dit ce n’est pas la première fois qu’un film pour tele est fait au monastère de Bet Gemal. Une tele israelienne y est entrée déjà avec ses tecniciensqui ont filmé partout.

    Le souci de la beauté est une belle chose à Bethléem mais aussi une de ses plus grandes faiblesses, sinon la plus grande. Tout peut être sacrifié sur l’autel du beau, la vérité y compris. C’est la beauté pervertie et perverse.

    Le souci du beau peut aveugler les yeux qui ne veulent voir que du beau. C’est le phénomène optique du mirage. Une image est réflechie et le reflex cache la realité qui est derrière. S’il n’y a souci que du beau il sera difficile de voir le mensonge qui est derrière.

    La bande annonce n’a que 1m35’ et cependant le mensonge en forme de vérité modifiée y est présent. Je vous assure que je serais très heureuse que le mensonge présent dans la bande annonce soit l’unique du film mais j’ai du mal à croire cela. Sur la bande annonce une soeur lit un psaume à la lumière des bougies. C’est aussi beau que faux et c’est bien dommage car « L’amour Absolu » ne peut être que celui de Dieu et en Lui il n’y a pas de mensonge. Utiliser la Liturgie et la Parole de Dieu pour monter des scènes belles mais fausses est un contre sens.

    1 – Il est interdit à toute soeur d’allumer des bougies en sa cellule par peur des incendies. Quand on prie en cellule on le fait soit à la lumière du jour, soit à la lumière electrique. 2 – Sur la bande annonce la soeur prie les Psaumes de Sexte. Pour ceux qui ne le savent pas les Psaumes de Sexte sont dits à midi non pendant la nuit. La bougie allumée n’a pas de sens. 3 – La scène a été prise pendant la journée mais comme on a voulu « faire nuit » on a fermé quelques portes ou fenêtres mais pas toutes car la lumière du jour traverse les planches de la cloison en bois. 4 – Il y a aussi le détail du lieu de la prise de la scène car le cameramen est exactement où se trouve l’autel, le lieu de Dieu.

    On a ainsi une scène inventée et adulterée mais très belle. Pour des personnes qui ne cherchent que du beau ces aspects ne sont que des détails moindres. Pour ceux qui pensent trouver dans les moniales de Bethléem des exemples d’une vie vécue dans la vérité, la simplicité, l’honneteté, ces déviances sont bien tristes et decevantes.

    Ce petit exemple est une petite parabole du vrai Bethléem celui où on mélange, au grè des circunstances et des nécéssités, le vrai et le faux, la vérité et le mensonge. Pour les responsables de Bethléem, et il semble que pour les auteurs du film aussi, dès qu’il y ait une partie vraie ça suffit. La situation à laquelle Bethléem est arrivée est fruit d’un peti mensonge ici un autre par-là, un aujourd’hui un autre demain et à la fin on arrive à prier les Psaumes de midi comme s’il s’agissait des psaumes de la nuit sans s’en rendre compte…

    L’Amour Absolu n’est pas ça.

  • Frisky 20 mars 2015 17:02

    On parle de Bethléem dans Var Matin. On y apprend que 2 émissions sont en préparation : Des racines et des ailes le 29 avril sur france 3 et une autre émission sur Arte le jour de la toussaint sur la famille de Bethléem. Un plan com s’est mis en place dans les grands média semble-t-il.

    http://www.varmatin.com/collobrieres/collobrieres-la-chartreuse-de-la-verne-a-attire-37-000-visiteurs.2083118.htm

  • Bethléem : une belle vidéo 8 janvier 2015 16:39, par Saturnin

    Une belle vidéo avec des soeurs de bethleem aux visages resplendissants :

    http://youtu.be/mKqDw1uy-LU

  • barbara 8 janvier 2015 09:34

    Dominique@ dit : La vie des sœurs compte t elle vraiment pour les prieures ?

    Dans l’expérience que j’en ai, à Bethléem, on s’empare de la vie des gens. Ce n’est pas que les personnes ne comptent pas. On déclare, au contraire, faire très attention aux personnes. Du temps de Sœur Marie, c’était même un thème récurrent de son discours.

    Seulement, les personnes devaient coïncider avec l’idée que l’on s’était faite d’elles : Sœur Marie écoutait moins ce que disait la personne qui était en face d’elle, que ses « voix intérieures » sur ladite personne…

    Aussi, pour finir, les personnes sont de fait subordonnées à l’idéologie de la communauté. L’idée est toujours première à Bethléem, et cela ne doit normalement pas faire difficulté puisque la communauté obéit à Dieu. S’il y a difficulté, c’est un péché.

    Cela peut durer des années, on ne s’en sort pas.

  • Aline 8 janvier 2015 07:50

    Témoignage d’Anaïs sur KTO : Ce qu’Anaïs a vécu au monastère des Voirons est tout à fait spécial, du fait de son lien très étroit avec la famille de sœur Marie, la fondatrice. J’étais à l’accueil pendant son séjour, et donc témoin du soin particulier qu’elle a reçu. Il y a une expression française à ce sujet : « l’exception confirme la règle ». les personnes qui ne sont pas rentrées au monastère, comme Anaïs, n’ont vu que la vitrine, à l’accueil, et ne connaissent pas la réalité de la vie monastique des petites sœurs de Bethléem. Aline

  • Bethléem : liberté chérie 7 janvier 2015 21:08, par Dominique

    @Saturnin Vous renvoyez au témoignage d’Anaïs qui a retrouvé l’appétit grâce à Bethléem. Vous savez très bien que d’autres y ont perdu l’appétit.

    Envoyez-nous maintenant, svp, un témoignage de quelqu’un qui a gagné un meilleur sommeil grâce à Bethléem. Et après, on vous racontera exactement pourquoi quelqu’un y a perdu totalement le sommeil et ce qui s’est passé après.

    La vie des sœurs compte t elle vraiment pour les prieures ? Et n’ont-elles pas pris des risques tout à fait inquiétants ?

    La question a déjà été posée et je la pose encore.

    Pour une seule personne muselée, nous avons une responsabilité.

    Saturnin, ne cherchez pas, svp, à nous faire oublier les drames humains à Bethléem. Ce n’est pas le bon jour pour ça.

    Merci à ce site pour sa défense de la liberté d’expression et de la liberté de conscience.

    Et puissent les frères et sœurs de Bethléem avoir enfin droit à l’information pour prier non pas seulement pour « leur » Bethléem et pour son « unité », mais pour tous, loin de l’ignorance qui infantilise et du mensonge qui blesse.

    Moi aussi, je n’ai que ma plume.

  • barbara 7 janvier 2015 16:29

    Au sujet des fondations à la demande des évêques dont le Frère Silouane parle dans son document :

    J’ai plusieurs fois vu Sœur Marie refuser les fondations proposées par les évêques, soit parce que l’endroit ne lui paraissait pas convenable, soit pour quelqu’autre raison. J’ai même entendu un évêque me dire un peu tristement : « Il y a des communautés qui cherchent des maisons mais il y a aussi des maisons qui cherchent … ». Il aurait bien voulu que nous allions dans la maison en question, je crois qu’il avait beaucoup insisté pour cela, mais non, c’était non … (Et je n’ai pas même osé répéter ce qu’il m’avait dit, bien qu’il fut à l’époque notre supérieur).

    Par contre, les fondations au bout du monde se sont faites.

    Je me souviens d’une sœur ancienne qui disait toujours à Sœur Marie : « Qui trop embrasse, mal étreint ». Cela agaçait beaucoup Sœur Marie.

    Et, pour ma part, je me dis : Est-on allé au bout des engagements contractés ici avant d’aller en contracter d’autres dans des pays lointains et très différents du nôtre ?

  • barbara 7 janvier 2015 16:09
    • Au sujet de l’obéissance à Bethléem :

    J’ai souvenir d’avoir entendu Sœur Marie expliquer très sérieusement que c’était une chose si absolue que, si l’on nous commandait d’aller tuer quelqu’un, il fallait y aller.

    C’est une des seules fois où j’ai entendu contester ce que disait Sœur Marie. C’est même un frère qui a dit d’une voix tranquille : « Oh non, le Bon Dieu n’est pas comme ça ». Et je me souviens que Sœur Marie a alors bafouillé quelque chose en forme de marche arrière.

    Je ne suis pas sûre qu’une sœur aurait pu la contredire ainsi sans se faire remettre à sa place. Il faut dire que ce frère, ancien, avait eu une bonne formation antérieurement à son arrivée à Bethléem et que, de ce fait, il devait lui inspirer un certain respect.

    Quoiqu’il en soit, on voit bien dans quel sens allait toujours l’enseignement de Sœur Marie.

    • L’autre fois où j’ai entendu ce même frère contester ce que disait Sœur Marie, c’était au sujet de Dozulé : Elle s’emballait au sujet des « apparitions ». Elle expliquait que la Sainte-Vierge demandait de construire une croix de 10 000 mètres de haut en vue de la fin du monde. C’était très important.

    « Oh, a dit le frère, un kilomètre de haut ! Cela va résorber le chômage en France … ».

    Nous n’avons plus jamais entendu parler de Dozulé.

  • Bethléem : Anais sur KTO 7 janvier 2015 15:11, par Saturnin

    Anais retrouve l’appétit grace à Bethléem :

  • Xavier Léger 2 janvier 2015 11:52

    Merci L’Anonyme,

    rassurez-vous, je ne voulais pas faire une « correction fraternelle », et je suis d’accord, sur le fond, avec vos analyses. Cependant, au moment de l’exprimer, je crois qu’il faut faire attention à ne pas aller trop vite à l’universel car en fait… il y a des jugements qui n’appartiennent qu’à Dieu.

    Nous ne pouvons pas affirmer que les personnes qui sont dans telle ou telle communauté controversée sont toutes sous emprise, prisonnières du système, etc… car pour cela, il faudrait entrer dans leur esprit.

    Par contre, compte-tenu (1) des témoignages nombreux, sérieux, argumentés et étayés d’anciens membres et (2) de ce que l’on connait sur les phénomènes de manipulation mentale et les processus de vulnérabilité, nous pouvons effectivement soulever un doute.

  • L’Anonyme 2 janvier 2015 00:02

    @Alexandre,

    Je pense que vous aimeriez savoir qu’à Bethléem il y a « La Confrérie du Sourire Pérpétuel » qui promeut le sourire en tout temps. Cette Confrérie a la charge de maintenir vivant dans le monastère le devoir de sourire en tout temps, coûte qu’en coûte. L’une des pires choses qui puissent arriver à une sœur, c’est d’être élue pour présider cette confrérie dérisoire car on doit convaincre de sourire alors que soi même, on n’en a aucune envie. Toute sœur en est membre qu’elle le veuille ou pas.

    Quand on doit « s’aider » avec des trucs comme ça il y a quelque chose qui ne va pas… mais on le fait en souriant.

    L’Anonyme

  • L’Anonyme 1er janvier 2015 23:03

    Merci Mr.Léger et bonne année aussi pour vous.

    Je remercie aussi votre « correction fraternelle ». J’avoue volontiers qu’il y a trop de subjectivité dans mes affirmations. Et cependant dans mon cœur il me semble qu’il est vrai ce que je dis et pas totalment subjectif.

    Quand on a reçu l’appel à aimer et servir Dieu dans une vie de prière, silence et solitude au désert on a en soi le désir d’accomplir la volonté de Dieu en toutes choses. Cette volonté est essenciellement définie par sa Loi d’Amour et les constitutions de la famille monastique. Les deux expressent comment on va aimer d’un Amour Plenier, le seul qui peut nous rendre heureux. On va faillir dans l’accomplissement de cet amour, tous, tôt ou tard, mais soutenus entre autres par la communauté on va avoir toujours devant soit le but à atteindre. Quand l’ensemble de la communauté n’est plus garant de la fidélité au but à atteindre on est perdu.

    Quand on modifie la vérité ou on use le silence comme justification pour omettre la vérité ou on utilise des sophismes qui justifient la desobéissance à Dieu et aux constitutions à cause « d’un plus grand amour » on est perdu.

    J’ai vu une soeur prieure lors d’un chapitre accuser une soeur de quelque chose qu’elle n’avait pas fait. Une soeur intervient pour rétablir la vérité. Celle-ci est tout de suite sermonée par la soeur prieure pour l’avoir desavoué et interrompue. On a eu donc deux soeurs mises par terre litteralment sans qu’aucune d’elles aient commit une faute. Et celle qui a faillie a fait sentir son autorité inquestionable. Personne n’a osé dire quoi que ce soit car cela serait vu et senti comme un manque de révérence à l’autorité et donc à la Vierge Marie.

    Qui a vécu a Bethléem et n’a pas vu de choses semblables où la vérité est ce que la soeur prieure décide et non pas la vérité des faits, déviant notre sens moral ?

    Qui vit à Bethléem que ne soit pas confronté, tôt ou tard, au fait qu’on vit dans un clima non pas evangélique selon l’évangile de Jésus mais dont la mesure de l’évangile c’est la pensée de la prieure générale ou la prieure local ? Une pensée et un jugement qui vont m’obliger à me desolidariser de ce qui vit ma soeur. Et que ses larmes ne doivent rien me dire car elle vit seule avec Dieu et « la Vierge se charge de chacune » ?

    Qui peut être heureux ainsi ?

    On va me dire : « Mais ce qu’on vit dans un monastère on ne vit pas dans un autre ». « L’obéissance à la Vierge » n’est rien d’autre que l’excuse pour ne pas obéir à Dieu, à la Hierarchie et aux Constitutions. « L’obéissance à la Vierge » est la pierre de touche de tous les monastères. On ne peut pas être prieure si on n’as pas tout remis, tout remis y compris sa consciênce moral comme d’autres l’ont dejà dit.

    C’est à ceci que je pensais quand je disais que tout le monde n’est pas heureux. Parce qu’on ne peut pas l’être quand Dieu n’est pas le premier et que les moyens pour y arriver au lieu de nous aider à rejoindre le but nous mantiennent loin de lui.

    Le bonheur chrétien inclu la croix mas aussi l’espérance d’aimer Dieu de tout son cœur. Je crois que parmis ceux qui ont quitté Bethléem il y en a qui l’ont fait parce qu’ils ont compris que rester là voulait dire ne jamais pouvoir aimer Dieu de tout son cœur puisque la soeur qui vivait à côté ne pouvait pas non plus être aimée d’un amour selon Jésus. Le drame que j’ai éprouvé c’est que les normes monastiques pouvaient impliquer ne pas aimer ma soeur. Quelqu’un se revoit en ce que je dis ?

    Ceci mène à une tristesse de fond dans les cœurs de ceux qui y sont, une désilusion qui, en termes monastiques est un crime : ne plus croire qu’on peut être des saints.

    Ceci est diférent des péchés qu’un prêtre ou des prêtres peuvent faire sans que d’autres sachent ou que cela n’atteignent que ceux qui ont des pouvoirs et s’aperçoivent de ce qui se passe. Ici il s’agit d’une structure fausse fondée dans un sophisme qui s’appelle :« L’obéissance à la Vierge » ou « Le gouvernement de la Vierge ».

    Si on prouve, si cela est vérifiable, qu’à Bethléem on s’est dévié du but qu’est aimer Dieu, selon son mode à Lui, de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces on aura la preuve que personne est heureux, du bonheur des chrétiens, à Bethléem. On ne peux pas être heureux quand on vit dans un systhème qui ne donne pas la première place à Dieu. C’est cela ce que je voulais dire.

    Je ne sais pas si je me fais comprendre…

    Mr. Léger, je suis encore dans les jugements téméraires ? :) J’accepte des nouvelles corrections. Merci

  • alexandre 1er janvier 2015 17:28

    C’est comme les femmes (ou les hommes plus rarement) battues, beaucoup se disent très heureuses à l’extérieur… donne le change….il faut se méfier des milieux clos, des personnes qui vivent en vases clos, on ne sait pas du tout ce qui se passent vraiment…

    La violence « spirituelle » ou psychologique ne se voit pas…. des sœurs « souriantes » cela ne veut rien dire en soi (je connais un ordre bien déviant aussi où l’on impose aux sœurs de sourire en permanence à toutes les personnes qu’elles rencontrent… c’est dans la « règle »…) et souvent les personnes intériorisent tout cela (cf les témoignages) c’est en sortant qu’elles reprennent « leurs esprits » et comprennent que cela n’allait vraiment pas… d’autres souffrent en silence en croyant que cela est normal (Il faut souffrir quand on est chrétien etc.) d’autres somatisent…(combien de témoignages où l’on nous dit que la personne ne dort plus, a des maux divers…)

    Je me pose bien des questions sur le résultat de cette « visite apostolique »… c’est si facile de cacher ce que l’on souhaite…. ou de ne pas rendre compte vraiment de ce que l’on a vu (cf visite apostolique chez les légionnaires du Christ) si facile aussi « d’oublier » d’interroger le personnes qui sont sorties et sont victimes….

    Enfin, ce blog est là pour que toutes et tous s’expriment : c’est le vœux que je formule pour 2015 : que toutes et tous puissent vivre dans la vérité de ce qu’ils ou elles sont…. car c’est bien là ce que souhaite Jésus dans l’Evangile… Bonne Année !

  • Xavier Léger 1er janvier 2015 12:17

    Bonjour et bonne année à tous.

    Impossible de toucher un ordinateur ces derniers jours. Du coup, je n’ai pas pu prolonger mes explications sur le commentaire d’« Anonyme ». Je dois encore faire vite.

    J’ai réagi vivement car c’est effectivement un point qui me tient à cœur. En tant qu’ancien membre de Bethléem, ou de la Légion du Christ, en ce qui me concerne, on peut être tenté par induire une conclusion, la portant du particulier à l’universel. On nous répondra alors : « Vous analysez la situation sous le prisme de votre subjectivité, mais les autres membres de la communauté sont parfaitement heureux et ne partagent pas votre opinion. (donc vous délirez) ».

    Or, c’est vrai : d’un point de vue épistémologique, il est impossible d’affirmer que « toutes les religieuses sont prisonnières du système » alors qu’elles prétendent le contraire.

    Par contre, on peut dire autre chose. Concrètement, cela revient pratiquement à la même conclusion, mais sans cette induction maladroite et indue :

    1) Un certain nombre d’anciens membres de telle communauté qui disaient il y a dix ou vingt ans (lorsqu’ils étaient encore religieux), qu’ils étaient heureux, épanouis, libres, etc… ont reconnu, six mois, deux ans ou dix ans après leur sortie qu’ils simulaient et se mentaient à eux-mêmes, à cause de pressions psychologiques exercées sur eux à l’époque.

    2) Les « fruits » d’une communauté (beaucoup de vocations, des fondations, des religieux souriants et épanouis, etc.) ne s’expliquent pas nécessairement par l’action de l’Esprit-Saint. En fait, des procédés très humains (le dominicain de service a raison de parler de « tour de passe passe manipulatoire ») peuvent suffire à expliquer beaucoup de succès apparents. En général, d’ailleurs, les communautés se donnent beaucoup de mal pour mettre en avant leurs « fruits » pour impressionner les autorités vaticane (et en général, cela suffit pour leur assurer une quasi totale impunité) : c’est aussi pourquoi les communautés déviantes se donnent beaucoup de mal pour cacher les « mauvais fruits » : le nombre de religieux qui quittent, les suicides, les dépressions. Avant une visite apostolique, on envoie au loin les religieux désabusés, qui risqueraient de trop parler… Bref : des techniques de recrutement musclés, basés sur des mensonges, des demi-vérités, un peu de chantage affectif + une spiritualité culpabilisante, volontariste, manichéenne = un système pervers, qui porte beaucoup de « fruits »… (hélas apparents : car les vrais fruits ne sont pas toujours visibles).

    Voilà ce que je voulais dire.

    Vous ne pouvez pas « ces gens sont sous emprise », mais « le fait que ces religieux disent être heureux et libres ne veut pas forcément dire qu’ils le sont réellement. »

  • Babeth 1er janvier 2015 11:48

    Je vois ce matin que sans décor a changé l’image pour dire le succès du film « ma petite sœur ». C’est bien. Cela prouve qu’ils lisent ce que nous écrivons sur « l’envers du décor » et en tiennent compte. En revanche, les enlassements des deux sœurs dans le film resteront, et expriment cette affectivité débordante qui nous retient parfois à Bethléem. Personnellement, j’aurais pu partir plus vite si les sœurs ne m’avaient pas retenues par leurs « on t’aime ! » intempestifs. Je regrette de m’être fait piéger par leur affectivité, qui avait pour seul but de retenir les personnes, non de les aimer telles qu’elles étaient, dans leur différence. D’autres anciennes sœurs ont vécu la même chose que moi et me l’ont partagé. Babeth

  • alexandre 31 décembre 2014 23:46

    @Saturnin,

    Vous n’avez pas compris : je n’ai jamais vu de vénération de la croix avec des baisers « langoureux » . On embrasse la croix en général avec respect mais pas comme on embrasserait un humain dont on serait amoureux : c’est la manière qui m’a interloqué et qui m’a fait dire que la pauvre sœur passait son besoin d’affection sur ce morceau de bois au lieu d’avoir de vrais humains à embrasser (qui sont tous des « autre Christ »). Ce déchainement d’affection dans un geste de vénération (qui est effectivement pratiqué depuis longtemps) m’a paru « trop ». Je le répète ce sont des impressions : j’ai tout à fait le droit de les exprimer :) ! la liberté c’est ça :) !

  • Sophie 31 décembre 2014 15:59

    De la même manière, j’ai bien du mal à comprendre ce qu’il faut entendre par « obéissance à la Vierge » : là encore, je sens la manipulation

    Pour illustrer la réfléxion en cours concernant la formation de la conscience à Bethéem, j’aimerais partager quelques notes retrouvées à ce sujet. Elles datent d’une catéchèse écoutée en cellule sur l’obeissance. « Par l’obeissance, je reçois la grâce de vivre en ma conscience théologale parce qu’en étant obeissant, je peux recevoir d’un autre la Vérité. Les moyens qui nous aident sont : -la transparence, l’obeissance à la vierge et la vie avec elle.

    « Le cœur profond est le lieu de la conscience théologale et elle est finalisée par l’accomplissement de la volonté du Père.. L’obeissance c’est la mise en solitude de notre cœur profond. »

    Il y a de nombreux points dans la RV, les catécheses ou homélies qui explicitent cette conscience théologale à partir de l’obeissance et notamment l’obeissance à la Vierge et à la Prieure.

    Comme nous l’avons déjà longuement expliqué lors des commentaires de ce site, le problème s’entend plus finement avec ce qui suit : «  pour obeir, j’ai besoin des intermédiaires qui me disent la Volonté de Dieu. Je dois demander à mes responsables et surtout à ma prieure de me donner l’occasion d’obeir parce que Jésus veut me conduire vers ma finalité à travers mes responsables »

    Voilà donc que la mise en solitude de ce cœur profond et la formation de cette conscience théologale en question passent obligatoirement par cet intermédiaire que l’on retrouve toujours et partout à travers la transparence. Si je site une expression largement entendue et encensée au monastère ; " devenir enfant de la Vérité" comme sr Isabelle aime nommer les soeurs ….et bien je dois accepter que ma conscience soit liée ou ligotée à tout jamais à ma responsable. Et ceci au nom du désert. Voici comment Bethléem nous demande de mettre au désert notre cœur profond. Y a-t-il emprise ? L’Eglise peut elle aller écouter la conscience de ceux qui sont encore reliés au désert ? Il est dit aussi que la première vertu de l’obeissance est de nous arracher à nous même pour nous mettre dans un autre (je cite). Quel est cet autre ? Jésus ne m’aime-t-il pas comme je suis ? Ma responsable n’a-t-elle pas à découvir qui je suis, avec mes talents et ma conscience propre habitée par toute son histoire avant de vouloir « me mettre dans un autre » !!

    D’autre part, que dire de questions comme celles-ci que nous posaient nos catéchèses ? « Comment vais-je être mise devant l’évidence que la vérité de l’Amour des 3 personnes Divines et mes pensées sont incompatibles » Mais mes pensées ne sont-elles pas le reflet de ma conscience ! Elles sont à respecter avant toute autre intention et non à diaboliser.

    Soeur marie aimait à dire : « Si vous avez appris à obeir, vous avez appris à aimer »

    Je ne crois pas me tromper en disant que les anciens ou anciennes qui témoignent ici ont tous et toutes cru en cet Amour.

    L’Eglise peut-elle vérifier si l’Amour préché et acté par la communauté répond aux critères de respect absolu de toute conscience humaine. Ce serait formidable.

    Sophie

  • Babeth 31 décembre 2014 13:49

    Réponse à Alexandre,

    Comme vous, cela m’a frappé que la maman de Sr Yohannan dise qu’elle était là pour 15 jours. C’est peut-être parce que la Terre sainte est loin de la France ? Voici la règle générale en ce qui concerne les visites : 3 jours 3 fois par an jusqu’à la première profession monastique, et après, 4 jours 2 fois par an. Les parents sont invités et peuvent se grouper avec qui ils veulent, car en dehors de ces visites des parents, il est rare que nous ayons la permission de voir des amis (par exemple de passage)…ou bien 10 mn peut-être…si la prieure accepte…pas sûr, Babeth

  • Bethléem : service rendu 31 décembre 2014 13:14, par Dominique

    Merci au « dominicain de service » pour son engagement à dire ce qui est la règle : un formateur, un enseignant n’est pas le garant de l’ « orthodoxie » des personnes qu’il forme ou de ses étudiants.

    Prendre le temps de relever quelques affirmations présentées comme des évidences - et qui n’en sont pas- dans un texte dit « de référence », pour impressionner le lecteur, est nécessaire pour les questionner. Voire pour se rendre posément à d’autres évidences communément reconnues.

    Image : ce n’est pas parce que j’accueille à ma table un hôte de passage qui a apprécié et nourri la conversation que, chez moi, toutes les conversations sont appréciables et nourrissantes.

    Pour répondre au « dominicain de service », « Dominique », en effet, part de ses colères pour les civiliser, en s’informant posément. « Dominique » a été à bonne école et reconnaît à ses maîtres de la jeunesse quelque chose de marquant pour la vie : exercer son intelligence aussi dans le domaine de la foi, en faisant feu de tout bois, sans mépris pour le monde et avec un regard de doute vis à vis de toute autorité, quand celle-ci ne rend pas auteur de sa vie. Unique, celle de personne d’autre.

    Apprendre au fur et à mesure que des autorités de l’Eglise se sont longuement tues, pour des raisons qui leur appartiennent même si je ne les comprends guère car ne les connaissant toujours pas,

    Savoir que la conscience dont parle Fabio est un guide malheureusement altérable lorsque l’altérité devient peu reconnue, voire gommée, et heureusement inaltérable, lorsque j’entends que je ne peux pas accepter qu’on fasse au plus petit ce que je n’accepte pas pour moi-même, parce que j’ai un amour suffisant de qui je suis, pour pouvoir aimer le prochain,

    Croire définitivement, et grâce à d’autres maîtres, que l’enseignement du mépris ne mène nulle part, sauf à des impasses, comme mène tout autant à des impasses un discours élitiste qui consisterait à croire ou faire croire que « nous sommes les meilleurs » ou que « nous sommes des incompris », ou même que « nous avons beaucoup d’audience », ce qui serait le garant de notre « orthodoxie »,

    Et, enfin, savoir d’expérience que des victimes, càd des personnes non respectées dans leur intégrité corporelle, psychique ou spirituelle, sont les meilleurs appelants à la vérité, lorsque des témoins eux-mêmes peuvent manquer de courage ou de discernement pour le faire, par aveuglement parfois, faute de donner crédit à leurs propres blessures qui leur ouvriraient les yeux,

    Tout ceci m’a conduit à m’interroger et à m’informer à partir de mes colères vis à vis de Bethléem et d’autres communautés. Je dois à une femme juive d’exception, décédée depuis, un autre enseignement, alors que je lui évoquais, traversant une situation difficile, une incapacité à prier. Elle m’avait répondu ceci qui fut libérateur : le combat que vous menez pour la vie de quelqu’un d’autre est prière.

    Il n’y avait pas 800 000 personnes qui écoutaient cette femme. Elle s’en moquait bien. L’étude inlassable de la Parole de Dieu, y compris de l’évangile avec un regard juif, et l’inlassable rencontre de l’autre, différent, la conduisaient sans cesse à affiner son regard, plutôt qu’à vouloir convertir les autres qu’elle respectait totalement dans leurs appartenances respectives, parce qu’elle avait besoin d’être respectée dans la sienne. Elle m’a rendu service pour relire, revisiter, scruter. Par sa franchise et son exigence intellectuelle que ses élèves pouvaient craindre et que ses amis appréciaient, se sentant grandis quand ils la quittaient. Et non pas rapetissés, ratatinés, ratiboisés, méprisés, réduits, fondus dans je ne sais quelle marmite à dissoudre le dialogue, la confrontation, la différence et la vie vivante.

    @Fabio : merci, en citant Primo Levi, de m’avoir rappelé ce que je dois à cette femme. Estimez-vous que ceux qui croient à une « cabale médiatique » ou parlent de « calomnies », parce qu’ils n’ont pas voulu ou su, au moment adéquat, interroger leurs discours et pratiques, sauront vraiment un jour le faire ? Estimez-vous que ceux qui voudraient mettre des noms sous des pseudos, alors qu’ils ne s’appliquent pas cette règle à eux-mêmes, pourraient avoir pour objectif ultime de menacer les personnes, comme ce fut le cas, en d’autres temps inquisitoriaux, qui ne sont pas autant derrière nous qu’espéré ? Je pose cette question car vouloir faire taire celui ou celle qui parle, n’est-ce pas vouloir en faire un « infans », un enfant qui ne parle pas. Or, celui qui est sûr ne craint guère la parole de l’autre, fût-elle dérangeante.

    @ceux qui, régulièrement s’excusent sur ce site, comme des petits qui auraient fauté, n’avez-vous pas mieux à faire, en nous instruisant ? Battre encore et encore votre coulpe, soit ! Mais enfin, vos genoux, comme écrit dans un témoignage, ne sont-ils pas suffisamment usés déjà, pour que d’autres prennent votre relais dans le marathon vers plus de vérité ?

    @ « dominicain de service », est-ce une conception du salut qui diffère ? Et pouvez-vous, s’il vous plaît, nous en dire davantage ?

    @Inès, je ne suis pas l’ancien prieur et ne demande pas d’avis quand j’écris. Les « petits grands » s’inspirent de la vie vivante pour poser leurs questions ou dire « c’est pas du juste ». Tout parent le sait et l’accueille avec amusement plutôt qu’avec fureur, quand lui-même est chercheur. Appris d’un scientifique, cette fois ! Seuls, veulent donner des claques à ces « petits grands », ceux qui leur refusent leurs compétences d’observateur ou les traitent de « naïfs » pour surtout ne pas se laisser toucher. J’ai 2 ans. Guère plus. Parce que je ne sais toujours pas compter les étoiles au firmament.

  • alexandre 31 décembre 2014 12:29

    Anonyme, je comprends ce que vous voulez dire et je comprends aussi la réaction de Xavier. Vous n’avez pas dit d’énormités, vous êtres simplement quelqu’un qui n’a pas été sous emprise et réagit comme tel. Avec sa conscience, son bon sens, son jugement propre.

    Il est vrai que certaines personnes ne se laisseront jamais prendre dans les filets d’une secte. Parce que leurs fragilités à elle (on en a tous) ne les prédisposent pas à cela. De plus, la prévention et l’éducation sont fondamentales même elles ne pourront empêcher certaines personnes de se faire « avoir » quand même. C’est comme pour les problèmes de drogues ou d’addictions, nous ne sommes pas égaux.

    Et surtout maintenant que la « baudruche » que « si on est »dans l’Eglise« , on est pas une secte » est dégonflée (c’était l’argument principale de beaucoup de ces responsables de communauté déviantes) cela évitera beaucoup de déconvenues car sur internet les personnes liront ce qui se passe vraiment. Après que l’Eglise elle-même fasse le ménage… c’est pas fait …. Le pauvre pape François étant déjà à bout de souffle avec la curie… temps que les choses bougent…

    La différence c’est que lorsque l’on est « sous emprise » on ne peut plus agir « en conscience » c’est peut -être pour cela que Xavier réagit vivement, il a du vivre de l’intérieur ce genre de situation.

    Il sera très intéressant qu’il nous explique plus avant sa pensée quand il en aura le temps, son mémoire est d’ailleurs bien éclairant sur ce point.

  • Saturnin 31 décembre 2014 11:14

    @Alexandre

    Pour ce petit film, deux choses m’ont frappé : la sœur qui embrasse longuement un crucifix en bois : cela m’a paru très étrange : on embrasse ainsi des personnes vivantes… Cela m’a fait de la peine comme si cette petite sœur essayait de donner de l’affection réelle mais à un morceau de bois. Je ne sais pas si vous comprendrez ce que je veux dire…

    Alexandre, vous semblez dire que Adorer la croix pourrait faire penser à de l’idolâtrie. Les bras m’en tombent. Je me demande si la Croix signifie encore quelque chose pour le Chrétien contemporain.

    Le père Yves Combeau explique pourquoi cela n’ est pas de l’idolatrie. Je le cite :

    Pourquoi venerer une croix et pas Dieu directement ? Cette question appartient à une serie de question : pourquoi venerer les saints et pas Dieu ? Pourquoi venerer l’eucharistie et pas Dieu ? et ainsi de suite ….

    En réalité c’est bien Dieu que l’on vénère. Le vendredi Saint lorsque l’on fait la procession de la croix puis la vénération en l’embrassant, c’est Dieu que l’on embrasse dans la personne du Christ. La croix est un simple support visuel. Nous savons bien que Dieu est invisible à nos yeux mais grâce à ces support et intermédiaires (Croix, Icones, statues…) ou tout autre objet de culte, nous pouvons entrer en contact avec Dieu. Il ne s’agit pas d’adorer un objet mais d’adorer Dieu lui même.

    La vénération de la croix apparaît comme le sommet d-un processus rituel qui conduit à faire mémoire de la Passion. Cette cérémonie figure dans les livres liturgiques romains depuis les VII-VIIIe siècles. Les historiens s-accordent pour faire de Jérusalem le berceau de la célébration du triduum pascal et spécialement de cette vénération de la croix

  • barbara 31 décembre 2014 09:45

    J’avoue que, pour ma part, je serais assez encline à être d’accord avec ce que dit « L’Anonyme » dans son dernier message : ?

    Et puis, ceci : « Pour ce petit film, deux choses m’ont frappé : la sœur qui embrasse longuement un crucifix en bois : cela m’a paru très étrange : on embrasse ainsi des personnes vivantes… Cela m’a fait de la peine comme si cette petite sœur essayait de donner de l’affection réelle mais à un morceau de bois ».

    Il m’est arrivé de considérer les statues et tous les beaux objets qui ornaient notre chapelle et qui, pour la plupart, étaient de notre fabrication et de me dire : "Ce sont des bouts de bois, des bouts de bois et moi, je suis vivante, vivante, et je suis au service de bouts de bois". C’est peut-être encore un biais par lequel aborder la question de la beauté à Bethléem. Dieu est Vivant.

  • Fabio 31 décembre 2014 09:35

    « Les témoins ne cherchent pas nécessairement à détruire cette congrégation qu’ils ont aimée, dans laquelle ils out souvent passé de très belles années, qu’ils considèrent souvent comme leur mère en termes de vie spirituelle. Non, ils veulent lui éviter de poursuivre dans les dérives qu’ils ont constatées, ils veulent éviter à d’autres d’en pâtir, ils veulent en fait très souvent sauver la dite congrégation. Comme ceux qui s’opposent à eux d’ailleurs : le salut est vu autrement ! »

    Je voudrais revenir sur ce passage tiré du commentaire du Dominicain de service. Depuis le tout début de cette histoire, depuis au moins que moi-même et Mr Gilbert nous avions porté à Rome nos dossiers en 2009 et 2010, une réaction, qui revient tout au long, de la communauté m’a souvent donné à penser. La réaction consiste à dire : si d’anciens frères, et aujourd’hui, d’anciennes sœurs prennent la décision de dénoncer la communauté au Vatican ou sur internet par des témoignages personnels, c’est qu’ils veulent se venger.

    Je me suis souvent posé la question : est-ce que je veux me venger ? Et contre qui ? Et pourquoi ? A vrai dire, si j’ai eu de la rage une fois sorti elle a été dirigée ou contre moi-même (on se sent bête, on se demande avec angoisse : mais comment n’ai-je pas ouvert les yeux plus tôt ? ) ou bien, en ce qui me concerne, contre certaines personnes qui m’ont acheminé vers Bethléem et qui ne m’ont pas, elles, aidé à ouvrir les yeux, ou avant d’entrer ou une fois dedans. Mais contre la communauté, en toute vérité, je n’ai jamais éprouvé aucun sentiment qui ressemble à de la haine ou à de l’amertume.

    Ce serait contradictoire. Pourquoi devrais-je me fâcher vis-à-vis d’hommes et de femmes qui croient en ce à quoi j’ai cru moi-même pendant de longues années ? Vis-à-vis d’hommes et de femmes « prisonniers » d’un système qui ne vous permet pas de penser autrement ? Sont-ils des méchantes personnes ? Je ne l’ai jamais pensé, autrement devrais-je affirmer de moi-même que j’étais un méchant, un perfide, un manipulateur. Or, je ne me suis jamais perçu comme tel, j’ai toujours cru au « Charisme » de Bethléem, j’ai toujours été convaincu de bien faire en coopérant au système, j’ai toujours justifié mon agir au nom de l’Evangile et de ma relation au Christ et à la Vierge. Et cet agir a été souvent onéreux. Non, vraiment, ce qui disent cela, ne savent pas ce qu’ils disent.

    Mais alors pourquoi cette constante dans l’interprétation qui revient tout le temps et qui fait de nous des destructeurs, des gens pleins de rancœur, d’amertume, de désir de vengeance ? Et surtout, pourquoi cela ne vient même pas à l’esprit de penser qu’on puisse faire tout cela par « devoir de conscience » ?

    Quand j’ai voulu donner mon témoignage à lenversdudecor, en reprenant mon ancien témoignage donné à la Congrégation pour la foi en 2009, j’ai voulu y ajouter, en guise de préface, la citation d’un interview faite à Primo Levi. Mon intention était de souligner la finalité, la raison pour laquelle je prenais la décision de publier. Je me retrouvais tout à fait dans le tourment qui s’était emparé de cet homme à la sortie de la deuxième guerre mondiale, j’avais lu sa biographie, son histoire avait parlé à mon cœur. Il aurait pu sortir de n’importe quelle autre guerre ou expérience, ce n’était pas tellement le contenu de ce qu’il avait vécu qui m’intéressait en premier lieu, c’était ce qui lui il appelle « le devoir de mémoire », thème qui aujourd’hui est très actuel, surtout dans l’éducation des jeunes générations. C’était en ce devoir, devoir d’une conscience blessée mais surtout éveillée, que je me reconnaissais.

    Pourquoi donc « un devoir de conscience » reste une raison méconnue pour ceux et celles qui aiment Bethléem et en particulier pour ses responsables ? Je pense qu’une des réponses est le fait qu’à Bethléem obéir à sa propre conscience est une expérience qui n’existe pas ou peu et que donc on a forcément du mal à reconnaître chez les autres. Quand on n’a pas l’expérience d’une réalité, surtout si elle d’ordre morale, il est extrêmement difficile de la reconnaître et de savoir la nommer chez d’autres personnes. On parle beaucoup de conscience à Bethléem, dans les Constitutions il y a de très longs chapitres qui lui sont consacrés. En particulier on distingue la conscience morale et la conscience théologale. Mais, que ce soit dans ce texte ou dans les homélies de chapitre ou dans les catéchèses, on insiste plus sur la conscience du Christ ou de la Vierge que sur sa propre conscience. Si on parle de celle-ci on le fait pour dire qu’elle est à former et qu’il est toujours dangereux de s’y fier. On cite à ce propos Saint Thomas d’Aquin et son enseignement sur le devoir de former sa conscience (sans jamais citer, du moins dans la pratique, que pour le docteur Angélique il était inconcevable qu’on puisse obéir à un supérieur en désobéissant à sa propre conscience). Si on parle donc de devoir pour la conscience c’est uniquement dans le sens de devoir la former, mais jamais de devoir l’écouter.

    Je crois n’avoir jamais entendu à Bethléem qu’un frère devait obéir à sa conscience dans une circonstance précise. On l’évoquait, mais en général, comme un enseignement d’Eglise, jamais on n’aurait osé dire à un frère qui posait une question un peu cruciale, par exemple sur sa vocation : « sois libre, prends un temps de réflexion loin du monastère et puis obéis à ta conscience ». Je crois que tous ceux et celles qui sont passés par Bethléem peuvent facilement en convenir. Dans la mesure où nous avons été des frères et des sœurs engagés à plein dans l’aventure de Bethléem, notre conscience a été comme un muscle réduit petit à petit à l’atrophie.

    Et pourtant, pourtant… ce qui est encore plus contradictoire c’est qu’en chacun et chacune de nous, au moment d’entrer à Bethléem, notre conscience avait fait preuve d’un grande autonomie. Notre choix s’était souvent opéré à contre courant. Nous avions obéi à notre conscience d’une manière presque héroïque, contre l’avis de plein de gens et souvent contre les gens de notre propre famille. Là on avait vraiment obéi à notre conscience avec grande personnalité.

    Qu’en était-il resté après, une fois entrés ? Je crois pouvoir dire, en ce qui me concerne, que cette voix je ne l’ai réentendue et réécoutée qu’au moment où j’ai pris la décision de quitter la communauté et, aujourd’hui, de publier mon témoignage. C’est cette même voix qui un jour m’a dit de tout quitter pour entrer à Bethléem et qui aujourd’hui me dit d’écrire ce que j’ai écrit et que je continuerai à écrire. C’est avec la même détermination et le même devoir que j’essaie de le faire et je crois que c’est de même pour les autres. Mais je sais parfaitement que cela reste du chinois pour les frères et les sœurs qui vivent encore à Bethléem. Si un jour l’Eglise voulait se pencher sur tout cela, je crois que l’une des premières choses auxquelles elle devrait prêter attention, face à un frère ou une sœur de Bethléem, ce serait la formation de celle que le Catéchisme de l’Eglise Catholique appelle « la première voix de Dieu en nous ».

  • L’Anonyme 30 décembre 2014 19:55

    Pour mes paroles non charitables je m’excuse. Sincérement. Surtout à Lois.

    Des jugements téméraires délivre-nous Seigneur !

  • alexandre 30 décembre 2014 18:46

    Pour ce petit film, deux choses m’ont frappé : la sœur qui embrasse longuement un crucifix en bois : cela m’a paru très étrange : on embrasse ainsi des personnes vivantes… Cela m’a fait de la peine comme si cette petite sœur essayait de donner de l’affection réelle mais à un morceau de bois. Je ne sais pas si vous comprendrez ce que je veux dire… Comme si l’on transférait un manque affectif à des objets… Jésus, on peut l’embrasser réellement en embrassant les humains et cette petite sœur qui avait envie de donner de l’amour, de l’affection, embrassait ce morceau de bois représentant le Christ…. C’était « trop » j’ai éprouvé une grande tristesse en voyant cela…

    La deuxième chose c’est que la sœur de la « petite sœur » n’arrête pas de lui prendre le bras l’épaule, de l’embrasser et on voit la petite sœur qui ne fait pas de geste d’affection en retour… comme si elle était « murée » dans son habit… Là aussi, cela produit une sensation de malaise : elle ne parle pas (sauf des prières ou du caté).

    Des impressions donc. Sinon, je voudrai bien savoir, par les témoins qui ont écrit leur témoignage si leur famille était autorisée à venir séjourner deux semaines par an, à voir leurs neveux, nièces, sœurs parents qui eux-mêmes logeaient au monastère et travaillaient avec et pour les sœurs (accueillir les pèlerins etc.) J’ai eu plutôt l’impression qu’on les coupait de leur famille plus ou moins ?

  • Xavier Léger 30 décembre 2014 18:33

    L’anonyme,

    vous ne pouvez pas dire cela. Vous pouvez le penser, mais pas le dire. C’est un jugement téméraire, ni vérifiable, ni charitable. Par contre, vous pouvez dire autre chose. J’aimerais développer, mais je sors ce soir. Je développerai en rentrant.

    Xavier

  • Bethléem : retour aux fondamentaux 30 décembre 2014 18:28, par Dominicain_de_service

    Dominicain de la province de Toulouse, cette province évoquée par le frère Silouane sur le témoignage duquel je reviendrai plus loin, je suis aussi depuis des dizaines d’années enseignant, conseiller spirituel et autres babioles. Je lis ce blog pratiquement depuis sa constitution, comme son concurrent Sans décor, et je voudrais revenir à quelques fondamentaux : parce que, pour prendre un exemple, la question du film diffusé sur le Jour du Seigneur, me paraît annexe, et générer en outre des jugements dans lesquels l’affectivité tient inévitablement beaucoup de place.

    En premier lieu, il importe sans doute de rappeler que les débats sur la vérité ou non des témoignages ne sont pas limités au « cas Bethléem », mais ressemblent fort à ceux qui ont agité ou agitent encore les Légionnaires du Christ, les Béatitudes, les Frères et Soeurs de saint Jean etc. Il y a ceux pour qui de tels témoignages sont largement inventés, fruits de ressentiments divers, destinés uniquement à nuire à la communauté visée, et ceux pour qui la convergence de tels témoignages, venus de divers horizons, manifeste à l’évidence leur vérité.

    Je suis, je ne le cache pas, de ceux qui font crédit aux témoins. Pour connaître certains d’entre eux d’une part, mais d’autre part et surtout parce je sais combien ce témoignage leur coûte, alors même qu’ils savent qu’ils risquent d’être rejetés, méprisés, pris à partie. Je parle volontiers à leur sujet de « double peine » : celle d’avoir souffert dans la communauté qu’ils ont quittée, celle de souffrir encore, et parfois plus, de n’être pas entendus, voire même bassement jugés. Il faut du courage pour témoigner dans de telles circonstances, même sous un pseudonyme ! Ceux qui pensent ou disent le contraire n’ont sans doute jamais rencontré de tels témoins.

    En deuxième lieu, il est clair que, quoi qu’il en soit de leur convergence, tous les témoignages ne se valent pas pareillement : un discernement doit être opéré. Mais que l’on commence par leur faire crédit, et en particulier ce crédit-là : les témoins ne cherchent pas nécessairement à détruire cette congrégation qu’ils ont aimée, dans laquelle ils out souvent passé de très belles années, qu’ils considèrent souvent comme leur mère en termes de vie spirituelle. Non, ils veulent lui éviter de poursuivre dans les dérives qu’ils ont constatées, ils veulent éviter à d’autres d’en pâtir, ils veulent en fait très souvent sauver la dite congrégation. Comme ceux qui s’opposent à eux d’ailleurs : le salut est vu autrement !

    J’invite les lecteurs à relire les très belles pages sur le Mal du théologien belge Adolphe Gesché, dont je précise (pour des questions d’orthodoxie) qu’il a longtemps fait partie de la Commission théologique internationale (1992-2002). Dans son livre intitulé Le Mal, Gesché montre bien qu’à trop vouloir mettre Dieu à l’écart du mal, on finit par ne considérer que Dieu et pas suffisamment, voire même jamais, les victimes, et j’ai l’impression qu’un phénomène du même genre se reproduit avec les congrégations religieuses mises en cause.

    En troisième et dernier lieu, pour revenir à la congrégation de Bethléem, la lecture de tous les témoignages qu’il m’a été jusqu’ici donné de connaître, en particulier ceux de l’envers du décor, me montre à l’évidence l’existence de nombreux et souvent gros problèmes. A titre d’exemple, l’un d’eux me préoccupe beaucoup, et il a trait à la théologie mariale.

    Quand j’apprends que plusieurs témoins ont été apostrophés sous le mode « la Vierge Marie a un grand projet pour toi », une apostrophe qui parfois vient du plus haut de la hiérarchie, je ne peux m’empêcher de me rappeler ce qui se disait souvent au début du Renouveau, à l’Emmanuel pour être précis : « L’Esprit-Saint me dit que.. ou te dit que ». Un jour, l’un mes frères dominicains m’a dit : « Dis ’je’ au lieu de l’Esprit-Saint’ », et j’ai subitement réalisé combien une volonté de puissance personnelle pouvait se cacher sous de telles apostrophes, quelque peu terrorisantes pour des esprits encore peu formés… Pour être clair, je ne crois aucunement à « un grand projet de la Vierge Marie » sur quiconque, et je crois que son évocation est un tour de passe passe manipulatoire qui permet à l’un(e) ou l’autre de faire passer ses désirs pour ceux de la Vierge, en leur donnant de la sorte plus de poids.

    De la même manière, j’ai bien du mal à comprendre ce qu’il faut entendre par « obéissance à la Vierge » : là encore, je sens la manipulation. Dans les rares interventions de Marie qui nous sont données à connaître dans les évangiles, je pense à celle de Cana (« Faîtes tout ce qu’Il vous dira »), Marie renvoie à son Fils : c’est à lui que nous devons obéissance, une obéissance raisonnée, raisonnable, qui s’éduque, qui demande du temps. Les Dominicains dont je suis en savent quelque chose, eux qui ne prononcent publiquement que le voeu d’obéissance.

    Je termine, comme annoncé, sur la réflexion du frère Silouane, invoquant une orthodoxie qu’attesteraient les frères dominicains de Toulouse. Je constate que l’intervenant(e ?) Dominique, apparemment bien informé (e ?), a déjà dit l’essentiel : comme enseignant de très longue date, j’ai vu défiler quelques centaines d’étudiants, et je suis bien incapable de me prononcer sur leur orthodoxie. Il en existe une, celle qui m’est reconnue, et elle est le fait des Institutions qui m’ont employé ou m’emploient.

    J’ajoute que je me garderais bien d’évoquer les Dominicains de Toulouse, même si je suis de leur nombre. Je ne donnerai pas une telle caution même à cette longue intervention que je termine : personne ne m’a en effet mandaté pour le faire.

    P.S. A titre personnel, j’apprécie le Mea Culpa de Mme Inès de Warren : je le trouve très courageux. J’espère seulement que Mme de Warren ira plus loin et voudra bien aussi un jour faire un film qui présente le témoignage des victimes. En soulignant leur volonté de construire, non de détruire.

  • L’Anonyme 30 décembre 2014 18:09

    " Croyez-vous sincèrement que toutes sont prisonnières du « système » que vous dénoncez ?"

    Je regrette de tout cœur de le dire mais oui. Toutes sont prisionières du "système" parce qu’il s’agit d’un système. Qui ne rentre pas dans le système n’y tient pas. Cela n’empêche qu’il y ait des soeurs qu’ont accepté le système sans se poser trop de questions et qui le vivent pas mal. Ou d’autres que par les charges qu’elles ont arrivent a tenir bien. Il suffit que toutes acceptent ne pas s’exprimer librement en une communauté pour qu’on soit prisionière du système. Et toutes l’acceptent.

  • Musica 30 décembre 2014 18:02

    @ chem Message reçu 5 sur 5. Vous ne pensez pas qu’à votre confort.

    @Inès vous corrigez des erreurs : je ne suis pas la sœur d’untel ou d’une telle. instructif +++ et merci. Bethléem introduit vraiment de la confusion comme dans les familles à caractère incestuel. Confondre telle sœur avec telle autre, c’est typique dans les familles confusionnelles avec de l’interchangeable assujetti. Vous rappelez qu’il faut sortir de ça. Et en même temps, une autre grande sœur vous accompagne à Rome en janvier. La famille de la grande famille monastique.

    @Loïs pour quelques blessés, dites-vous, regardez combien sont heureux dans silence et recueillement. Dans les tranchées de 14-18, le blessé, on ne le regardait pas ainsi. La « beauté » ne rend-elle pas inhumain finalement ? Je te laisse sur le flanc de la route te débrouiller parce que tu ne suis pas le rythme ? Mais les blessés par cette communauté, ils ont fait de très grand bon cœur ce qu’on leur demandait, relisez les témoignages car il ne faut pas leur taper dessus encore plus, jusqu’au moment où ils ont vu que le système était blessant. C’est comme à la guerre. Ce n’est pas le blessé qui fabrique sa blessure, c’est la guerre qui crée blessures et morts. Et dans la guerre pour la beauté affichée dans une spiritualité du surhumain, il y a un prix humain payé qui nous concerne tous. Ce sont les blessés de guerre qui ont pu dire que celle-ci était insensée le plus souvent. 100 ans après, pensons à cette image de 14-18 et souvenons-nous aussi du bouquet qui ne plaisait pas à sr Marie à cause de sa couleur. Tout ça pour ça ? Tout ça pour votre/ notre élévation spirituelle ? Et pour celles qui sont parties dans le déni de blessures, quelle chance d’être bien au-dessus de la mêlée des éclopés que nous sommes absolument tous à moins de nier son humanité, et quelle malchance, en fait, d’oublier avec énergie qu’il n’y a de cœur que blessé ?

    Sr Marie avait perdu un frère pendant la guerre de 40 justement et, en lisant le témoignage qui en parle, cela m’a rappelé diverses « vocations » liées à un deuil. À quoi bon apprécier cette vie humaine de mortel, cette vie de reproducteur ou reproductrice en couple, si c’est pour que les êtres aimés meurent trop vite, trop tôt ? J’ai ressenti, en lisant tout, qu’elle vivait très mal la séparation pour retenir à ce point des sœurs qui n’avaient jamais été, n’étaient pas ou plus à leur place, et pour parler à ce point de l’au-delà de tout. L’ennui, c’est que cela aurait perduré. Au conditionnel, bien sûr.

  • Anonymous 30 décembre 2014 16:03

    Mais qu’en est-il des centaines de moniales qui, librement et en silence et dans la joie et dans l’amour, rechoisissent chaque jour cette vocation qu’un jour elles ont reçue ? Croyez-vous sincèrement que toutes sont prisonnières du « système » que vous dénoncez ?

    Ne pas oublier que parmi ces centaines de moniales et moines (ne pas les oublier tant il est vrai qu’ils ont du mal à s’affirmer) dont vous parlez, un nombre non négligeable est sous médication (anti-depresseurs, neuroleptiques, anxiolitiques, somnifères…). Il est vrai que ça aide à tenir. Mais ça Lois, vous ne pouvez pas le savoir il est vrai.

  • Luciole 30 décembre 2014 15:15

    @ Babeth

    Vous écrivez : « Cela m’a frappé aussi dans le film : cette affectivité débordante et collante qui reflète bien les sœurs de Bethléem. »

    En fait, le malaise que j’éprouve vient en grande partie de là. Je n’ai jamais vu nulle part, passez-moi l’expression, un tel manque de tenue, y compris au chœur, et ce tous ordres ou congrégations confondus ; même dans des congrégations qui ont vu le jour dans la mouvance du renouveau charismatique, pourtant bien expansif. De là, cette impression de surfait et de surjoué.

  • Lois 30 décembre 2014 15:07

    Non, je ne suis pas « aveugle » @Belanger. Je vois au contraire très bien ce qui se trame sur ce site et dans vos cœurs. Vous vous acharnez à détruire une famille dans laquelle vous n’aviez pas votre place. Vous vous targuez d’une dizaine de témoignages à charge d’anciens moines ou moniales. Mais qu’en est-il des centaines de moniales qui, librement et en silence et dans la joie et dans l’amour, rechoisissent chaque jour cette vocation qu’un jour elles ont reçue ? Croyez-vous sincèrement que toutes sont prisonnières du « système » que vous dénoncez ? Je vous retourne l’injonction : @Belanger, sortez de votre aveuglement !

  • Chem 30 décembre 2014 14:31

    @musica

    Petite soeur, je connais ta peine et ta douleur. Parce que j’avais la même dans mon cœur

    3 550 000 vues

    Dédicace à toutes celle qui se battent dans leur prison mentale derrière la cloture.

  • barbara 30 décembre 2014 13:52

    Moi aussi, j’ai lu attentivement les réponses de Bethléem. Il me semble que le Frère Silouane répond beaucoup plus que Sœur Isabelle, et il répond aussi pour ce qui concerne les sœurs.

    La visite canonique c’est bien, c’est ce que beaucoup souhaitaient. Il faut seulement espérer que cela servira à quelque chose : Je sais d’expérience combien les visites sont préparées à Bethléem ; On ne montre que ce que l’on veut donner à voir et surtout, les personnes ont bien appris leur leçon quant à ce qu’elles doivent dire. Les sœurs en situation de survie et usant de subterfuges plus ou moins avouables pour y arriver, notamment les plus anciennes, oseront-elles ou seront-elles capables de parler ?

    En ce qui concerne la réponse de Frère Silouane, elle est très bien faite, très soignée. J’ai envie de dire que c’est le Bethléem idéal, rêvé. J’ai toujours connu le Bethléem rêvé. Après, il y a le vrai Bethléem, celui qui se vit jour après jour avec les vraies personnes, les vrais moyens, les vraies situations.

    Je suis très sensible à ce qu’a récemment écrit Camille au sujet du manque de formation humaine des sœurs prieures. Je crois que c’est très bien vu. La bonne volonté des sœurs responsables n’est pas en cause, ni la plupart du temps, leurs capacités, mais bien plutôt les compétences non acquises.

    Sœur Marie appréciait beaucoup les personnes qui savaient « sans avoir jamais appris », c’était un de ses leitmotivs. Peut-être cela lui apparaissait-il comme un don venu directement d’en-haut ? Je crois aussi que les apprentissages humains et humblement laborieux, ce n’était pas vraiment « son truc » …

    Ce que dit Camille au sujet des difficultés de communications dans les discussions en cours, me paraît aussi très juste et très éclairant. Merci.

    Pour revenir à la réponse du Frère Silouane, ainsi qu’au témoignage de Gaëlle, je voudrais dire que ce qu’ils écrivent au sujet des bibliothèques des monastères me paraît au moins douteux. Les témoignages, pourtant bien plus récents que ma propre expérience, font apparaître une réalité inchangée : La bibliothèque est fermée à clé et la sœur prieure ne sait pas forcément la gérer, elle a autre chose à faire et puis, elle craint « les mauvaises lectures », quelque chose qui serait contraire au charisme ou … Il faudrait un discernement de sa part, une vraie compréhension ; Or, la plupart du temps, elle sait seulement obéir à ce qui vient du généralat.

    Moi aussi, j’ai parfois piqué la clé et, moi aussi, j’ai fini par lire l’annuaire de téléphone. Pour l’annuaire, la sœur prieure s’en était un peu aperçu et ce qui avait paru l’inquiéter, ce n’est pas la détresse intellectuelle que cela manifestait, non, c’est que par ce biais, j’avais une sorte de contact avec le monde extérieur … (Et c’était vrai aussi ; Pensez donc : Des noms, des adresses, des numéros, le monde autour existe encore !).

    Pourtant, je n’ai pas de raison de douter de la bonne foi de Gaëlle. Alors, peut-être est-il vrai que nous n’avons pas toutes bénéficié du même traitement.

    Frère Silouane parle aussi des anciens frères et sœurs. A ce sujet, il évoque les problèmes engendrés par les personnes qui ne veulent pas partir. Cela vient en totale contradiction des témoignages qui évoquent plutôt des difficultés à se faire entendre lorsqu’on a voulu partir … Mais peut-être la contradiction n’est-elle pas si profonde qu’il y paraît à première vue : Comment ne pas avoir peur de partir, même si on le désire, après des années de monastère trop souvent dévalorisantes ? …

    Frère Silouane parle de l’aide apportée aux anciens. Il détaille cette aide avec, me semble-t-il, une certaine complaisance. Mais d’autres pourraient parler du RMI, des CHRS, des emplois précaires, des logements délabrés, de l’obligation de travailler jusqu’à un âge avancé coûte que coûte, des familles disloquées, des situations d’isolement irrémédiables, … Là non plus, la bonne volonté du monastère n’est pas en cause mais peut-être davantage son sens des réalités. A la sortie du monastère, tout le monde n’est pas en situation de demander l’accompagnement spirituel dont rêve le monastère …

    Et puis, il y a le petit paragraphe sur le saint-sacrement en cellule. Là aussi j’ai un gros doute. Malgré la différence de génération, mon expérience coïncide parfaitement avec ce que relate Hélène dans son témoignage. Aussi, je pense que le frère élude au moins la question de la « décence » des oratoires.

    J’ajouterai encore ceci : Lorsqu’à force d’entêtement, on arrive à ne pas avoir le Saint-Sacrement en cellule, alors que tout le monde l’a, on se trouve de ce fait marginalisé dans sa propre communauté.

    Enfin, en ce qui concerne l’usage du pendule, le frère édulcore totalement la réalité. Ce ne sont pas « quelques sœurs infirmières » qui ont utilisé le pendule. Cet usage a été massif pendant longtemps. J’ai vu Sœur Marie elle-même sortir de sa poche son trousseau de clés et l’utiliser comme pendule à l’emporte-pièces, pour nous faire jeter le repas communautaire du dimanche qu’elle ne voulait pas manger (et, de ce fait, les autres n’ont pas mangé non plus). Ces loufoqueries de type magique ont duré des années et ont été pratiquées à grande échelle.

    Le frère dit que cela n’existe plus, c’est possible. Il dit aussi que c’est sur les conseils de communautés charismatiques que l’on a cessé ces pratiques. C’est alors qu’il me vient une question : Comment se fait-il que l’on ait écouté ces personnes de l’extérieur et qu’à l’intérieur de la communauté, aucune voix ne se soit apparemment élevée pour manifester quelqu’ étonnement, poser des questions ? Ou, si quelqu’un ou quelques-uns ont parlé, on ne les a pas écoutés ? Ou bien, on les a fait taire ? Ou bien, tout le monde était si écrasé que plus personne n’avait rien à dire ?

  • Belanger 30 décembre 2014 13:41

    @Lois,

    Si vous êtes dans le collimateur des autorités Vaticanes (et vous l’ êtes quoi que vous disiez), c’est que les déviances existent. Ne pas le voir relève de l’aveuglement.

    Si tous ces témoignages viennent à la surface et sont convergents c’est que les déviances existent. Ne pas le voir relève de l’aveuglement.

    Si tous ces documentaires, livres, blogs, interviews etc… pro Bethléem sont publiés, c’est que l’on veut donner une certaine image de ce que devrait être Bethléem dans le meilleur des mondes. Si les déviances n’existaient pas on n’aurait nul besoin de se justifier. A t’on déjà vu cela dans les autres ordres ou congrégations religieuses ?

    Etes vous aveugle Lois ?

  • Renato 30 décembre 2014 13:03

    Loïs

    Je connais Bethléem depuis les années 83 environ… je connais plusieurs monastères… Dire qu’il est déviant n’est pas sacrilège… oui, cette congrégation doit se réformer… Ouvrir les yeux prend du temps, c’est certain.

  • Musica 30 décembre 2014 12:55

    « petite sœur » en chanson, juste après la pub :

    Très très connu : + de 3 550 000 vues, les chiffres semblant intéresser quelques-uns.

    On trouve aussi sur internet un mini film sur la « petite sœur » qui ment et à qui on passe tout. Rigolo. On la voit même faire le perroquet de sa grande sœur.

    Culture contemporaine classique de commun des mortels. Pour apporter de l’air.

  • Lois 30 décembre 2014 12:39

    @Renato, merci, mais je ne vous ai pas attendu pour passer du temps dans d’autres monastères et couvents. Chaque communauté a son charisme et ne pas aimer celui de Bethleem ne vous permet pas pour autant de le qualifier de « déviant ».

  • Renato 30 décembre 2014 12:14

    Loïs,

    Vous ne voyez pas clairement ce que je veux dire… et ça ne m’étonne pas. Allez vers d’autres monastères chrétiens, vous sentirez peut-être là où se trouve la différence et le côté déviant.

  • Lois 30 décembre 2014 12:00

    @Renato,

    La religion chrétienne n’est pas désincarnée. Le Christ vit dans ses membres, se fait connaître et aimer par eux. Les hommes, il "les mène avec des attaches humaines, avec des liens d’amour" (Os 11, 4). Certes, il ne veut pas que nous nous arrêtions aux créatures. Mais il passe par elles pour nous conduire à lui. Cette vérité de foi, vous la partagez, j’en suis sûre. Alors pourquoi la retourner contre la famille de Bethleem ?

    Puisse Madeleine Delbrêl vous ouvrir les yeux : « Cet Amour qui nous habite, cet Amour qui éclate en nous, est-ce qu’il ne va pas nous modeler ? Seigneur, Seigneur, au moins que cette écorce qui me couvre ne Vous soit pas un barrage. Passez. Mes yeux, mes mains, ma bouche sont à Vous. Cette femme si triste en face de moi : voici ma bouche pour que Vous lui souriiez. Cet enfant presque gris tant il est pâle, voici mes yeux pour que Vous le regardiez. Cet homme si las, si las, voici mon corps pour que Vous lui laissiez ma place, voici ma voix pour que Vous lui disiez tout doucement : « Asseyez-vous ». Ce garçon si fat, si bête, si dur, voici mon cœur pour que Vous l’aimiez avec, plus fort qu’il ne l’a jamais été… Là où il n’y a pas d’amour, aimez et vous recueillerez l’Amour. Ainsi soit-il. »

  • L’Anonyme 30 décembre 2014 11:46

    Pas mal le film je trouve. Sobre, ce qui est rare à bethléem car il y a presque toujours des exagérations quelque part. Le titre trompe car la petite soeur ne sert qu’au titre.

    Cette belle famille a eu, dès le début, des privilèges. Je vous assure. Des privilèges qui ont étonnée toute la communauté de Bet Gemal car la soeur prieure général, pour plaire a la famille, a passé a côté d’un tas de preceptes des Constitutions dès la prise d’habit.

    Au fond qu’est-ce qui s’est passé ? C’est que la réel coupure éxigée par la vie au désert entre la famille et la petite soeur n’a jamais existé. Ils continuent à être la famille qui croît ensemble. Ces parents, même s’il leur a été difficile de voir sa fille partir, peuvent quelques semaines par an, deux fois par an, se sentir partie de monde et de la vie de leur fille. Tout ceci est un mal ? En lui même non mais quand on pense à tant de parents qu’ont vu leurs enfants partir pour des pays lointains et aux petites soeurs qui n’ont pas eu la possibilité de revoir sa famille ou connaître ses neuveux après leur entrée au monastère, ou encore si on pense aux parents qui sont toujours accueillis avec circonspection car ils n’acceptent pas la vocation de leur fille, le film semble cela même : un film. Des personnes et des situations choisis pour transmettre une image.

    Qu’à la racine de tout cela ait la décision de la prieure général et du monastère de ne pas obéir aux constitutions et ne faire qu’à sa tête c’est tout dire.

    Les enfants sont des enfants. Quand on connaît la façon de parler à Bethléem on voit que l’enfant a reçu déjà la façon de dire les choses comme les soeurs. Je trouve forcé le fait que la petite ne sache pas le nom de bâpteme de sa tante. Le papa, comme tous les parents, dit le nom de sa fille spontanément, le nom de Deborah sort de sa bouche sans y penser. Sûrement que cela arrive de temps à autres en famille ou avec des amis ou les gens parle spontanement de Deborah. Et la petite ne sait pas le nom de sa tante ? Bien, désormais elle le sait car grand-père le dit sur le film.

    L’autre aspect c’est de ne connaître sa tante que par le cœur et que le reste n’a pas d’importance. C’est la façon à Bethléem de « spiritualiser » les choses et on le fait niant l’incarnation de la vie.

    Pour finir je voufrais faire mémoire de soeur Myriah dont on ne fera jamais un film et dont la famille n’as pas eu droit a la vérité.

  • Renato 30 décembre 2014 11:31

    « lorsque l’on s’approche des petites soeurs, de toute façon on ne peut plus avoir peur… on peut baisser les armes.. »

    J’ai rajouté une vue supplémentaire au replay ! pour confirmer ma première impression du dimanche. Les deux phrases, ci-dessus, que prononce la maman de la moniale dont il est question dans le film « ma petite soeur » traduisent l’environnement du péché de Bethléem. Ce sont les moniales que l’on regarde, qui font l’objet de l’admiration, qui sont des femmes tellement généreuses etc. Il aurait fallu dire : lorsque l’on s’approche du Christ, on ne peut plus avoir peur, on peut baisser les armes… Christ, « en tant qu’occurence », n’est jamais cité. Pour un film chrétien, c’est quand même un tour de force non ? Dans le peuple chrétien, la liturgie n’est pas l’affaire des moines ou moniales seuls mais de tout le peuple chrétien qui ne s’émeut pas devant les moines ou moniales mais prend sa part, prie, tourné vers le Christ. Ce ne sont pas seulement les moniales, les moines qui vénèrent les icônes, mais tous les chrétiens… Bethléem, c’est aussi la déviance du catholicisme…

  • Lois 30 décembre 2014 11:01

    @Luciole,

    En effet, Bethleem est une congrégation et non un ordre. Mea culpa. Ravie de constater votre souci du mot juste !

    Si le sujet de la discussion est le film et non votre personne, pourquoi donc nous faire part de votre ressenti ? Avec, en l’occurrence, des termes ni justes, ni justifiés. « Personnellement, j’éprouve un malaise à la vue de l’office : les sœurs se balancent en chantant, elles affichent un sourire béat… », écrivez-vous. Voilà un commentaire bien subjectif et qui transpire votre personne.

  • Luciole 30 décembre 2014 09:55

    @Lois,

    Il s’agit non d’un ordre mais d’une congrégation. Pour le reste, le sujet de la discussion est le film qui a été tourné chez ces sœurs et non pas ma personne.

  • Babeth 30 décembre 2014 09:05

    Les chiffres : 800 000 personnes ont regardé « ma petite sœur », un record pour France 2 et le jour du Seigneur, 1400 vues sur Replay de sans décor.

    Le pape François répond le 22 Novembre à cet « exploit » :

    « Mieux vaut être peu nombreux, et avancer sans chercher le spectacle, a-t-il sévèrement fait remarquer à des mouvements qui s’enorgueillissent parfois de leurs effectifs »

    Le texte intégral est sur ce site…A bon entendeur, Salut ! Babeth

  • Lois 30 décembre 2014 08:47

    « Dieu seul connaît les cœurs, mais vu ainsi, ça me paraît sur-joué »

    Si vous croyez sincèrement ce que vous écrivez sur Dieu @Luciole, pourquoi ne pas nous épargner vos commentaires sur le film ? Et sauf votre respect, seriez-vous expert ès. liturgie pour en juger ainsi ? Avez-vous assisté à un office dans un monastère de l’ordre que vous conspuez ?

    « Même si je n’avais pas lu les témoignages qui paraissent ici, ça ne me donnerait pas l’envie d’entrer là-bas », dites-vous. Me voilà rassurée ! Laissez-moi pourtant douter de votre distance par rapport aux témoignages de ce blog. J’ai peine à croire qu’ils n’ont en rien influencé votre regard… Un regard qui, me semble-t-il, ne s’est jamais posé dans un monastère de Bethleem.

    Pour votre information, « Ma petite sœur » n’est pas un film sur les sœurs de Bethleem. Mais sur l’accueil d’une vocation monastique dans une famille. Le particulier rejoint ici l’universel : c’eût pu être n’importe quelle famille et n’importe quelle congrégation. Le doc peut ainsi toucher nombre de personnes quel que soit leur réel (n’oubliez pas que « faire du chiffre » est l’obsession, le maître-mot, le seul Dieu qui vaille à Bethleem selon certains…) Dois-je vous rappeler que l’Eglise a institué une année de la vie consacrée et ouvert un synode sur la famille ? Alors non, les sœurs ne font pas de la « figuration » ! Ne vous inquiétez pas : elles parleront dans « Un Amour absolu »…

  • Luciole 30 décembre 2014 00:45

    Je viens de visionner le petit film qui s’affiche sur le site du « Jour du Seigneur ».

    En lui-même, il soulève beaucoup de questions. A aucun moment on n’interroge la religieuse, ce sont toujours les membres de sa famille qui s’expriment. On n’entend la voix de la sœur que lorsqu’elle prie, seule ou avec sa nièce. Il en ressort une impression vraiment bizarre, comme si elle n’était là que pour illustrer ou pour faire de la figuration.

    Je n’ai jamais vu un reportage sur une congrégation ou un ordre où on filmait les religieuses, de loin ou de biais sans jamais leur donner la parole. Il n’y a pas une seule parole venant de la congrégation-même, pas même un texte lu en voix off. On dirait qu’on a gommé ces religieuses.

    Laisser parler des proches pour exprimer leur ressenti, les amène à énoncer des à-peu-près, faute d’en savoir plus. Ainsi une prise d’habit, aussi impressionnante soit-elle, n’est pas un engagement « à la vie, à la mort ». Un noviciat peut être interrompu à tout moment.

    Personnellement, j’éprouve un malaise à la vue de l’office : les sœurs se balancent en chantant, elles affichent un sourire béat en se donnant la paix et leur liturgie détonne. Ce n’est ni l’ordonnance bien réglée d’un office romain qu’il soit sobre ou solennel, ni même le naturel, la spontanéité dans la solennité d’un office byzantin. Je ne peux pas juger de la sincérité des personnes, Dieu seul connaît les cœurs, mais vu ainsi, ça me paraît sur-joué : les petites bougies, les cierges, les grands coups d’encensoir … Même si je n’avais pas lu les témoignages qui paraissent ici, ça ne me donnerait pas l’envie d’entrer là-bas.

    Dernière question, celle de la langue. On entend les sœurs célébrer l’office en hébreu, si je ne m’abuse, sont-elles toutes hébréophones ? Prier dans une langue qui n’est pas sa langue maternelle et qu’on ne maîtrise pas, c’est une gageure et une gageure très fatigante, je le sais d’expérience.

    C’est la question que je me suis posée quand les petites sœurs qui vivaient à Marche-les-Dames en Belgique francophone ont déménagé à Opgrimbie en région néerlandophone. Ne me faites pas croire que la congrégation recrute à ce point en Flandres et aux Pays-Bas ! Pour des sœurs sans doute françaises pour la plupart, ça doit être un fameux challenge. Surtout que nous ne nous trouvons pas dans une famille religieuse où ont lieu des récréations quotidiennes, des lectures au réfectoire ou des échanges parlés pour nécessité de travail entre les sœurs qui leur feraient exercer cette langue en dehors de l’office.

    J’ai entendu un père abbé cistercien raconter qu’il avait refusé l’entrée au postulat d’un candidat américain et anglophone. Il lui a conseillé d’entrer dans un monastère de son pays d’origine : la vie monastique est bien assez difficile comme ça, sans en rajouter la difficulté de la langue, lui a-t-il dit.

    Au risque de me répéter, c’est une impression d’étrangeté et de bizarrerie qui se dégage du reportage, indépendamment des témoignages qui ont été postés ici.

  • Anonymous 29 décembre 2014 21:30

    Après avoir annoncé que le taux de frequentation du blog sansdecors a explosé les compteurs en étant multiplié par 20, un nouvel article sur le blog nous dit que la video ma petite soeur explose à nouveaux tous les compteurs avec 1400 vues.

    Le but est donc atteint, Faire du chiffre. La propagande fonctionne à merveille. Je fais partie de ceux qui ont regardé la vidéo. Ce qui m’a le plus touché, c’est de revoir le bon frêre G qui servait la communion. Ca m’a rappelé des bon souvenirs. Et aussi entendre cet enfants. Les enfants sont toujours touchant. Mis à part cela j’ai trouvé le film très poussif. On voulait faire dire aux parents que c’était merveilleux la vocation de leurs fille mais on sentait que la pillule avait du mal à passer malgré tout. Le ouf de soulagement du papa à la fin voulait tout dire. Bref un film qui sentait le réchauffé. Le générique de fin avec la dédicace à Pipo… la bonne blague.

  • Babeth 29 décembre 2014 19:11

    Ma petite sœur explose tous les compteurs

    Avez-vous vu l’image qui a été choisie pour illustrer ce titre « Ma petite sœur explose tous les compteurs ? »

    Trouvez-vous cela normal de tenir sa sœur comme on tient un fiancé ? Cela m’a frappé aussi dans le film : cette affectivité débordante et collante qui reflète bien les sœurs de Bethléem. Cela me mettait mal à l’aise au monastère, quand les responsables m’enlassaient… personnellement, ce n’est pas selon ma culture familiale, et d’ailleurs ma famille a toujours su garder une juste distance avec moi, tout en me manifestant son affection. Babeth

  • L’Anonyme 29 décembre 2014 14:19

    Merci Inès pour vos paroles.

    Ainsi on a la chance de cheminer vers la vérité toute entière. Merci vraiment.

  • Xavier Léger 29 décembre 2014 13:47

    Je vous remercie pour votre démarche, Inès.

  • Jean Peplus 29 décembre 2014 12:38

    Je me suis trompée et je présente mes excuses à l’ancien prieur de lui avoir attribué certains pseudos

    Assez surréaliste…. Bethléem marche décidement sur la tête.

    Ines, vous avez au moins le mérite de reconnaitre vos erreurs. On aimerait la même prise de conscience de la part de la prieure générale face aux fausses accusations portées contre l’ancien prieur général. Non ce frère ne s’est pas ingéré dans le gouvernement des soeurs, il n’a pas orienté les frêres vers un idéal humain, il n’a pas gouverné comme un monarche, etc..

  • inès 29 décembre 2014 12:08

    Je me suis trompée et je présente mes excuses à l’ancien prieur de lui avoir attribué certains pseudos

  • 29 décembre 2014 00:03

    Quand on offense moralment, en faux et publiquement une personne on n’a pas le devoir d’avouer son tort et lui demander pardon aussi publiquement ?

  • Jean Peplus 28 décembre 2014 20:17

    Ines de warren a écrit :

    Droit à un de ses commentaires sur Amazon tout récemment alors que le livre est sorti il y a maintenant deux ans. Les responsables d’Amazon n’ont pas été dupes de ce règlement de comptes un peu « réchauffé » et inapproprié : le commentaire a été retiré.

    Ce n’est pas la politique d’Amazon de retirer un commentaire critique. Amazon est un commerçant avisé, et sait que les commentaires critiques crédibilisent l’ensemble du site et des commentaires publiés. D’ailleurs, un commentaire critique a été publié sur Amazon le 22 novembre et il est mystérieusement encore en ligne. Voir ici :

    http://www.amazon.fr/product-reviews/2706709669/ref=cm_cr_dp_synop?ie=UTF8&showViewpoints=0&sortBy=bySubmissionDateDescending#R8W86VJIMBMPB

    Quelqu’un a parlé de paranoia autodestructrice chez les dirigeants de Bethléem et leurs amis. J’ajouterai aussi un délire de persécution.

  • Médiévalpas21eme 28 décembre 2014 19:05

    Accorder de l’importance aux paroles de quelqu’un semblant ignorer que tous les forums sur internet fonctionnent au pseudo ? pfffff

    Attaquer nommément une personne, alors qu’on échange entre pseudos ? pffff

    Demander à faire retirer d’un site un commentaire critique sur son livre ? Un auteur est sujet à la critique. S’il ne l’accueille pas, pourquoi écrire ? pffffff

    Les forums de patients apportent aux sachant de la médecine. Les forums féminins permettent d’autres choses. Ce forum de discussion peut faire réfléchir aussi.

    Pourquoi voir le mal là où il n’est pas ? Nous sommes dans le réseau et non plus dans l’autorité unanimement reconnue.

    Une question à Inès : tu as rencontré Fabio ou l’ancien prieur au moment où tu écrivais ton livre ? ils ont aussi droit à cet « amour que le monde oublie », non ?????

    rien ne me dit que je m’adresse à toi, sauf la confiance que je fais au responsable du site.

    Pour jeanestmarre : charmant, ce pseudo. Moi aussi, j’en ai marre.

  • Magda 28 décembre 2014 15:57

    Donc, si j’ai bien suivi les échanges, Inès lance des allégations contre l’ancien prieur (Mais il y en a un, celui qui fut le maitre, qui devrait prendre exemple sur Fabio qui fut son élève, son novice, et avoir le courage de se manifester à visage découvert. Mais l’ancien prieur général avance caché. Toujours. L’ancien prieur des Frères de Bethleem, ne se gêne pas pour attaquer, dénoncer. Toujours caché. Il ne s’est pas gêné pour révéler avec beaucoup d’agressivité l’identité de Gaëlle qui témoigne sur « sans décor ». Comment ose-t-il lui donner des leçons en matière « d’honnêteté » et de « décence intellectuelle » quand il n’a même pas l’honnêteté d’écrire sous son vrai nom et qu’il utilise au moins trois pseudos ? Quant à l’abus de faiblesse elle semble évidente vis à vis des personnes qui vont sur l’envers du décor et qui ne peuvent imaginer qu’une seule et même personne se cache derrière plusieurs pseudos ! J’ai eu droit à un des émissaires de l’ancien prieur par lettre peu de temps après la sortie de mon livre « Cet Amour que le monde oublie ». Droit à un de ses commentaires sur Amazon tout récemment alors que le livre est sorti il y a maintenant deux ans. Les responsables d’Amazon n’ont pas été dupes de ce règlement de comptes un peu « réchauffé » et inapproprié : le commentaire a été retiré.)

    Or, il s’avèrent que ses supputations sont démenties par M. Léger, par Hélène, et par l’accusé lui-même.

    D’un point de vue très extérieur, donc, j’avoue que je suis consternée par le manque de rigueur de cette Inès de Warren.

    De quel droit se permet-elle ainsi de lancer de telles accusations ? … et quelques lignes plus loin, se plaindre d’être victime de ce qu’elle pratique avec d’autres ?

    Accuser à tort une personne de commettre un « abus de faiblesse », sans preuve, ce n’est pas joli joli ça !

  • Qui est Jeanestmarre ? 28 décembre 2014 14:05, par Hélène

    Jeanestmarre n’est autre qu’Hélène…

    Oui, j’ai pris ce pseudo car j’en ai eu marre de toutes ces contre-vérités et j’ai écrit ce commentaire en connaissance de cause puisque c’est moi ai fait les frais en personne de ce manque total d’éthique professionnelle, de droiture morale, de décence et d’honnêteté intellectuelle chez Madame « Gaëlle ».

    Je n’ai pas voulu reprendre l’autre contre-vérité de son témoignage concernant les lectures de Sainte Thérèse d’Avila, parce que ça n’est pas le plus important. Mais ce qui explique le ras-le-bol général dans lequel j’étais en écrivant ce commentaire.

    En effet, je peux certifier moi-même être arrivée au monastère avec toute ma bibliothèque qui était mon trésor, dont le livre de Ste Thérèse d’Avila : « Le château intérieur » et dans un esprit de désert, on m’a dit de les remettre à ma prieure. Quelques temps plus tard, j’ai reçu une homélie de sœur Marie, dont un passage disait explicitement qu’il ne fallait pas lire les demeures du château intérieur de la Grande Thérèse car ça partait trop de nous. Jeune convertie, je me souviens encore de cette phrase car j’avais lu cet ouvrage avant mon entrée au monastère. J’avoue que je n’y avais pas compris grand chose et cette remarque de sœur Marie m’avait semblé tout à fait juste.

    Maintenant, il n’est pas impossible que beaucoup de nos désaccords reposent sur le fait qu’à Bethléem la stabilité, malgré le vœu, n’existe tout simplement pas puisque tout change régulièrement (rites liturgiques, régimes alimentaires, rythmes de vie…)

    Il est vrai que par écrit, nous n’entendons pas toujours le ton sur lequel les personnes écrivent. Personnellement, c’était un coup de gueule et non une agressivité de ma part et je n’ai jamais dévoilé l’identité de madame « Gaëlle ».

    Cela dit, ce que j’ai écrit, je l’ai écris.

  • Xavier Léger 28 décembre 2014 12:54

    Lois,

    la personne qui a insinué l’idée qu’il s’agissait d’acteurs payés… était justement un « ami de Bethléem » se faisant passer pour un « ennemi de Bethléem » pour discréditer ce site internet.

  • renato 28 décembre 2014 12:02

    Comme je m’en doutais, un film où les projecteurs sont braqués sur les moniales… Ce n’est pas spirituel dans le sens où le Christ est au second plan (je n’ai pas compté le nombre de fois où le Christ a été mentionné….) Ça renvoie bien à l’humanisme de l’Eglise catholique…

  • Lois 28 décembre 2014 10:33

    Ce matin, Ma Petite Soeur sur France 2. « Une sorte de méli-mélo familiale mystico sentimentaliste à faire couler des larmes, Tout cela agémenté de belles musiques envoutantes. Tout ce qui n’est pas la réalité d’une vie au désert », selon @Jean Peplus qui ne l’a pas même vu et fustige pourtant « la grosse équipe de tournage ».

    Pour info, ce film n’a pas pour visée d’évoquer la vie au désert. Mais l’accueil d’une vocation monastique au sein d’une famille. Les personnes interrogées ne sont pas des « acteurs », et elles ne cachent rien des peines endurées au long du chemin.

    Bref, inutile d’expliquer. Car sur ce site, la moindre phrase écrite par un « ami de Bethleem » est retournée contre lui, tournée en dérision, taxée de mensongère…

    Je devine déjà les commentaires que vous posterez vers 12h. Et j’espère même que l’un de vous fera un live sur ce blog !

    Bon film !

  • Xavier Léger 28 décembre 2014 01:16

    Rapha-Maurizio,

    Il est un peu tard, mais je vais quand même répondre à votre question, et essayer de soulager vos angoisses.

    Pour lire l’adresse IP d’un commentaire déjà publié, cela exige une petite manipulation, et j’avoue que je n’ai ni le temps ni l’envie de vérifier une à une les adresses IP de tous les internautes. Maintenant, avec la modération actuelle, j’ai accès aux adresses IP des nouveaux messages. Je me contente de vérifier les auteurs des commentaires « qui posent problème » (Dans votre cas, je suis désolé de vous apprendre qu’on vous repère d’assez loin, en fait…).

    Vous savez aussi bien que moi que si nous avons mis une modération sur ce site, ce n’est qu’à cause de votre incapacité à respecter vos interlocuteurs. Et notre contrôle s’est focalisé principalement sur votre personne.

    Tout cela pour dire que notre modération consiste à vérifier qu’il n’y ait pas d’insultes ou de menaces dans les messages publiés, et de veiller à ce qu’un internaute ne révèle pas – volontairement ou pas - l’identité d’autres internautes qui écrivent sous un pseudo. J’ajoute que plutôt que d’exercer une censure, nous préférons intervenir dans les discussions.

    Je n’ai pas l’intention de faire une enquête pour démasquer les adresses IP redondantes. J’ai l’audace de croire que nous sommes entre adultes, et qu’à travers ces discussions nous essayons de cerner un problème grave, qui affecte actuellement l’Eglise catholique en général, et des centaines de vies humaines en particulier.

    C’est une problématique qui est très difficile à décrypter et à appréhender en raison des faux semblants, des informations contradictoires et des passions souvent très violentes qui entourent ces affaires là. C’est pourquoi si certaines personnes préfèrent utiliser des pseudos pour s’exprimer, et dans la mesure où elles savent rester dans les clous de la bienséance, je considère que c’est leur droit le plus strict d’utiliser un pseudo.

  • Anatole 28 décembre 2014 00:43

    L’ancien prieur en serait réduit à poster des commentaires sur Amazon. Moi qui l’ai connu, j’ai bien du mal à me l’imaginer. Pourquoi ce dernier focalise t-il à ce point l’attention de la communauté et de ses amis au point de le voir comme le grand architecte d’un plan occulte d’attaque contre Bethléem. Pour ma part il ne m’apparait que comme une victime d’un système qui l’a broyé, diffamé et rejeté.

    Comme si cela n’avait pas suffit, ses bourreaux veulent maintenant le diaboliser.

  • Rapha 27 décembre 2014 23:45

    Note à Monsieur Léger, modérateur du site :

    Vous indiquez en préambule de la mise au point d’Ines que vous n’êtes pas en mesure de dire si l’ancien prieur intervient sur le site et s’il utilise diffèrents pseudos.

    Fabio prétend que ce dernier n’orchestre pas le chapitre Bethleem du site.

    Vous etes pourtant capable de contacter l’ancien prieur dans un laps de temps rapide avant de publier le message d’Ines pour avoir son accord et vous publiez même un peu de lui en préambule supplementaire.

    Enfin quand je passe de Maurizio à Rapha vous le remarquez tout de suite et le signalez à tout le monde.

    Pouvez vous nous indiquer quelles autres séries de pseudos proviennent de la même IP ?

    par avance merci

    rapha

  • Dominique 27 décembre 2014 23:33

    En contrepoint du post d’Inès, j’ai trouvé quelques paroles fortes.

    Une en hommage aux personnes qu’elle fustige :

    « D’abord, j’ai dû me taire pour ne pas mourir, puis je me suis tu pour être tranquille. Quand il m’est arrivé d’être entendu, ce n’était pas mieux. Mon pauvre petit, disaient les adultes, et leur pitié m’écrasait. Parfois les questions trop précises sur mon évasion me faisaient comprendre que l’auditeur doutait et cherchait à me coincer. » p177, Boris Cyrulnik, « Sauve-toi, la vie t’appelle ».

    Une pour les personnes sécurisées ou tranquillisées par l’appartenance à un groupe, déviant ou pas :

    « Qu’elle soit collective ou individuelle, la mémoire est intentionnelle : elle va chercher dans le passé les faits qui donnent forme à ce qu’on éprouve au présent. Quand, dans un groupe, on partage un même récit, chacun est sécurisé par la présence de l’autre. Raconter la même histoire, croire aux mêmes représentations crée un sentiment de grande familiarité. C’est pourquoi les récits partagés, les mythes racontés, les prières récitées côte à côte sont d’excellents tranquillisants culturels. » p188, Boris Cyrulnik, « Sauve-toi, la vie t’appelle »

    Et la dernière pour tous :

    « Le choix, pour moi, n’est pas entre punir ou pardonner, mais entre comprendre pour gagner un peu de liberté ou se soumettre pour éprouver le bonheur dans la servitude. Haïr, c’est demeurer prisonnier du passé. Pour s’en sortir, il vaut mieux comprendre que pardonner. » p286, Boris Cyrulnik, « Sauve-toi, la vie t’appelle »

  • l’Anonyme 27 décembre 2014 22:21

    Madame Inès,

    Je voudrais vous dire, si vous voulez me croire, que je ne peux pas du tout m’identifier alors que j’aimerais bien. Il y a un tas de complexes circonstances qui m’obligent à taire mon identité et je le fais par obéissance.

    En mon expérience comme « anonyme » je trouve très purificateur ce travail de lire sans apriori, de respecter le commentaire independament de qui l’a écrit, surtout ne pas tomber dans la tentation d’atribuer un commentaire anonyme a celui-ci ou à celui-là car en faisant çela on est pris dans ses propres pièges et on reste en soi-même et ses fausses idées. J’espère que vous même allez expérimenter que par l’anonymat la vérité se rend présente, elle se construit par les uns et les autres. Quelques précisions que vous avez fait auraient la même valeur même si vous étiez « anonyme ». Et votre identité révélée n’y ajoute aucun poids.

    Je n’ai pas eu l’honneur de lire votre livre mais par la qualité littéraire et spirituelle de votre commentaire je ne me sens pas du tout portée à le faire. Ceci est aussi un des profis de l’anonymat, on peut dire ce qu’on sent et ce qu’on pense sans craindre les réprésailles.

    Soyez la Bienvenue !

    L’Anonyme

  • jean peplus 27 décembre 2014 22:16

    Donc il faut se rendre à l’évidence, un fantôme ou un homme machiavélique hante le forum de l’enversdudecor. Ines affirme même qu’il se cacherait sous divers pseudo et certains affirment avoir vu son visage déformé par la haine des moniales. Il écume même tout les sites sur internet comme amazon pour y délivrer ses messages de haine. Une autre personne affirme même qu’il serait aux manettes de ce blog en tant que chef d’orchestre en train de distiller des accusations machiavéliques.

    J’espère de tout cœur que cet être ignoble va bientôt être mis hors d’état de nuire pour que la peur ne hantent plus nos nuits.

    Si quelqu’un a d’autres indices à délivrer merci de me contacter car je fais aussi ma propre enquête, ceci dans l’interêt de tous.

  • Fabio 27 décembre 2014 22:14

    Je me permets de répondre à votre intervention, Inés. Tout d’abord je vous suis reconnaissant de m’avoir remercié pour ne pas m’être caché derrière des pseudos. Cela fait toujours plaisir de se l’entendre dire, je ne vous le cache pas, même si nos positions sur Bethléem sont assez à l’opposé.

    Avec vous je voudrais revenir sur Mr Gilbert. Vous vous trompez, comme tout le monde se trompe, en faisant de lui le « pilier » de ce site ou le chef d’orchestre des attaques contre Bethléem. Comme Mr Léger vient de l’ajouter dans son commentaire, la vérité est bien autre. Je le laisse toutefois à Mr Gilbert lui-même le souci de rétablir cette vérité quand et comme il voudra.

    Ce que je voudrais souligner ici concerne une autre erreur qui circule et qui consiste à faire de ma personne un suppôt de Mr Gilbert. Il y a plusieurs « légendes » qui circulent à Bethléem sur le pourquoi et le comment de notre sortie de la communauté en 2009. Toutes sont fausses, et d’ailleurs personne, ni chez les frères, ni chez les sœurs, n’est au courant de ce qui s’est réellement passé nous concernant. On parle de choses qu’on ne connaît pas. Mais une chose devrait tomber sous le bon sens. Je suis sorti en juillet 2009, Mr Gilbert est sorti en décembre 2009. A la limite cela devrait être moi qui l’ai convaincu et persuadé de sortir et non pas le contraire.

    Est-ce qu’il serait possible, à des personnes comme vous, sûrement douées de bonne volonté mais qui n’ont rien connu de tout cela, de se rendre compte que vos affirmations ne reposent que sur la foi que vous prêtez aux récits de quelques personnes que vous aimez et qui ont gagné toute votre confiance ? Comment est-il possible de croire à tout ce qu’on vous raconte sur des tierces personnes, sans jamais éprouver le désir, « déontologique » oserais-je dire pour une conscience qui se veut chrétienne, d’aller se renseigner personnellement in situ ? En ce qui me concerne, c’est peut-être ce qui me procure le plus de peine, quand je pense à tous ses frères avec lesquels j’ai partagé tant de joies et de souffrances et qui ont cru, sans broncher, à tout ce qu’on leur a dit sur mon compte et sur celui de Mr Gilbert. Vous, au moins, qui pouvez vous renseigner, chercher, demander, ce que ces frères ne peuvent pas faire parce qu’ils sont coupés du monde externe, vous pourriez faire cet effort de vérité. Ce n’est ni un reproche ni un souhait, c’est juste un petit cri du cœur.

    Bien avec vous dans la recherche de la vérité

  • Lois 27 décembre 2014 21:38

    @Veronica, vos intuitions sont fausses. Lois est certes un pseudo, mais il ne cache qu’une personne. @Chem, je suis une insider.

  • Inès 27 décembre 2014 21:23

    Note du modérateur du site : Je suis très heureux de voir qu’Inès de Warren, dont beaucoup ont commenté le livre sur ce site, ait décidé de participé à la discussion. Je la remercie des précisions utiles qu’elle apporte au débat. Je me suis permis de modérer certains éléments de sa réponse, par respect pour l’ancien prieur dont elle prétend dénoncer les différents pseudos. (Je précise que je ne sais pas si ce dernier intervient dans les discussions, et s’il intervient, je ne connais pas son ou ses pseudos). Inès de Warren porte des accusations assez graves à son endroit : je les publie en lui laissant la responsabilité de ses propos. Dernier point : concernant le message par lequel un internaute a révélé des détails sur la profession (et non l’identité) de la fameuse « Gaëlle »les suppositions d’Inès sont fausses. Cela, je le sais de façon certaine car je suis intervenu auprès de l’internaute en question pour connaitre le fond de l’histoire. XL.

    ADDENDUM : Je viens de recevoir un message de l’ancien prieur, que j’avais consulté. Voici un extrait de sa réponse : « je ne suis pas intervenu du tout sur aucun des deux sites ni non plus par lettre ni sur Amazon… ». XL.

    Je crois savoir qui est l’ancien prieur ? Avec un peu de retard, je voudrais d’ailleurs répondre à un de ses messages (modéré) . Je lis les témoignages, les commentaires qui s’accumulent sur l’envers du décor à propos de la communauté de Bethleem depuis des semaines. Tout a commencé avec « les révélations accablantes d’un ancien supérieur » et je voudrais remercier Fabio B. d’avoir témoigné sans se cacher. Il est le seul. Tous les autres sont cachés derrière des pseudos, des « anonymous » comme s’ils courraient un grand péril à révéler leurs identités. Soit.

    Mais il y en a un, celui qui fut le maitre, qui devrait prendre exemple sur Fabio qui fut son élève, son novice, et avoir le courage de se manifester à visage découvert. Mais l’ancien prieur avance caché. Toujours. L’ancien prieur des Frères de Bethleem, ne se gêne pas pour attaquer, dénoncer. Toujours caché. Il ne s’est pas gêné pour révéler avec beaucoup d’agressivité l’identité de Gaëlle qui témoigne sur « sans décor ». Comment ose-t-il lui donner des leçons en matière « d’honnêteté » et de « décence intellectuelle » quand il n’a même pas l’honnêteté d’écrire sous son vrai nom et qu’il utilise au moins trois pseudos ? Quant à l’abus de faiblesse elle semble évidente vis à vis des personnes qui vont sur l’envers du décor et qui ne peuvent imaginer qu’une seule et même personne se cache derrière plusieurs pseudos ! J’ai eu droit à un des émissaires de l’ancien prieur par lettre peu de temps après la sortie de mon livre « Cet Amour que le monde oublie ». Droit à un de ses commentaires sur Amazon tout récemment alors que le livre est sorti il y a maintenant deux ans. Les responsables d’Amazon n’ont pas été dupes de ce règlement de comptes un peu « réchauffé » et inapproprié : le commentaire a été retiré.

    Et puisque j’évoque mon livre, je vais donner un petit coup de main à Roselyne qui s’emmêle un peu les pinceaux dans son enquête ! Effectivement la sœur de Stéphanie Pillonca-Kervern n’est pas la mienne : bravo Roselyne quelle perspicacité ! Mais je vais vous faire une petite confidence : la sœur de Stéphanie n’est pas la nièce de Chantal Delsol. Et donc Stéphanie non plus ! Mais Chantal Delsol a bien une nièce au monastère qui n’est ni ma sœur, ni celle de Stéphanie. Relisez la préface dont elle « s’est fendue » comme vous dites : vous devriez trouver qui est sa nièce ?!

    J’en profite chère Roselyne pour vous dire également que Juliette ne connaît pas la fille de la réalisatrice (Stéphanie). Ce n’est pas sa « petite copine » ! Vous avez raison : elles ont presque le même âge, elles vivent dans la même ville mais, vous savez il y a plein de petites filles à Paris qui ont 9/10 ans et qui ne se connaissent pas. Par ailleurs, Juliette n’a jamais fait de cinéma.

    J’en profite aussi pour corriger les élucubrations de Pipo : Au Vatican, « je n’ai pas sollicité une visite auprès d’un prélat très influent ». Pour les besoins de mon enquête, avec Sœur Isabelle, j’ai effectivement rencontré le Cardinal Antonelli qui a connu Sœur Marie et qui a été, en son temps, supérieur canonique des Frères de Bethleem. Je n’ai rien à cacher : c’est raconté dans mon livre. (Pour info Pipo : je retourne à Rome en Janvier sans Sœur Isabelle mais avec Stéphanie !)

    Et puis pour ceux qui me cherchent désespérément des liens avec des « prélats » : au risque de vous décevoir, je ne suis ni la sœur du Cardinal Barbarin ni celle de Monseigneur Rey.

  • Chem 27 décembre 2014 21:11

    Infantilisation ? Mensonge ? Manipulation ? Culpabilisation ? Apologie de la souffrance ? Idolâtrie des prieures ? Humiliation ? Désincarnation ? Affectivité débridée ? Obsession du chiffre ? … Non. Je n’ai rien vu de tel. Et je ne vois toujours rien de tel lors de mes séjours (Fréquents) aux monastères.

    effectivement Lois, Pour se rendre compte de ces dérives il faut être « inside ». Les amis de Bethléem ne verront jamais cela car cela leur est caché. Seul la moniale peut l’expérimenter, elle qui est au cœur du systeme.

    Vous êtes la dernière couche de l’oignon en quelque sorte.

  • l’Anonyme 27 décembre 2014 21:10

    Méditation sur « l’esprit de famille »

    Je trouve ça merveilleux que nos frères cadets, ceux du « sansdecor », viennent demander des réponses et donner leurs avis. En effet créer un blog qui « n’estquedudecor » a ce résultat là : on est obligé de chercher la vie ailleurs. Ceci me semble être aussi un reflex de la vie à Bethleem : très beau, très beau mais stérile car la vie ne passe que dans un sens… celui de l’apparence irréprochable.

    Vous êtes toujours les bien venus cependant il vous faut trouver de la place dans votre blog pour les réponses que vous attendez. Comme frères ainés on a la responsabilité de vous aider à grandir, devenir responsables et independants. Après s’être inspiré en notre blog pour créer le votre il ne convient pas, pour votre maturité, de devenir les parasites de vos ainés. Allez vous nous inviter chez vous ?

    En toute paix et joie

    L’Anonyme

  • Veronica 27 décembre 2014 19:35

    Ce Lois me rapelle quelqu’un qui sévit sur ce blog sous plusieurs identités. Je l’ai senti dès son premier commentaire a l’encontre d’Anne.

  • Lois 27 décembre 2014 18:34

    Effectivement. Où est l’ancien prieur ? Les « amis de Bethleem » aimeraient l’entendre. Car après tout, n’est-il pas l’un des piliers de ce blog ? Frère, aidez-nous ! À nous extirper du piège dans lequel la méchante Sœur Marie nous a fait tomber et l’infâme Sœur Isabelle, enfoncés.

  • Xavier Léger 27 décembre 2014 18:26

    Cela viendra en son temps.

  • 27 décembre 2014 18:20

    Il n’y a pas eu de réponse de la part de Fabio B. aux différents points soulevés par le texte référence n 2 de Sr Isabelle parue sur le site sansdecor. Mise a part que ce texte est qualifié de tas de mensonge, on aurait aimé une réponse précise face aux accusations a l’encontre des 2 frères que soulève le texte de Sr isabelle. 1 personne est étrangement muette dans cette affaire, c’est l’ancien prieur. Il est pourtant le principal mis en cause par frère Silouane et Sr isabelle.

  • Anne 27 décembre 2014 12:49

    Puisque Lois m’a interpellée il est normal que je réponde. Mais je vois que plusieurs blogueurs m’ont devancée. Je n’ai rien à ajouter à leurs réponses et je les en remercie.

    Je voudrais juste revenir sur cette phrase :

    « Vous tous, ici, qui vous réclamez de Dieu, le Vrai, l’Unique, pensez-vous vraiment que votre langage soit celui de Dieu ? »

    Je pense que personne ici n’a la prétention de parler au nom de Dieu, ou avec son langage (nous laissons cela à d’autres …). Nous parlons simplement au nom de notre conscience, Nous parlons comme des personnes humaines majeures et en pleine possession de notre libre-arbitre.

    Voilà tout.

  • alexandre 27 décembre 2014 12:03

    Sœur Félicité a donc du témoigner à la face du monde et être vu par le monde entier mais elle n’a surement pas accès à internet et à ce site…

    Je remarque que l’on parle pas de travail (enfin j’ai peut-être mal entendu le témoignage) beaucoup de solitude surtout, et combat « face à soi-même » être avec Dieu (comme si on y était pas non plus hors de la solitude…) enfin la solitude à l’air d’être ce qui la marque : ça doit être dur pour cette jeune apparemment… si on lit entre les lignes… enfin peut-être une impression….

    C’est vrai que faire témoigner une sœur novice c’est la déterminer dans son choix (j’avais vu ça pour les légionnaires du Christ aussi, c’est pas sain du tout…. (qui n’est pas encore sœur et d’ailleurs comme elles ne sont pas reconnu, ont-elles droit à l’habit en fait ? même celles qui ont fait profession perpétuelle ? )c’est comme au Béatitudes par exemple, on met un grand habit mais qui n’a pas de valeur « légale »

    Sa générosité est indéniable, après ce qu’elle vit derrière cette façade… c’est autre chose

  • Angeline 27 décembre 2014 11:20

    Il aurait été impensable de mettre une novice face caméra à la télévision dans un passé très proche. Que s’est t-il bien passé pour en arriver là ? Il faut vraiment être dans un cas d’urgence et se sentir en danger pour en arriver là.

    Je connais moi aussi Sr Félicité qui est adorable. Son discours peut paraitre mature et on sent une certaine exaltation propre au début dans la vie religieuse. Mais je sais qu’il y a aussi une certaine fragilité chez cette soeur qui n’est pas toujours apparente. Pourquoi prendre de tels risques et mettre en danger une vocation ?

    Il y a tant de soeurs professes au monastère de Paris, pourquoi ne pas leur avoir donné la parole plutôt qu’à une jeune novice encore dans l’apprentissage de la vie monastique ? La parole d’une Soeur professe aurait eu du poids aussi. Je pense qu’il a été décidé cela pour montrer que le recrutement de jeunes filles immatures à Bethléem n’existe pas.

    Cela s’appelle faire passer l’interet général de la communauté au détriment de celui d’un de ses membres.

    Il est vrai qu’on aime bien jouer avec le feu à Bethléem. Parfois ça fait beaucoup de dégats.

  • Xavier Léger 27 décembre 2014 09:21

    @ Loïs

    je vous rassure : je ne crois pas qu’on ait besoin de faire appel au syndrome de Stockholm pour décrypter vos interventions.

    Quelque part, votre témoignage se suffit à lui-même, dans la mesure où votre ligne argumentative se limite à asséner que les allégations ne sont même pas vraies, que les contradicteurs sont méchants et que les soeurs sont gentilles.

    Là où les témoins s’efforcent de s’appuyer sur des éléments factuels, afin de rester dans le champ du rationnel, vous êtes apparemment scotchés dans l’affectif : On est méchant. Elle sont gentilles. (Ah… ?)

    Je voudrais néanmoins apporter un petit éclairage sur cette discussion, notamment à l’égard du témoignage de cette novice.

    Que dire ?

    Trois choses :

    • D’abord, en ce qui me concerne, je ne pense pas que ce témoignage soit le fruit d’une quelconque manipulation mentale. Cette novice tient un discours mûre et, pour autant que je sache, assez cohérent avec la vocation de la vie religieuse contemplative.
    • Fallait-il pour autant permettre à une novice de témoigner à la télévision de sa vocation ? En effet, la période du noviciat (mais j’étendrais cela jusqu’au moment des vœux définitifs) doit faire l’objet d’une attention toute particulière de la part des supérieurs d’une communauté, de façon à éviter toute influence, toute pression, qui risquerait de fausser un discernement. Or, demander à une novice de s’exprimer à la télévision sur sa vocation, c’est prendre le risque d’enfermer cette dernière dans ses propres déclarations… des déclarations faites dans une période de ferveur, propre aux premières années de la vie religieuse. Personnellement, donc, il me semble que les supérieurs de cette novice ont manqué cruellement de prudence et de respect pour le discernement de cette jeune novice. (J’ose espérer que les supérieurs de Bethléem n’ont pas été jusqu’à « utiliser » ce témoignage dans leur stratégie de défense contre les allégations portées par M. Fabio B. et d’autres anciens membres de la communauté. Une telle chose serait vraiment indigne.)
    • Enfin, il ne suffit pas qu’il y ait dans une communauté des personnes merveilleuses et rayonnantes pour que la communauté soit elle-même irréprochable. C’est un point très important, que j’ai notamment soulevé dans mon Mémoire de fin d’études sur « le statut épistémologique des concepts d’emprise, de manipulation mentale et de secte », et que je me permets de vous partager ici :

    Ce dernier point nous conduit à une considération très importante : à savoir que ce qui rend la secte si séduisante (et qui induit tant de gens en erreur !) c’est le fait que la plupart des adeptes ne sont absolument pas de « mauvaises personnes » ou des « fous furieux », comme certains voudraient le faire croire. Bien au contraire : ce sont des gens qui vivent leur engagement avec une générosité exemplaire.

    Or, les sectes, à l’instar des régimes totalitaires, ont une structure que l’on pourrait comparer aux couches superposées d’un oignon : Les couches externes représentent les adeptes de base (D’un point de vue numérique, c’est la partie la plus importante). Puis viennent les différents niveaux d’incorporation, jusqu’au cœur de la secte où se trouvent les hauts dirigeants…

    Ainsi, dans une secte, chaque adepte est à la fois victime et bourreau, mais plus il gravira les échelons, moins il sera victime (car à chaque échelon correspond un certain nombre de privilèges)… et plus il sera bourreau. La perversité de la structure provient du fait que les adeptes de base cautionnent à leurs dépens l’ensemble de l’organisation dont ils ignorent la plupart du temps la véritable nature pathogène. Au fond, on pourrait presque dire que la nocivité d’une secte est paradoxalement proportionnelle à l’engagement généreux de ses membres. Ce phénomène est tellement contre-intuitif, qu’il induit quantité de gens en erreur : et c’est pourquoi il ne suffit pas que les membres d’un groupe semblent tous très gentils pour qu’on puisse considérer que ce groupe est sain.

    L’emprise sectaire, comme nous l’avons vu précédemment, est une sorte d’alchimie : c’est à la fois une spiritualité basée sur des discours idéologiques ; un contexte qui manipule les adeptes par la peur et par la culpabilité ; un contrôle très étroit du comportement ; des techniques de manipulation mentale, comme l’auto-suggestion… Si chaque élément, pris séparément, peut sembler inoffensif, la combinaison de tous ces éléments peut éventuellement produire des effets redoutables.

    Pour illustrer cette idée, et répondre à ceux qui affirment qu’il n’y a pas moins de manipulations dans la politique, dans les publicités ou dans les entreprises que dans une secte, j’aimerais prendre une image : La manipulation est un peu comme le vent. On en trouve sur toute la planète, et il est la plupart du temps inoffensif. Le vent permet même aux voiliers d’avancer et aux éoliennes de produire de l’électricité. Parfois, il y a des tempêtes, des vents violents qui font tomber quelques arbres. Et puis, il arrive que des fortes dépressions entre des courants d’air chaud et des courants d’air froid produisent des phénomènes ponctuels très particuliers et extrêmement destructeurs : les tornades. La secte est à la manipulation ce que la tornade est au vent : à savoir une accumulation si violente de pressions psychologiques, de mensonges, de manipulations… que les adeptes sont littéralement happés par un mécanisme qui a raison de leurs facultés de jugement et de leur volonté. L’état de sujétion peut gravement affecter, voire annihiler complètement le libre arbitre des adeptes. Bien sûr, on peut toujours dire qu’une tornade, en dernière analyse, « c’est du vent »… mais quel météorologue sérieux oserait dire que les tornades ne sont « que du vent » ? Si certains prétendent « qu’il y a de la manipulation partout, mais pas plus dans une secte que dans un parti politique ou à la télévision », c’est tout simplement qu’ils n’ont absolument pas conscience de la violence des mécanismes manipulatoires à l’œuvre dans une secte coercitive.

    Alors, s’il est déjà difficile d’appréhender un malfaiteur isolé, combien plus est-il difficile d’appréhender une organisation sectaire ? Les plus terribles d’entre elles sont conçues pour échapper à toute forme de contrôle. Sont-elles inquiétées par la justice ? Elles se lavent immédiatement les mains en reportant la faute sur le ou les responsables d’une de leurs sociétés écrans et enverront leurs capitaux dans un autre pays avant de se déclarer en faillite. Et quand il s’agit de défendre la réputation de leur groupe et de leur chef, les adeptes n’hésiteront pas à mentir, à produire des faux témoignages et à accuser les « apostats » de « chercher vengeance ».

  • Bethléem et formation 26 décembre 2014 23:13, par Dominique ( :

    J’ai continué à chercher des réponses à mes questions.

    Deux frères dominicains de la province de Toulouse, peut-être trois, ont fait des sessions dans le Midi de la France, pour la communauté de Bethléem. Une sœur est allée se former chez les dominicains pour une plus longue durée.

    Les dominicains de Toulouse sont-ils pour autant, avec des professeurs de séminaire, garants de « l’orthodoxie de la formation » dans Bethléem, comme écrit par fr.Silouane ?

    La « formation » passe surtout par ce que les prieures sont, disent, font, font dire et font faire aussi.

    Tout formateur sait que c’est l’organisme où il dispense sa formation qui est le « garant de l’orthodoxie de la formation », et non pas lui.

    Bethléem est donc responsable et garant de toute la formation des sœurs. Lorsque quelqu’un se plaint ou se réjouit de sa formation, les observations et évaluations reviennent à l’organisme où la formation est dispensée.

    Cela peut faire « bien » ou « bluff » pour un organisme de dire qu’il fait intervenir Untel ou Untel. Mais ce n’est évidemment pas cela qui garantit que toute la formation est « orthodoxe ».

  • alexandre 26 décembre 2014 21:41

    oui, je n’avais absolument pas perçu de menace moi non plus chez Lois dans cette phrase : c’était plutôt comme j’aimerai parler avec vous « en vrai » enfin discuter…

    Moi, je trouve cela plutôt très bien de demander à parler directement aux personnes qui s’expriment sur ce site…. Pour une fois ce c’est une demande de dialogue et non une fin de non-recevoir, vraiment il ne faut pas décourager Lois.

    Lois, si vous le souhaitez, envoyez un mail aux modérateurs qui vous mettront en contact avec des personnes ayant témoigné : Ainsi vous pourrez confronter vos points de vue, je trouve que c’est une excellente idée…

    C’est dans le dialogue que l’on résout beaucoup de choses et que les choses s’éclairent… Alors parlons, nous sommes là pour cela !

    Merci Lois pour votre démarche constructive

  • Lois 26 décembre 2014 21:01

    @Belanger : Arrêtez avec le « cher ami ». Mieux vaut une confrontation franche (sans envie d’en découdre pour autant) qu’une hypocrisie sans borne.

  • Belanger 26 décembre 2014 20:46

    @Lois

    Belanger, où est la menace dans mes paroles ? Éclairez-moi !

    Vous vous opposez à Anne et vous terminez par : « Que j’aimerais vous rencontrer face à face »

    Cela laisse entendre une envie d’affrontement pour en découdre. La tournure de votre phrase ne laisse pas entrevoir les meilleurs sentiments envers Anne. D’autant plus que vous lui dite juste avant qu’elle a sapé votre nuit de Nöel.

    Relisez vous cher ami.

  • Victoire 26 décembre 2014 20:04

    Connaissez-vous la MIVILUDES ?

    Voici l’adresse du Site et deux petits extraits de ce Site

    A bon entendeur, salut !

    MIVILUDES Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires

    http://www.derives-sectes.gouv.fr/

    Deux extraits tirés du Site de la Miviludes :

    « L’emprise sectaire ou la mise sous sujétion :

    Les motivations pour entrer dans un groupe sont souvent réactionnelles à des aspirations non satisfaites. Le chemin est initiatique : l’itinéraire est balisé d’étapes précises et de degrés que l’adepte devra atteindre s’il en est jugé capable ; il s’accompagne :

    • d’une infantilisation • d’un renoncement aux valeurs antérieures • de la certitude que la croyance est le gage de loyauté et qu’elle assure l’unité et la pérennité du groupe • de la certitude d’être une partie d’un ensemble indissociable • de sacrifices importants sur les plans psychologique et matériel, garantie de l’autorité du leader • de la mise en place d’une suprématie élitiste »

    « Comment déceler l’influence sectaire dans le comportement d’un proche :

    • adoption d’un langage propre au groupe • modification des habitudes alimentaires ou vestimentaires • refus de soins ou arrêt des traitements médicaux régulièrement prescrits • situation de rupture avec la famille ou le milieu social et professionnel • engagement exclusif pour le groupe • soumission absolue, dévouement total aux dirigeants • perte d’esprit critique • réponse stéréotypée à toutes les interrogations existentielles. • embrigadement des enfants • existence d’atteintes à l’intégrité physique ou psychique • manque de sommeil »

  • Réponse à Gaëlle 26 décembre 2014 19:50, par Fabio

    Celle-ci veut être une réponse au témoignage de Gaëlle publié sur le site « Sans décor ». Je l’ai envoyée à ce site il y a 4-5 jours ; vu qu’elle n’a pas été publiée, je la publie aujourd’hui ici sur ce site. Je n’ai pas gardé copie de cette réponse et donc il se peut qu’en la réécrivant j’ajoute ou j’oublie des choses. Je dis ceci au cas où cette réponse aurait été envoyé à Gaëlle par le site Sans décor (je leur ai demandé de bien vouloir me la renvoyer mais je n’ai pas eu de réponse à ma demande).

    Chère Gaëlle, j’ai lu attentivement votre témoignage et je voudrais juste revenir sur ce que vous dites à propos des écrits de Thérèse d’Avila. Je ne peux que confirmer ce que vous écrivez, mais ceci n’a été vrai que jusqu’en 1999, l’an de la mort de sœur Marie. Moi aussi, comme vous, lors de mon premier mois évangélique en 1985, j’avais écouté avec délices la conférence de sœur Marie sur Thérèse d’Avila et ses demeures. Plus que cela. Vers 1996-1997, au monastère des frères de Currière, j’avais approfondi la connaissance des écrits de cette sainte comme de ceux de saint Jean de la Croix grâce aux livres présents dans la bibliothèque des frères. Mais lors du dernier mois évangélique prêché par sœur Marie, les choses ont changé. Cette année-là sœur Marie n’a pas voulu faire de conférence sur sainte Thérèse. Elle en a donné l’explication en disant que la Vierge lui avait fait comprendre que la spiritualité de la sainte espagnole était incompatible avec la vie en Elle et avec Elle, une vie spirituelle, ou mieux « théologale », sans étapes, où tout était donné depuis le début. A partir de ce moment-là, les livres des deux saints castillans ont peu à peu été retirés des bibliothèques des monastères. Je ne sais pas si toutes les prieures ont obtempéré avec zèle à ces directives. Ce que je peux dire c’est que quand j’étais responsable en Israël, dès que j’avais été prévenu de cette directive par la sœur qui vivait avec nous au monastère, du jour au lendemain j’ai pris dans ma cellule tous les livres de Thérèse d’Avila et de saint Jean de la Croix présents dans la bibliothèque des frères. Pour ce qui est de la petite Thérèse, très en vogue elle aussi quand je suis entré au monastère (il faut dire que c’est grâce à ses écrits que j’ai décidé un jour de devenir moine), on en parlait de moins en moins quand je suis parti. Même, toujours par cette sœur il m’avait été conseillé de ne pas donner ce genre de lectures aux novices. Il valait mieux quelque chose de plus « mariale », ou, encore mieux, des écrits de moines. Les écrits de Matta el Meskin étaient les livres les plus conseillés au moment où j’ai quitté le monastère. Par contre, en ce qui concerne Elisabeth de la Trinité, on était plus tolérant. On disait que sa spiritualité était plus objective que celle de la petite Thérèse.

    Voilà ce que je peux vous dire. Je crois que sur cette question de la spiritualité carmélite et de la fréquentation de ses saints, les choses ont pas mal changé dans le passage entre la période de sœur Marie et celle de sœur Isabelle.

  • Noelle 26 décembre 2014 18:58

    @ Lois,

    Je ne suis pas Anne, mais je voudrais répondre à votre message en vous disant d’abord que je suis désolée d’apprendre que votre nuit de Noël a été sapé.

    Si nous cherchons la Vérité de manière objective, pour moi, cette nuit de Noël 2014 était plutôt emprunte d’une belle espérance !

    Mais pour en revenir au commentaire d’Anne, si je peux y mettre de la nuance, je comprends ce qu’elle a voulu dire et je ne crois pas qu’elle ait voulu jeter le discrédit sur la personne et les propos de Félicité.

    Oui, je n’ai pas senti qu’Anne se moquait de cette jeune « novice ». En tout cas, ça n’est pas du tout Félicité qui est remise en question. Ne sommes-nous pas pas rentré(e)s au monastère pour y chercher Dieu, et Dieu Seul, d’une manière radicale ?

    Ce qui est à souligner, c’est justement le caractère désolant de cette situation : voilà une personne jeune, pleine de bonne volonté, qui a le désir de se consacrer à Dieu avec enthousiasme et générosité. Cela est certain. Et c’est non seulement tout à fait louable, mais en plus absolument respectable !

    Mais Bethléem reste Bethléem…

  • Lois 26 décembre 2014 18:41

    « Que j’aimerais vous rencontrer face à face… Parce que ce site est suffoquant. »

    Belanger, où est la menace dans mes paroles ? Éclairez-moi !

    Renato, je suis plus que « chagrinée » par le contenu de ce site. D’autant plus blessée par la haine qui y transpire que je connais Bethleem de l’intérieur. J’y ai vécu. J’y ai eu mes plus grandes joies et aussi mes plus grandes souffrances.

    Cette famille monastique, comme toute famille humaine, a ses faiblesses, ses errements, ses maladresses et ses secrets. Ses péchés. Ses limites. Elle a pu me faire souffrir, comme une mère peut faire souffrir son enfant, involontairement. Parfois même inconsciemment. Elle m’a demandé pardon pour les torts commis.

    Mais j’y ai grandi, aimé, muri. J’y ai rencontré Dieu, la Vierge, l’Esprit. J’aime chacune des sœurs comme mes propres sœurs. Y compris et surtout dans leurs faiblesses. N’est-ce pas ainsi que l’on s’aime en famille ? En vérité ?

    Infantilisation ? Mensonge ? Manipulation ? Culpabilisation ? Apologie de la souffrance ? Idolâtrie des prieures ? Humiliation ? Désincarnation ? Affectivité débridée ? Obsession du chiffre ? … Non. Je n’ai rien vu de tel. Et je ne vois toujours rien de tel lors de mes séjours (Fréquents) aux monastères.

    Alors sans doute allez-vous me diagnostiquer « Victime du syndrome de Stockholm » ou pur produit « made in Bethleem ». Bon petit soldat. Adepte du « langage Bethleem »… Je vous en prie : régalez-vous ! Mais si vous saviez… Dieu, lui, le sait.

  • Aline 26 décembre 2014 18:32

    Personnellement, j’ai écouté Sr Félicité hier et je trouve que ce qu’elle dit est bien, et qu’elle semble avoir bien reçu une vocation contemplative, et pourquoi pas de solitude. Ce qui est dommage, c’est qu’elle ait choisi Bethléem, car il y a des ordres contemplatifs qui ont passé les siècles et tiennent la route alors que là…ce n’est pas du solide, c’est du sable mouvant selon les humeurs de la prieure générale et des prieures… Mais ces ordres classiques n’attirent plus de vocations, contrairement aux communautés nouvelles, qui en revanche abîment beaucoup de personnes…je confie sr Félicité au Seigneur, et tremble pour toutes ces jeunes filles et novices qui ne savent pas vraiment où elles ont mis les pieds en arrivant à Bethléem. Elles ne savent pas que Bethléem est une église à part dans l’Eglise, bref que Bethléem n’est pas vraiment d’Eglise..Aline

  • renato 26 décembre 2014 15:56

    Il est sûr que ceux qui ne voient que la face joyeuse de Bethléem peuvent être « chagrinés »… Cependant, dites-vous que ceux qui en ont souffert restent le plus souvent dans l’ombre et l’anomymat le plus total. D’aucuns diraient qu’il faut bien qu’il y ait de l’ombre pour que resplendisse la lumière… Ce n’est guère acceptable, n’est-ce pas ?

  • Belanger 26 décembre 2014 14:56

    Que j’aimerais vous rencontrer face à face… Parce que ce site est suffoquant.

    C’est pathétique comment les amis de Bethléem n’acceptent pas les critiques sans passer aux menaces. C’est cela qui est suffocant l’ami.

  • Lois 26 décembre 2014 14:07

    Chère Anne.

    Que vous parliez de votre vécu, soit. Que vous répandiez votre souffrance, vos blessures, vos critiques envers Bethleem, soit. Mais pourquoi tourner en dérision une petite sœur - félicité - qui ne vous connaît pas, ne se doute pas une seconde de vos propos et qui, je le sais de source sûre - je la connais - est heureuse, épanouie, libre et joyeuse dans sa vocation.

    Vous tous, ici, qui vous réclamez de Dieu, le Vrai, l’Unique, pensez-vous vraiment que votre langage soit celui de Dieu ?

    Vous m’avez sapé ma joie de Noël hier soir. Que j’aimerais vous rencontrer face à face… Parce que ce site est suffoquant.

    Viens Esprit Saint, envoie un rayon de ta lumière…

  • l’Anonyme 26 décembre 2014 14:07

    « La conversion à quoi ? »

    À l’Esprit de Vérité !!

    Passer des paroles de mensonge et d’un esprit de manipulation à la vérité et le respect des personnes. Et tant d’autres choses du même genre.

  • Anonymous 26 décembre 2014 11:16

    Ce qui est bien avec ce blog c’est que les contradicteurs peuvent s’exprimer (hein les sansdecor ? ). Sauf quand il usent de propos ordurier et sont imbibés d’alcool.

    Au pays des bisounours, tout le monde est dans la paix et dans la joie. Mais réveillez vous les sansdecors ! Ce n’est pas le monde réel.

  • Anonymous 26 décembre 2014 10:39

    A défaut de dialogue avec ses contradicteur, les dirigeants de Bethleem ont choisi non seulement de les ignorer mais aussi de les calomnier par le mensonge. On remarquera qu’ils usent du même procédé que celui dont ils se disent victimes de la part des 2 frères. La stratégie est donc de nier et accuser de manque de crédibilité les anciens frères et par la suite envoyer une réponse graduée au niveau médiatique pour faire un contre feux et donner l’image d’un Bethleem bien dans ses baskets. 2 documentaire sur des chaînes nationales, 1 nouveaux blog avec des témoignages positifs et la réponse des dirigeants, l’interview d’une novice sur kto et youtube. Ils ont envoyé du lourd en très peu de temps. Ajoutons a cela la sollicitation d’une visite apostolique. Ne doutons pas que les enquêteurs apostoliques seront très bien reçus lors de cette visite. Espérons néanmoins que le Vatican aura entendu tout ces témoignages de victimes Sans balayer tout cela du revers de la main.

  • Rapha 25 décembre 2014 21:37

    Mais pour qui vous prenez vous pour souhaiter la conversion de Bethleem ?

    La conversion à quoi ?

    Vous êtes ridicules et plus vous étalez vos certitudes et vos interprétations plus vous dévoilez vos propres frustrations et mauvais sentiments.

    Rapha

  • Anne 25 décembre 2014 21:15

    Sr Félicité sur Youtube, wouaoh !!! Je suis épatée ! On n’a jamais entendu un discours aussi peu conventionnel, aussi peu téléphoné, aussi peu …. Non, sans dec. cette charmante jeune sœur parle parfaitement le langage de Bethléem, elle ira loin. Et c’est fort dommage pour elle. Ça va être bien plus difficile pour elle en particulier, après un tel témoignage, d’oser se poser des questions sur ce qu’elle vit dans cette communauté. C’est à pleurer !

  • 25 décembre 2014 18:48

    Un vœux particulier adressé aux frères et aux sœurs de Bethléem

    En ce temps de Noel, vous êtes spécialement dans mon cœur et ma prière, et je prie pour que ce temps soit source de votre conversion. Pouvez-vous décider devant Dieu et devant la Vierge Marie, en pleine conscience, librement, de ne plus mentir,« selon le commandement de Dieu qui est à la racine de votre jugement » ( Sr Isabelle). J’ai lu l’article sur « ma petite sœur » et j’ai vu la bande- annonce « d’un amour absolu »…deux fois vous avez menti, en disant que « pour la première fois la caméra avait pu pénétrer dans la clôture, au cœur de ces vies cachées… » Votre mémoire a-t-elle oublié le film « Dans la proximité du mystère », tourné dès 1986, et celui « Viens et suis-moi », dans les années 90, et avez-vous oublié le film « L’amour au-delà de tout » où je figure moi-même au milieu des sœurs, traversant le cloître des Voirons ? Avez-vous oublié le film tourné l’an dernier aux Voirons sur les frères Jacard, où la liturgie a été filmée longuement ? et il y en a encore d’autres…Certains sont passés à la TV, d’autres étaient montrés à l’accueil des monastères, et vous dites deux fois : « Pour la première fois la caméra a pu pénétrer dans la clôture »…comment pouvez-vous être crédibles si même pour les choses matérielles vous mentez…Que j’ai souffert au monastère pendant 12 ans de vos mensonges.. du début à la fin, les prieures me répétaient que j’étais une personne droite, et vous, pourquoi ne l’étiez-vous pas ? Parce que la Vierge Marie vous demandait de ne pas dire ceci, alors vous vous arrangiez autrement…pauvre Vierge Marie, que l’on nomme responsable d’avoir fondé une famille monastique déviante…rendez-vous compte de ce que vous faites porter à la Vierge Marie en la nommant votre fondatrice, complice de tous vos mensonges et comportements sectaires ! Cela est votre responsabilité, pas celle de Marie ! Et pas celle non plus des Chartreux ! Vous êtes les seuls responsables de votre manière de penser, de parler et d’agir, selon votre conscience. Bonne conversion.

  • 25 décembre 2014 18:47

    Vous savez en cette veille de Noël mon cœur est en sanglo. Je suis boulversée par tout ce que je lis sur les deux sites. Je voudrais de tout mon cœur dire que tout ce qui est écrit dans le témoignage de Fabio et des autres est faux, dénué de sens. Mais j’ai beau faire tous les efforts, accepter de me remettre en question je peux vous dire que c’est vrai. Nous étions enfermés dans une prison intérieure seule avec nous-mêmes, sans écoute réelle de nos personnes. C’est terrible constater cela, c’est d’une douleur incommensurable, car j’aime les sœurs et les frères de Bethleem. Voir cette vérité qui vous frappe après tant d’années, comment j’ai pu être endoctrine à ce point pour ne parler de moi-même à personne ! Nous vivions les unes auprès des autres sans jamais la possibilité de se dire aucune parole autre que l’évangile ou du travail à effectuer.Même sortie du monastere, nous étions conditionné à ne parler à personne de ce que nous avions vécu et surtout de ne pas essayer de rencontrer d’autres sorties du monastère. Quel solitude infinie, c’est plus que de la solitude c’est de l’isolement prémédité d’avance. Pourquoi vouloir à tout prix taire, tout faire en sorte que l’on ne puisse rien dire à personne ce que l’on vit ou à vécu à Bethleem ? Je cherche sérieusement des réponses à mes questions. Et les réponse qui surgissent peu à peu ne sont pas très roses pour la communauté. À moins qu’elle ose s’expliquer en vérité devant tous publiquement. Comme la communauté St-Jean à eu le courage de faire publiquement.

  • Babeth 25 décembre 2014 16:44

    Bande annonce d’un amour absolu : « Pour la 1re fois, les moniales ont laissé une caméra pénétrer leur monde. »

    Article sur « ma petite sœur » dans famille chrétienne : « Pour la 1re fois, une caméra pénètre la clôture des moniales de Bethléem. »

    Mais pourquoi donc les sœurs ont cette manie de mentir à tout bout de champ ?

    Je connais d’autres film sur Bethléem où la caméra est venue filmer en clôture : « dans la proximité du mystère » en 1986, « Viens et suis-moi » dans les années 90, puis « l’ Amour au-delà de tout » à la fin du XXè siècle, et encore l’an dernier pour un film tourné aux Voirons sur les frères Jacard…il y a des film qui sont déjà passés à la TV, d’autres que l’on passait quotidiennement à l’accueil pour les pèlerins…je connais donc déjà 4 films sur Bethléem, pourquoi dire alors que les deux film qui vont sortir sont « le premier » ?

    « Tu ne mentiras pas » ( dix commandements) Serait-ce possible que Sr Isabelle applique ce qu’elle enseigne dans ses homélies : « que le commandement soit à la racine de notre jugement, (comme les juifs) » ?

    Comme je souhaite qu’elle arrêtent de mentir pour cette nouvelle année 2015 qui approche…j’ai eu du mal à supporter tous leurs mensonges au nom de la Vierge Marie pendant 12 ans et je continue à avoir du mal à les supporter. Babeth

  • Anonymous 25 décembre 2014 13:23

    Sr félicité du monastère de Paris témoigne sur kto. On se lache au niveau des média.

  • Bethléem : question d’honnêteté 25 décembre 2014 11:50, par Dominique :)

    « les Dominicains de Toulouse et les professeurs de séminaire peuvent être les garants de l’orthodoxie de notre formation », écrit fr.Silouane dans le paragraphe sur « les études » de son « texte de référence ».

    J’aimerais savoir comment les Dominicains de la province de Toulouse perçoivent ce passage. On voit aussi, dans d’autres passages de ce texte, des personnalités de l’Eglise nommément citées. Par exemple le cardinal Barbarin.

    Ces personnes servent-elles, ou pas, de « caution » pour Bethléem ?

    Leurs noms sont-ils utilisés, ou pas, pour crédibiliser la communauté ?

    Si c’est pour crédibiliser Bethléem, n’y a-t-il pas lieu de se demander si le reproche fait à Fabio B. d’utiliser des « techniques de manipulation » (écrit dans le texte dit « de référence ») ne serait pas à s’appliquer à soi-même ? Et si ces personnes sont, au contraire, certaines de la qualité intrinsèque de Bethléem, et du fait qu’il n’y a ni manipulation ni victimes d’une spiritualité qui serait dévoyée, qu’attendent-elles pour se positionner ?

    Enfin, comment se fait-il que le document de Fabio B. ne figure pas sur le site sans décor avec la réponse de fr.Silouane ? Question déjà posée. Quand un droit de réponse est publié, ce qui l’a suscité ne doit-il pas l’être aussi ? Posons-nous des questions a minima sur l’honnêteté intellectuelle, et donc sur « l’orthodoxie de la formation » reçue à Bethléem.

    Les personnalités citées sont présentées plus que moins comme « garantes » de Bethléem. Qu’attendent ces personnalités pour demander elles-mêmes la publication sur « sans décor » d’un document qui explique en bonne partie la demande par soeur Isabelle de visite apostolique ?

  • Blog sans décor 25 décembre 2014 09:35, par Anne

    Un blog est lieu d’échange, de libre parole et de spontanéité. C’est totalement l’inverse de ce qui se passe à Bethléem, tant pour ceux qui sont à l’intérieur que pour ceux qui sont dans son orbite (et subissent son fort pouvoir d’attraction …). Je vois mal comment ce blog sans décor pourrait se développer !!!! Du coup cette tentative devient follement pathétique , voire comique !!!!

    Bon Noël à tous

  • Maria 24 décembre 2014 18:54

    Chers Amis,

    Vous avez été un réel rempart ces jours-ci. Merci.

    Pour tous, surtout les plus tristes et solitaires, je souhaite des jours saints et joyeux.

    Maria

  • Marie-Bernadette 24 décembre 2014 16:05

    Ben Alexandre , que croyez-vous ? Quand je suis entrée chez les Dominicaines de Bethléem, d’une part les marches du dimanche qui ne s’appelaient pas encore « spaciement » étaient de vraies détentes : on parlait librement, spontanément , de l’Evangile, de notre grand mère ou de notre petit frère, on pouvait parler à bâtons rompus, on riait… Et s’il se trouvait qu’on marchait deux côte à côte , ça ne posait pas de problèmes ..

    D’autre part si l’échange qui avait lieu un peu plus tard avait un thème, en lien avec l’évangile du dimanche ou autre , on pouvait déborder sans problème là encore . Si mes souvenirs sont bons c’est vers 1981, 82 que les choses ont changé..

    Tout à coup il ne fallait plus déborder du thème choisi, on ne pouvait plus parler « de tout et de rien » pendant le spaciement et c’était interdit d’être moins de trois … On ne pouvait plus parler de nos familles non plus .

    Quelques mois avant mon départ, une soeur qui avait des velléités de sortie avait senti que moi même je pensais partir.. Un dimanche elle s’est rapprochée de moi et d’ailleurs on n’a pas abordé ce sujet.

    Nous étions au Canada, en plein hiver et le sol était hyper glissant . Cette précision pour dire qu’on ne marchait pas comme on voulait et soeur X était peut-être venue près de moi sans idée derrière la tête… Dès le mardi je me suis fait chapitre par la prieure, une soeur m’avait dénoncée .

    La délation pourrait faire partie d’un chapitre .. On peut d’ailleurs être dénoncé à tort ou à raison . Je me souviens qu’une soeur avait confié à la prieure que je fumais dans ma cellule, or j’ai fumé 2 cigarettes dans ma vie alors que j’avais 17 ans.. Des soeurs dénoncent parfois pour se faire bien voir ou je ne sais quoi…

  • 24 décembre 2014 15:10

    Vous savez en cette veille de Noël mon cœur est en sanglo. Je suis boulversée par tout ce que je lis sur les deux sites. Je voudrais de tout mon cœur dire que tout ce qui est écrit dans le témoignage de Fabio et des autres est faux, dénué de sens. Mais j’ai beau faire tous les efforts, accepter de me remettre en question je peux vous dire que c’est vrai. Nous étions enfermés dans une prison intérieure seule avec nous-mêmes, sans écoute réelle de nos personnes. C’est terrible constater cela, c’est d’une douleur incommensurable, car j’aime les sœurs et les frères de Bethleem. Voir cette vérité qui vous frappe après tant d’années, comment j’ai pu être endoctrine à ce point pour ne parler de moi-même à personne ! Nous vivions les unes auprès des autres sans jamais la possibilité de se dire aucune parole autre que l’évangile ou du travail à effectuer.Même sortie du monastere, nous étions conditionné à ne parler à personne de ce que nous avions vécu et surtout de ne pas essayer de rencontrer d’autres sorties du monastère. Quel solitude infinie, c’est plus que de la solitude c’est de l’isolement prémédité d’avance. Pourquoi vouloir à tout prix taire, tout faire en sorte que l’on ne puisse rien dire à personne ce que l’on vit ou à vécu à Bethleem ? Je cherche sérieusement des réponses à mes questions. Et les réponse qui surgissent peu à peu ne sont pas très roses pour la communauté. À moins qu’elle ose s’expliquer en vérité devant tous publiquement. Comme la communauté St-Jean à eu le courage de faire publiquement.

  • renato 24 décembre 2014 15:07

    Lu dans famille chrétienne à propos du film, la réalisatrice témoigne de son expérience de tournage : “Je voulais être au plus juste pour retranscrire la vie cachée des soeurs de Bethleem. Ne pas me faire embarquer dans un truc de beauté : les bougies, l’encens, les icônes…”

    • Disons tout de même que les icônes ne font pas partie de trucs de beauté. Voir comment elles sont vénérées dans l’Orthodoxie…

    Ça aussi fait partie de l’amalgame de Bethléem…

  • alexandre 24 décembre 2014 12:07

    Chem vous nous dites : “Bethléem, la rencontre est préparée pendant toute la semaine par une équipe de 3/4 moniales qui ont été choisie à la fin de la dernière rencontre. Une soeur de l’équipe précédente se lève à la fin de la rencontre pour sussurer à l’oreille de la prieure les 3 soeurs qui auront à préparer la rencontre du dimanche prochain. Pour ma part je suppliais intérieurement de ne jamais être choisi et j’imagine que c’etait pareil pour les autres. En effet c’etait un surcroit de travail et cela empietait sur le temps de solitude et de repos, en plus du travail qu’on avait déjà. Le sujet de la rencontre est imposé, s’en écarter par une parole peut donner droit à des instants embarrassant. des longs silences, Tout le monde se regarde les pieds. La prieure finit par nous reprendre”

    Alors là, je découvre encore une chose que je ne savais pas : on n’avait pas le droit de parler de ce que l’on voulait en rencontres fraternelles ? Je savais que l’on avait pas le droit du tout de parler de soi mais en plus il y avait un "sujet imposé"…

    Alors là, les bras m’en tombent… et en plus préparé à l’avance !…. et bien on devait bien de détendre !… l’union soviétique ne faisait pas mieux à l’époque….

    Que cessent vite toutes ces inepties… Mon Dieu, c’est à pleurer tout ça… ces sœurs et frères sont vraiment dans un environnement inapproprié, espérons qu’ils et elles pourront en sortir au plus vite…

  • Anonymous 24 décembre 2014 11:13

    Je passe les fêtes sur la cote d’azur, lors d’une brêve discussion avec un prêtre, il m’a informé qu’en ce moment on parlait beaucoup des soeurs de bethléem au vatican. Et que ç’etait plutôt orageux pour les soeurs. J’ai été étonné qu’a l’autre bout de la France le sujet soit évoqué par un prêtre de paroisse. L’information circule très vite. Les soeurs sont décidement sous les feux de la rampe. On comprend cette volonté de réagir de leur part pour ne pas subir les nombreuses rumeurs.

  • renato 24 décembre 2014 10:00

    « On devait également faire descendre notre intelligence dans notre cœur , je me souviens d’une sœur s’exclamant à une rencontre « ça y est j’y suis arrivée ! mon intelligence est tombée dans mon cœur ».. »

    Kaïrê !

    En effet ! Encore une pièce à verser au dossier 😄 Ce qui frappe au fur et à mesure, c’est la méconnaissance totale de la Tradition. Un tuteur (des tuteurs) sont (est) demandé(s) d’urgence !

  • Roselyne 24 décembre 2014 07:41

    Cosette évoque la « littérature » esclavage et Cie.. Je n’ai pas le temps de développer, mais dans cette ligne on peut ajouter le livre « la toute petitesse » ou « la vie in ipsa » de Marie de Fiesole… et toutes les homélies qui s’en suivaient. où on était invité à vivre dans le sein de Marie comme Jésus alors qu’il n’était qu’un embryon.. On sait l’autonomie de l’embryon…

    On devait également faire descendre notre intelligence dans notre cœur , je me souviens d’une sœur s’exclamant à une rencontre « ça y est j’y suis arrivée ! mon intelligence est tombée dans mon cœur »..

    En ce qui concerne le régime Désir Poyet, j’ajouterai qu’il devait nous protéger de nombre de maladies, en particulier du cancer … or ils sont nombreux à Bethléem , parfois le corps parle..

    Et je reste sur ma faim quand je consulte sans décor… c’est le calme plat !!!

  • Chem 24 décembre 2014 01:15

    Une chose qui m’a frappé quand j’ai vue le film « le grand silence », c’était la séquence de la rencontre fraternelle. Je me suis pincé tellement on était aux antipodes d’une rencontre fraternelle type à Bethléem. Chez les chartreux : liberté de parole, on parle de tout et n’importe quoi, des sujets du monde avec un ton désinvolte sans redouter d’être repris par le prieur si une parole est hors sujet. En fait il n’y a pas de hors sujet, pas de sujet imposé à l’avance. c’est de l’improvisation à la seconde, rien n’est préparé.

    à Bethléem, la rencontre est préparée pendant toute la semaine par une équipe de 3/4 moniales qui ont été choisie à la fin de la dernière rencontre. Une soeur de l’équipe précédente se lève à la fin de la rencontre pour sussurer à l’oreille de la prieure les 3 soeurs qui auront à préparer la rencontre du dimanche prochain. Pour ma part je suppliais intérieurement de ne jamais être choisi et j’imagine que c’etait pareil pour les autres. En effet c’etait un surcroit de travail et cela empietait sur le temps de solitude et de repos, en plus du travail qu’on avait déjà. Le sujet de la rencontre est imposé, s’en écarter par une parole peut donner droit à des instants embarrassant. des longs silences, Tout le monde se regarde les pieds. La prieure finit par nous reprendre.

    Je voulais souligner cette grande difference avec les chartreux.

  • Paix et joie des sansdecor 24 décembre 2014 00:32, par Jean Peplus

    @sansdecor

    Pour répondre à la question de Monsieur Léger nous tenons à confirmer que nous sommes un petit groupe indépendant de la communauté, que ce blog est notre seule initiative et que nous avons décidé en conscience de mettre en ligne les deux réponses officielles de Bethleem après les en avoir préalablement informés.

    j’aimerait vraiment vous croire, mais j’ai relevé tellement de mensonges dans votre texte reference n°2 que j’ai un doute quand vous affirmez cela. C’est là le drame de bethléem. On ne sait plus ou est la vérité. On aimerait que le bon sens revienne, il ne doit pas être bien loin.

    D’autre part votre commentaire est bien publié sur ce site bien que teinté d’une certaine ironie. On aurait aimé de même que celui de xavier leger subisse aussi le même traitement sur votre blog ou le traffic explose les records. Mais peut être ses questions ne vous ont pas parues suffisamment dans la paix et la joie pour être publié. Le débat peut-il avoir lieu sur le blog des gens joyeux et paisibles ?

  • Explosion du traffic sur sansdécor 23 décembre 2014 23:35, par anonymous

    @sansdecor

    Nous vous remercions de la grande publicité que vous offrez à notre modeste blog sans décor. Le trafic sur le blog a été multiplié par 20 en deux jours.

    messieurs dame du collectif felicitations pour votre nouveau site très joli sansdecor. vous vous réjouissez de l’explosion du traffic sur votre blog. C’est très légitime mais parler de grande publicité c’est un peu exageré de votre part. Le principe d’internet est de faire circuler l’information. Mais si le traffic a ete multiplié par 20 comme vous dites, pourquoi si peu de commentaires d’internautes sur votre site. J’ai compté et le total s’élève à 0. Pouvez vous nous donnez une explication ? On aimerait un libre échange comme sur l’enversdudecor et de nombreux commentaires sur le forum. Mais courage ça va peut être venir.

  • alexandre 23 décembre 2014 23:12

    au collectif de « sansdécor »

    C’est évident que votre trafic augmente car nous sommes nombreux à suivre ce blog à aller voir ce que vous racontez : c’est tout à fait légitime d’ailleurs…

    « continuez à nous réjouir »… je ne sais si ce terme est bien choisi… Malheureusement, on aimerait tellement se réjouir que les choses soient enfin mises à plat et que les personnes puissent enfin être prises en compte … que celles qui souffrent puissent sortir…. L’emprise et les dérives sectaires de cette communauté ne me réjouissent absolument pas…

    Autant sur ce blog, le lien avec le vôtre est fait autant sur le vôtre il n’y en a pas (ou je ne l’ai pas vu… ?) ce serait tout à fait approprié de le mettre pour montrer aussi que vous êtes ouvert au dialogue et en plus le nom de votre blog a été choisi en écho à celui-ci…

    Ce serait très bien de permettre les commentaires aussi sinon cela fait vraiment trop « verrouillé » pour être honnête…

    Et de mon point de vue, il est tout à fait nécessaire de mettre aussi le lien du témoignage de Fabio B. : vous prétendez y répondre mais on ne sait pas à quoi vous répondez : c’est la ba ba de toutes publications…. de mettre les sources….

  • Témoignage récent et fonds de roulement/ Bethléem 23 décembre 2014 20:47, par Cosette

    Vous pouvez lire celui d’Hélène. Il est récent.

    Ce qu’il faut comprendre d’abord, c’est un certain nombre de choses qui font encore la vie dans cette communauté.

    Avant que d’autres témoignages ne soient publiés, voici quelques éléments.

    1/ diététique

    Un témoignage parle du régime Désir Poyet. D’après un polycopié intitulé « Régime Désir Poyet - Notre régime alimentaire donné par la Vierge Marie, à l’origine de notre famille monastique », son adoption daterait de 1951.

    Ce régime est « donné par la Vierge Marie », alors que l’historique du recours à ce régime figure dans le polycopié. Le fils d’une vieille dame que connaissaient les premières sœurs s’intéressait à la diététique. En fait, c’est la prieure qui a décidé de l’adopter.

    Après 2002, Sr Isabelle demande dans ce document de retirer des dépenses tous les polycopiés antérieurs à février-mars 2002, pour tous les monastères.

    Elle affirme l’importance de revenir « au régime de nos fondateurs » et affirme également, pour justifier le régime Poyet, utilisé parce que certaines sœurs souffraient du foie, que « personne ne fut plus jamais malade » grâce à lui. « plus jamais » ?

    Elle donne aussi des détails sur comment adapter ce régime-là aux pays pauvres, aux pays chauds et les exceptions possibles. Tout est réglementé à l’identique pour tous les monastères.

    2/ homélies

    Des documents existent aussi sur des homélies. Par exemple, Sœur Marie, en 1998, disait ceci :

    • « Pour le combat des pensées, cela aide si je reconnais très vite que j’ai tort. Alors Dieu peut vaincre mes pensées. Et j’expérimente la joie d’avoir changé de pensée. Je pense alors comme Dieu, comme la parole. » On pourra, au passage, s’étonner que « penser comme Dieu » puisse être possible. Même à des sœurs ou frères de Bethléem.
    • « Marie ne revient pas sur ce qui a été humainement difficile » et « les pensées de Marie sont des pensées d’instant présent. » Cf ce que dit un témoignage sur « résurrection illico ».
    • « Marie ne me laisse pas penser tranquillement ce que je veux. »

     « Marie ne se laisse pas retarder par des pensées de doute. »

    • « La Sainte Vierge veut qu’il y ait des miniatures de la Vierge partout. » (elle développe en expliquant que les sœurs doivent devenir ces miniatures de la Vierge). Cette affirmation peut surprendre amplement car il n’y a qu’une seule Marie, mère de Jésus.
    • « C’est l’heure où doit exister un monachisme dogmatique. Êtes-vous d’accord pour devenir des personnes dogmatiques ? Les moines sont les pionniers de la vie dogmatique de l’Eglise. »

    Tout ce qui était polycopié devait rester à Bethléem, y compris la Règle de vie. Rien ne devait transparaître à l’extérieur, comme souligné dans divers témoignages. C’est ce qui explique partiellement l’étonnement de beaucoup, en découvrant au fur et à mesure certains aspects du cadre de vie des sœurs.

    Ces exemples glanés sur des documents existants laissent entendre :

    • que le fonds de spiritualité à Bethléem est ordonné à une vision de Marie passablement étrange : depuis quand Marie ne nous laisserait plus penser ?, pour ne citer qu’un exemple.
    • que l’instrumentalisation de la personne de Marie est réelle.
    • que la volonté d’empêcher la sortie de documents des monastères traduit soit une impossibilité complète de partager un « charisme », soit une impossibilité d’accueillir le questionnement sur des pratiques, peut-être bénéfiques et peut-être pas. Au bénéfice du doute !

    J’espère que d’autres vont continuer à apporter des éléments d’information sérieux pour compléter.

    Témoignages récents ou moins récents, là n’est pas vraiment la question. Ce qui compte maintenant, c’est de voir en face la réalité avec le décalage entre une spiritualité puisant à des sources significatives, comme L.M Grignion de Montfort qui développe sur « l’esclavage d’amour », qu’il distingue d’ailleurs de « l’esclavage de contrainte »,

    et leur utilisation qui assoit, de fait, un pouvoir très exorbitant de prieure, une fois les sœurs asservies par des justifications diverses à sa volonté. Puisque, « petite sœur », « je dois reconnaître très vite que j’ai tort » !

    À suivre…

    NB L’utilisation du terme « esclavage » par Grignion de Montfort a donné lieu à divers débats. Il préfère le terme d’esclave à celui de serviteur et s’en explique. N’oublions pas aussi qu’il est mort en 1716 et que l’abolition de l’esclavage en France date de 1848. À son époque, le terme ne choquait pas toute la population. De nos jours, qu’en dire ???

  • Roselyne 23 décembre 2014 17:32

    Des témoignages récents ? ben , il me semble qu’Hélène est sortie de Bethléem en 2013 non ? c’est pas récent ?

  • Luciole 23 décembre 2014 17:06

    Monsieur ou madame qui émettez l’hypothèse que des choses aient pu changer à Bethléem avec le temps, je me permets de vous faire remarquer qu’Hélène, dont nous avons pu lire le témoignage, a quitté la congrégation il y a seulement un an.

    Et même en cas d’un revirement, on serait en droit d’attendre la reconnaissance d’errances passées.

    De plus lire sur le site soutenant cette congrégation qu’une série de pratiques de mortification ou que le fait de « couper sa tête » pour mettre à la place celle du Christ est la base de la vie monastique ne peut que rencontrer ma totale désapprobation.

    La base de la vie monastique, c’est la prière ; l’ascèse, n’est qu’un moyen. Là, on confond but et moyens.

  • Réponse Sans Décor à. M. Léger 23 décembre 2014 16:27, par Le collectif Sans Décor

    Nous vous remercions de la grande publicité que vous offrez à notre modeste blog sans décor. Le trafic sur le blog a été multiplié par 20 en deux jours.

    Pour répondre à la question de Monsieur Léger nous tenons à confirmer que nous sommes un petit groupe indépendant de la communauté, que ce blog est notre seule initiative et que nous avons décidé en conscience de mettre en ligne les deux réponses officielles de Bethleem après les en avoir préalablement informés.

    Nous espérons dans les prochains jours continuer à vous réjouir.

    Cordialement

    Le collectif sans décor

  • anonyme 23 décembre 2014 15:15

    Je viens de lire le « Texte de référence 2 ».

    C’est sans classification tellement ont continue de sauver les apparences. Croit-ils que cela va toujours durer ? Jusqu’où ils seront cappables d’aller ?

    Ce qui me rassure c’est qu’Il est là l’Esprit de Vérité. Il est là en son Église et nous verrons un Bethléem purifié de ces doubles visages, cœurs doubles et langues doubles.

  • alexandre 23 décembre 2014 13:05

    Apparemment, celui d’Hélène est tout récent et démontre que rien n’a changé : relisez-le… il est édifiant….

    Visite apostolique : cache misère et conclusions déjà faites avant la visite, on entend pas les victimes (cf légion du christ, c’est ce qui s’est passé….) ou réelle volonté de sortir les personnes de là ? : chat échaudé craint l’eau froide….

    Qu’en pensez-vous ? le vent d’honnêteté et de réelles volontés de revenir à l’évangile que fait souffler François au Vatican suffira-t-il pour balayer les réflexes du passé ? un passé si récent….

    Quand on est responsables et que l’on vous explique que tout ce que votre communauté est profondément déviante, peut-on accepter de remettre en cause où cherche -t-on des appuis pour que rien ne bouge ?

    je ne sais pas, ce sont des questions car pour l’instant c’était le raidissement total et une fin de non-recevoir face à tout ces témoignages (cf blog sansdecor…..)

    Nous allons suivre cela de près…..

  • 23 décembre 2014 11:52

    Ce que dit le Pape est très intéressant… on attend la suite..

    Par contre je me pose une question. Tous les témoignages que nous avons se réfèrent surtout à des années en arrière. Je me dis que peut-être maintenant les choses ont changées à Bethléem et que ce n’est plus comme les ex-soeurs et frères le décrivent ? D’ailleurs frère Silouane dit qu’ils n’utilisent plus le pendule. Peut-être maintenant les bibliothèques des monastères sont plus accessibles aux soeurs ? Bref, les choses ont peut-être évoluées ? Ce ne sont que des questions que je me posent. Il faudrait un témoignage tout récent pour nous dire.

  • Grand corps malade 23 décembre 2014 11:28, par Paul

    Dans son très récent discours à la Curie, le pape a évoqué 15 maladies.

    Deux extraits :

    • « Il est dangereux de perdre la sensibilité humaine nécessaire pour nous faire pleurer avec ceux qui pleurent et nous réjouir avec ceux qui aiment ! C’est la maladie de ceux qui perdent les sentiments de Jésus ».
    • « La maladie des cercles fermés où l’appartenance à un petit groupe devient plus forte qu’appartenir au Corps et, dans certaines situations, au Christ lui-même. Cette maladie aussi commence toujours par de bonnes intentions mais, au fil du temps, elle asservit les membres et devient un »cancer« qui menace l’harmonie du corps et qui peut provoquer de nombreux dégâts - scandales- en particulier à nos jeunes frères et sœurs. »

    Dans le premier extrait, il s’oppose à la dépersonnalisation que provoque la rupture avec la sensibilité humaine.

    Dans le deuxième extrait, il parle des bonnes intentions initiales de cercles fermés qui finissent par asservir leurs membres et provoquer des dégâts. Il rappelle l’appartenance commune au Christ.

    Vu ce qui nous occupe, certaines demandes de pardon, que ce soit de la prieure générale ou de Kaïré vis-à-vis de Gaëlle, me semblent prématurées.

    Voyons encore l’étendue des dégâts. Lorsqu’il y a une fuite d’eau, on fait un constat, on cherche la cause, puis on coupe l’eau et après seulement, on répare.

    Etes-vous certains que c’est tout juste au moment où le constat commence à se faire vraiment qu’il faut anticiper à ce point en voulant colmater au plus vite ? Ne serait-ce pas pour le moins injuste pour ceux et celles qui ont su exprimer publiquement qu’ils étaient restés humains et qu’en sortant ils étaient sortis de l’esclavage ? Et ne faudra-t-il pas couper l’eau à un moment donné si on souhaite réparer correctement pour qu’il n’y ait plus de dégâts pareils ?

    D’autres maladies évoquées par le pape sont tout aussi instructives. En attente d’avoir le texte complet en français.

  • Kaïré 22 décembre 2014 23:29

    Pardon Gaelle pour ces messages impertinents ! Aussitôt le mien posté, je le regrette déjà. Mais voilà. Voici pour certains, des années qu’ils tirent la sonnette d’alarme. Ce que nous avons tous en commun, c’est de garder l’humour. ça nous permet parfois de prendre du recul après avoir entendu les confidences in-croyables, si nous n’en avions pas vécu des semblables, de celles qui s’y sont données à corps perdus et sont tombées de haut….

    Lacan disait : « écoutez-moi là où je parle. » Et bien nous sommes heureux que quelques responsables dans l’Eglise commencent à écouter ce que nous disons. Jusque là ils nous écoutaient en pensant : « les pauvres, ils souffrent et leur souffrance les aveugle… » Je sais qu’aujourd’hui c’est toi qui souffre dans tes entrailles qu’on critique Bethléem. C’est parce que ça en vaut la peine qu’on se bat. C’est parce qu’on croit encore à cette belle œuvre qu’on veut la sauver de ses dérives. C’est parce que nous avons des amies, cousines, sœurs chères à notre cœur pour qu’elles retrouvent la liberté que nous militons.

    Certaines d’entre nous ont reconnu ton ardeur à vouloir contre vents et marées faire face, sauver les apparences, faire illusion. Cette terrible peur du scandale, du qu’en dira-t-on… pourtant, je crois que la voix de la Sagesse, c’est de reconnaître la Vérité. La Vérité vous rendra libre. Oui, ça va peut-être un peu secouer. Mais pour un amour assaini, plus incarné, plus proche de l’inspiration initiale. Alors, n’ayons pas peur du tangage. D’autres communautés l’ont vécues. Et puis Sr Isabelle est de bonne composition. Ce n’est pas une tordue. Elle manque parfois de hauteur de vue. Mais c’est facile à dire. Je ne suis pas à sa place…

    Pardon, pardon et dialoguons, construisons, échangeons pour que cette crise s’arrête car, avec la force de l’Esprit Saint, elle aura été complètement traversée. Tu sais bien qu’on ne sort par le haut d’une crise que si on a su la regarder en face. Alors, regardons là en face. Et allons-y. Toi qui a beaucoup étudié la psycho des hommes, tu peux aider les sœurs à voir plus clair. Tu peux beaucoup leur rendre service. Tu l’avais fait en son temps pendant tes 5 ans. Tu peux être écoutée puisque tu dialogues avec elles.

  • anonyme 22 décembre 2014 21:54

    La lettre de soeur Isabelle

    Je me réjouis beaucoup qu’on ait trouvé un point en commun les uns et les autres : la nécéssité d’une visite apostolique. Je pense que tous savent l’exceptionnel qu’est une visite apostolique et qui si Bethléem l’a demandé c’est qu’elle se sent en grand affliction. Cependant il ne faut pas oublier que d’autres l’ont fait depuis des années, eux aussi très afligés et ceux-ci n’avaient pas comme rempart 64 ans de vie monastique, 30 monastères et une liste interminable d’amis evêques et cardinaux. Non, on y est allé tout seul ayant comme unique rempart la petite lumière de la foi qu’aiguillonait la conscience et qui ne permettait pas voir l’Église faire chemin faux sans rien dire. Tout seul.

    De même il ne faut pas oublier qu’on n’a pas pu l’annoncer au grand jour comme le fait Bethléem maintenant mais il a fallu le dire à voix basse et garder le secret pour préserver l’Église des remous car les frères evêques et autres à Rome allaient prendre la chose en mains et tout allait sûrement changer.

    Soeur Isabelle a l’air de ne pas avoir peur de la visite apostolique et bien, nous non plus ! Nous ne regrettons que pour le retard. Si on l’avait faite quand on l’a demandé tant de souffrances seraient apargnées.

    Fabio dénonçait le manque de sens moral à Bethléem et on est toujours surpris en voyant comme une moniale qui vit dans la prière au désert depuis tant d’années est si à l’aise pour faire des procès d’intention. Qu’elle preuve a-t-on qu’il s’agit d’une intention de malveillance ? Si on ose faire de tels jugements…

    Pour finir, n’oublions pas que Soeur Isabelle a pu venir en place publique demander pardon alors que Fabio ne peux pas aller près des frères et faire de même, malgré son désir.

    « Avant de clore ce témoignage, ma dernière pensée va à tant de frères avec qui j’ai passé ce qu’on appelle les plus belles années de ma vie. Ils ont été vraiment mes frères. La plupart de ces jeunes, de ces hommes, n’auraient jamais dû rentrer dans la communauté. Moi j’ai contribué à les y garder. J’ai dépensé des heures et des heures d’écoute et de dialogue pour les convaincre d’y rester. Si je pouvais ne fût-ce que leur envoyer un petit mot aujourd’hui, je leur demanderais bien volontiers pardon d’avoir abusé de la confiance qu’ils ont posée en ma propre personne. Malheureusement cela n’est pas possible, et pour le grand nombre d’eux, cela ne le sera jamais. »

    Est-ce cela l’intention malveillante… ?

  • alexandre 22 décembre 2014 20:33

    @luciole,

    Je sais bien que l’ouverture du courrier se faisait avant vatican 2 (ça fait plus de 60 ans !!)mais on a évolué depuis : les personnes sont de vraies personnes, des adultes pas des enfants que l’on surveillent !

    Le fait que l’on surveille les courriers des personnes, cela veut dire que l’on a peur que des infos rentrent ou sortent… quand on directeurs spirituelles ou autres vous avec vu dans les témoignages que les sœurs n’ont le droit de parler qu’à leur supérieure qui fait aussi office de « mère spirituelle » . Elles n’ont même pas le droit de parler aux prêtres en confession (1 mn !!)

    Tout est verrouillé pour que rien ne filtre, sinon le système ne tiendrait pas : donc cela participe à l’emprise sectaire

  • Roselyne 22 décembre 2014 18:47

    Félicitations +++ à Marie-Claire pour sa réponse à madame Gaëlle..

    Félicitations et MERCI

    Vous avez de l’humour, suivez mon regard , vous tapez juste, je dirais même plus vous tapez très juste , quel bol d’oxygène !! Et comme disait quelqu’un ces jours -ci c’est vrai à la fin ,on en a un peu assez d’être pris pour des melons !!

    Dans la même ligne merci à Jeanestmarre et à Khaïre .. Je peux vous avouer ? J’étais au tel avec une ex , pardon à Madame X qui n’aime pas ce qualificatif …. et on a ri, mais on a ri en lisant vos post…et cela fait tant de bien..

    Cela n’aurait pas de sens de reprendre tous les points abordés mais je signe et contresigne..et encore merci..

  • Kaïre 22 décembre 2014 18:18

    Gaelle, cher facteur de Soeur Isabelle,

    Il semble que vous travailliez même dimanche et fêtes. Vous travaillez le jour de Noël ? Quel dévouement !!! Quand on aura besoin de vous, on vous fera signe… C’est vrai qu’un facteur, on ne lui demande pas de discerner. On lui demande de faire sa tournée.

    Ecoutez Gaëlle. Nous aimons tous Bethléem. Nous n’avons qu’un seul désir, redonner un peu de bon sens à cette communauté qui s’est déconnectée de la réalité. Et permettre à celles qui seraient plus heureuses ailleurs de retrouver leur liberté.

    Quand j’ai vu votre blog. Je me suis réjouis. Internet devenait du coup un moyen de médiation pour entrer en dialogue constructif. L’idée d’un autre regard est plein d’espoir pour chercher ensemble LA Vérité. « Demandons à l’Esprit Saint, Père des pauvres, d’illuminer notre intelligence et notre cœur pour nous conduire à la Vérité toute entière. » Cette prière me semble vraiment de circonstance…

    Kaïré

  • Message à l’attention de Madame « Gaëlle » 22 décembre 2014 16:06, par jeanestmarre

    Merci Marie-Claire pour ce juste « coup de gueule » !

    Je voudrais le poursuivre pour rajouter à l’intention de Madame « Gaëlle » qui lira sûrement ces lignes, que j’émets de sérieuses réserves sur votre professionnalisme, voire sur votre éthique professionnelle.

    Qu’en est-il, en effet, quand vous recevez des anciens de Bethléem dans votre cabinet et que vous n’osez même pas avoir la décence, voire l’honnêteté intellectuelle et professionnelle de leur dire : « je suis moi-même une ancienne de Bethléem », voire : « non, je ne vous prendrai pas, pour des raisons personnelles ».

    C’est un abus de faiblesse inouï, qui méritait clairement d’être dit un jour sur la place publique. Merci à l’envers du décor : c’est donc fait ! Une malhonnêteté, fruit d’un arbre qui est mauvais ?

    Pour terminer, je vais répondre à votre question, chère Madame « Gaëlle » : « C’est un fait reconnu par tous : dans un divorce, les torts sont des deux côtés. Pourquoi dans ce document les torts sont-ils ainsi focalisés que sur une des parties ? »

    Parce que la différence, voyez-vous, c’est que dans un couple on est 1 + 1. Et il arrive qu’en décision de justice, les torts soient plus d’un côté que de l’autre. Mais dans une communauté, il s’agit de 1 + structure déjà établie par ses règles et son état d’esprit.

    A bon entendeur, salut !

  • Luciole 22 décembre 2014 16:00

    @Alexandre, le courrier ouvert n’est pas l’apanage de Bethléem. Ça se faisait partout dans la vie religieuse avant le Concile Vatican II. Cet usage a cessé dans beaucoup de monastères et de couvents, surtout dans le monde occidental, mais il n’a pas totalement disparu pour autant.

    J’ai connu des jeunes jésuites dans les années 80 qui me racontaient qu’il en était ainsi du temps de leur noviciat.

    Qu’on applique ou non cet usage, il a tout de même des limites : le courrier à l’accompagnateur spirituel et aux supérieurs (cela inclut les évêques, les prélats) est obligatoirement fermé.

  • Oh que oui, Anonymous, il y en a d’autres, des petits, des gros, des moyens !

    Je n’ai pas encore tout lu, mais j’en rajoute encore 2 : Pour ce qui est de l’« identité monastique », elle est extraordinaire, cette histoire toujours réinventée. Inutile de rappeler qu’elles étaient dominicaines jusqu’en janvier 1971 (après Concile). Donc religieuses et non moniales. Elles ne sont pas devenues "St Bruno" du jour au lendemain ; ça c’est fait en 1977.

    Vient ensuite le « Saint Sacrement accordé aux profès qui le demandent ». Voilà qui est juste énorme ! Tout le monde sait que c’est faux. A commencer par les prêtres qui consacrent eux-mêmes les hosties déjà mises dans les lunules. Mais les évêques aussi le savent. Même parfois des familles.

    Quel toupet ! Elles sont quand même drôles et uniques en leur genre, ces petites sœurs… Elles n’ont peur de rien. Plus c’est énorme, et plus il faut que ça fasse crédible.

    Je ris. Merci de cette bonne journée !

  • Un blog pour dialoguer ? 22 décembre 2014 14:52, par Bélanger

    Le dialogue sur le site sansdecor est top niveau. A quoi sert un blog ou il y a possibilité de poster des commentaire si c’est pour se voir répondre en privé.

    C’est de la censure digne de la corée du nord. Voilà ta réponse et ferme là. Revient pas nous emmerder.

    Faut dire que tout le monde il est beau tout le monde il est gentil pour voir son post sur le blog ?

    Bienvenue dans le monde des bisounours !

    Sansdecor pour le dialogue ? Sansdéconner !

  • La pelote se démêle 22 décembre 2014 14:52, par Marie Claire

    La pelote se démêle petit à petit. C’est une question de patience. Comme dit à des évêques qui ne l’entendaient pas alors, avec Internet ça va bien plus vite qu’avec une administration vaticane.

    • si vous lisez attentivement, le témoignage de Gaëlle sur le site « sans décor », vous verrez qu’elle redit (elle l’a déjà écrit ici) qu’il y a « absence de spiritualité » dans le document de Fabio. Décidément, elle y tient ferme. Elle défend Bethléem et le fait -désolée pour vous, Gaëlle- bêtement. Gaëlle, dans la vie pro, peut être modératrice. Là, pas franchement. Tout être humain est physique, psychique et spirituel. Je me répète malheureusement pour la psy Gaëlle pour qui la spiritualité s’arrêterait dès lors qu’elle ne correspond plus à ses représentations personnelles.

    Gaëlle, par ailleurs, n’entre pas dans le point de vue de l’autre et dit à celles/ceux qui se sont sentis mal à Bethléem : « même pas moi, très heureuse, merci, ai pu sortir comme je voulais, n’ai rien vu, passez, y a rien à voir. » C’est Gaëlle Bethléem et ce n’est pas Gaëlle psychologue. = Faire de Bethléem un tout, alors que le Tout est aussi ailleurs, Dieu ne se laissant pas enfermer.

    « Dieu ne se laisse pas enfermer » : dit par un curé de paroisse hier, lors de son homélie.

    • si vous lisez attentivement le témoignage d’une autre femme, sur sans décor, vous verrez qu’elle dit, elle, que Bethléem lui a « tout appris, tout donné ». Or ce n’est absolument pas possible. Question de bon sens. Cette personne qui a quitté Bethléem a eu une vie avant et après Bethléem. J’étais tellement heureuse là où j’ai souffert, j’y ai souffert puisque j’en suis partie, j’étais tellement tellement heureuse et je leur dois tout. Cela ne tient pas la route non plus. = On est encore dans le « tout Bethléem » absolutisé.
    • On peut lire aussi un témoignage de parents. Même topo : bonheur, bonheur pour leur fille. Avec une nuance qui se glisse dans le texte. Ils parlent de « péripéties multiples » pour leur fille rentrée sortie, sortie rentrée. Se rappeler des témoignages publiés sur ce site. La pression mise par Bethléem ne peut pas être niée.

    Question de perception : ces « péripéties multiples » semblent plus ajustées au réel, exactes et honnêtes. On n’est plus dans la bêtise de « Bethléem, la chair de ma chair », comme lu ailleurs.

    • C’est ainsi que les fils vont continuer à se démêler. Petit à petit.

    Pour aider les évêques aussi. Ils finiront par comprendre que la place publique permet de penser à plusieurs, à égalité car nous sommes baptisés à égalité, et que l’ « entre soi », c’est fini.

    Et au lieu d’avoir demandé, - des évêques + deux cardinaux -, que le témoignage de Fabio soit retiré du site officiel de l’Eglise, « Pastorale nouvelles croyances et dérives sectaires », ils vont peut-être pouvoir se dire que la censure conduit à la résistance. Au nom de la liberté d’expression si ancrée dans notre pays. Un cardinal voulait « lire tout cela ». Tout cela sort, et en plus, on prend le temps d’analyser ce qui est en jeu. Cela prend un peu de temps que vous pouviez prendre aussi.

    Ce n’est pas l’Eglise qui est éclaboussée sur la place publique. Absolument pas. Mais l’idéalisation d’une communauté déviante. Et ils le savent, nos chers évêques, car ils ont reçu des témoignages depuis longtemps, si longtemps.

    • Que penser de ce « sans décor » ? C’est un « sans décor » avec images. C’est un « sans décor » dans le déni du décor, qui utilise des décors. C’est beau, trop beau pour être vrai. S’il s’agit de dire que Bethléem rend vraiment heureux, c’est raté. Car les sœurs y témoignant en sont parties, elles aussi ! La possibilité de témoigner est très asymétrique. C’est à souligner, au passage. Celles qui sont à l’intérieur et s’y sentent mal doivent utiliser des subterfuges pour entretenir des relations avec l’extérieur.

    Des « sans décor », on ne dira pas qu’elles sont des personnalités fragiles. On le dira de celles qui ont le courage inouï, tout en étant restées chrétiennes, de dire « nous avons vu, entendu, étudié depuis notre sortie et compris que notre mal être était lié à des dérives dans cette communauté. »

    • Ce qui reste à étudier plus profondément, c’est le rapport de croyants à l’autorité. Ou bien elle est sacralisée, d’abord par besoin personnel. Ou bien, quand on expérimente soi-même qu’on ne fait pas plus autorité que quiconque, sachant que tout baptisé est « prêtre, prophète et roi », et non pas Dieu soit dit en passant, on se met à chercher avec des « autorités » où le bât blesse dans telle ou telle communauté déviante. Et, ensemble, on finit par trouver. Ensemble, mais pas dans l’ « entre soi ».
    • Quant à dire, comme le fait frère Silouane, que le début du témoignage de Fabio pourrait choquer nos amis juifs, il se trompe. Je l’ai envoyé à des amis juifs. J’ai eu cette réponse, typique de la pensée juive, où la question importe autrement plus que la réponse : « sais-tu s’il y a de telles dérives chez les juifs ? » Merci, les amis. Ce qui choque prioritairement aussi nos amis juifs, parce que ce n’est pas du tout dans leur tradition, - et plusieurs me l’ont dit depuis longtemps, c’est qu’il existe des communautés monastiques. Si, dans ces communautés monastiques, l’accès aux études bibliques est réduit à sa plus simple expression, pas de doute que cela les choque vraiment encore plus.
    • Autre point, je ne vois pas très bien pourquoi frère Silouane répond sur Sans Décor à un document que ce site ne publie pas. L’Envers du décor a eu l’honnêteté intellectuelle de publier le témoignage de Fabio et les réponses successives de frère Silouane.

    Quand on sait que frère Silouane cherchait à obtenir d’un philosophe un article dans la grande presse, dès la publication du témoignage de Fabio, on peut mieux comprendre l’importance de l’historique : le mea culpa de sœur Isabelle publié sur Sans Décor est venu après cette tentative-là. Vous en connaissez du monde, à Bethléem, et cherchez à l’utiliser. On ne va pas vous en vouloir pour ça.

    Le mea culpa de sr Isabelle, aussi acceptable soit-il, accompagné de la demande d’une visite canonique, - ça c’est très anticipateur et malin comme tout-, est daté de novembre. C’est en décembre qu’ont été reçues par des évêques des personnes concernées par Bethléem. Ou ces évêques étaient au courant de ce mea culpa et de cette demande de visite canonique, et donc bien cachottiers. Ou ils n’étaient pas au courant. Et, en ce cas, il y a lieu d’envisager que sr Isabelle cherche à faire par elle même la pluie et le beau temps. C’est exactement ce que soulignent tous les témoignages publiés sur le site de l’Envers du décor. Bethléem parlant régulièrement de soi comme d’une « Église dans l’Eglise ». Je n’ai pas entendu que des communautés plus anciennes aient cette prétention-là.

    • Merci au collectif de l’envers du décor d’avoir obtenu en deux mois ce que des années et des années de confidences privées n’avaient pas permis. Car si Fabio a ouvert la porte, c’est bien avant que d’autres avaient signalé que quelque chose n’allait pas à Bethléem. Il est donc plus qu’honteusement injuste de s’en prendre à lui. C’est vraiment « se mentir », selon une expression très utilisée à Bethléem. Si Bethléem impose à ses sœurs et frères la loi du silence vis-à-vis de l’extérieur, même à l’égard de leurs proches de passage, comment voulez-vous qu’il soit possible de démêler finement la pelote ? Seuls, ceux et celles qui sont partis peuvent aider vraiment. Et, dans ceux-là, il y en a qui n’ont pas suffisamment pris leurs distances pour oser dire que le document de Fabio manifesterait « une absence de spiritualité ». Quelle violence inouïe dont il n’a certainement pas besoin ! C’est oublier qu’après 25 ans passés à Bethléem, il faut reprendre des études, et pas n’importe lesquelles, pour trouver un job permettant de vivre. Tout le monde n’en est pas capable.
    • Madame Gaëlle, vous faites grand peine. Surtout que votre job à vous, de psychologue donc, n’existe que parce que d’autres ont des soucis, à un moment donné de leur vie. Quand on se nourrit grâce à la souffrance des autres, - c’est le terrible paradoxe de ce métier-, la première humilité, c’est de l’entendre, cette souffrance. Et puisque vous connaissez bien Bethléem, vous savez ce qui y est raconté par des prieures sur le fait qu’elles « ne sont pas là pour épargner la souffrance aux sœurs. » Madame Gaëlle, pour moi, vous ressemblez à ces prieures et à cette Marie méchante, que je ne connais pas. Voire que je hais, parce qu’elle n’a rien à voir avec celle qui écoute les cœurs blessés. Avec empathie, voire compassion. Si votre récit est à prendre comme tel -« tout va bien, madame la marquise ! »-, accordez-moi alors que le récit de Fabio est à prendre comme tel aussi. Et qu’il n’y a pas plus d’absence de spiritualité dans le vôtre que dans le sien. La seule différence entre vous et lui, c’est qu’il a ouvert la cage aux oiseaux. Au lieu de la refermer par un satisfecit. Avez-vous seulement pensé à lui demander si c’était facile d’ouvrir la cage aux oiseaux ?
  • St sacrement en cellule 22 décembre 2014 14:37, par Chem

    Seuls les profès qui le demandent peuvent recevoir la grâce d’accueillir le Saint-Sacrement dans l’oratoire de leur cellule, à condition que celui-ci corresponde aux normes canoniques de notre Règle de vie.

    Cela s’appelle du mensonge. durant mon école de vie, j’avais le droit de demander le st sacrement en cellule. Et on me l’apportait sans problème.

    Pour ce qui est des laïcs un peu déséquilibrés et fanatiques allant bien au delà de leur mission au service de la communauté (cf Xavier leger), je n’y croit pas. Ce blog et son contenu mensonger est une action assumé des dirigeants de la communauté. Je n’ai pas de doute la dessus.

  • Réponse de sr Isabelle et mensonge 22 décembre 2014 13:53, par anonymous

    Un tissu de mensonge effectivement. La vierge Marie a décidemment du toupet.

    3 mensonges qui me viennent à l’esprit :

    1/ L’ingérence des soeurs chez les frêres n’a jamais exitée. Et la vielle soeur qui passait ses journée au telephones à superviser les 3 monastères de frêres à partir de 2006. ça n’a pas existé ? Elle allait même jusqu’a superviser le nettoyage de slip.

    2/ Les livres de st jean de la croix, therese d’avilla, sont présent dans les bibliothèques. Mais bien sur… en rêve oui !

    3/ Le régime poyet Toujours en rêve ! si cela a existé durant un temps avec sr marie, aujourd’hui il n’y en a plus aucune trace. La nourriture provient du rebut des grandes surfaces. Un tri sélectif est toujours fait et je vous laisse deviner la fraicheur.

    Mais il y en a beaucoup d’autres ! Je laisse à d’autre le soin de les dire

  • Xavier Léger 22 décembre 2014 13:26

    @jean peplus

    Merci de votre éclairage. Mais ça, c’est la théorie. Dans la pratique, il peut arriver que des laïcs un peu déséquilibrés et fanatiques aillent bien au delà de leur mission au service de la communauté.

    Je le sais pas expérience : quand j’ai commencé à dénoncer les dérives sectaires de la Légion du Christ, un groupe de jeunes du Regnum Christi a eu la brillante idée de me harceler (appels malveillants jusqu’au milieu de la nuit ; menaces ; insultes ; inscription sur des sites de rencontre avec des profils de pervers ; inscriptions à des dizaines de newsletters pornographiques, etc.).

    Je ne serais personnellement pas étonné que ces laïcs, croyant servir la cause de la communauté, soient allés bien au-delà de ce que voulaient les supérieurs. En effet, l’argumentaire de réponse à M. Fabio B., d’après les nombreux retours que j’ai obtenus, est un tissu de mensonges. Certains de ces mensonges sont tellement énormes que les membres de la communauté seraient forcément choqués s’ils le lisaient.

    Je crains - mais je peux me tromper - que les supérieurs aient voulu le diffuser uniquement par courrier personnel afin que les membres de la communauté ne découvrent pas qu’ils étaient prêts à s’abaisser à de tels procédés tortueux pour défendre la communauté.

    Les modérateurs du site n’ont pas publié de réponse à mes questions. Ils m’ont répondu par email, et m’ont répondu à côté :

    Bonjour Monsieur,

    Voici la réponse à vos 2 questions :

    1) La publication de ces documents a-t-elle été faite à votre initiative ou à celle de la communauté ? (merci de répondre en vérité. Je ne cherche pas à vous piéger, j’ai juste besoin de comprendre)

    Le blog est l’initiative d’une demi-douzaine de personnes (voir description du Collectif)

    Oui, les 2 textes, dits de référence, et publiés sous le statut de « page », qui ne prévoit pas de possibilité d’y apposer un commentaire, ont été rédigé par la communauté.

    2) Est-ce que les anciens membres de Bethléem qui font partie de votre collectif ont lu l’intégralité de ce document ? Est-ce qu’ils accepteraient de donner leur avis sur les différents éléments énoncés dans ce document ?

    Chaque ancien membre de la Communauté faisant parti du collectif a bien évidemment lu ces 2 documents

    Ce blog est fait justement pour leur permettre d’exprimer leur avis, d’apporter leur témoignage. Ils sont libres de le faire ici, ou ailleurs.

    Cordialement.

    Bruno, pour le Collectif Sans Décor.

    Alors je leur ai répondu ceci :

    Bonjour Bruno,

    Si je posais ces questions à travers un commentaire, et non à travers le formulaire de contact, c’est parce que je sais que ces questions intéressent plusieurs personnes.

    Le fait que vous me répondiez de façon personnelle, sans doute pour éviter de publier mon commentaire, semble indiquer que vous faites de la censure (nous ne faisons pas censure sur lenversdudecor, hormis les messages insultants et menaçants de quelques excités). Permettez moi de vous dire que ce n’est pas à votre honneur.

    D’autre part, vous n’avez pas répondu à ma première question. Je sais bien que ces documents ont été écrit par la communauté. Ce que je voudrais savoir c’est si c’est vous ou si c’est la communauté qui a décidé de rendre ce document publique sur internet. Le supérieur de Bethléem semblait très opposé à l’idée de réponse sur un espace publique.

    D’après de nombreux témoignages que j’ai reçus, les éléments de réponse développés dans cet argumentaire sont tellement mensongers que les supérieurs ont certainement fait le choix de l’envoyer de façon personnelle, afin d’éviter que des membres actuels de la communauté ne découvrent qu’ils étaient prêts dire de tels mensonges pour protéger la communauté.

    Donc, je vous repose la question : est-ce vous, ou est-ce la communauté qui a décidé de publier ce document. Ont-ils accepté, parce que vous leur avez demandé ? Leur avez-vous seulement demandé ? Est-ce eux qui vous en ont suggéré l’idée ?

    Merci.

    Xavier

  • alexandre 22 décembre 2014 12:49

    Dans les réponses de Sœur Isabelle, je ne vois pas la question du courrier : les témoignages nous disent qu’on l’ouvre et que l’on se permet de lire et de censurer le courrier envoyé et reçu : c’est typique de l’emprise sectaire : la liberté de la personne n’est pas respectée.

    Il faudrait savoir si cela continue ou si nous pouvons librement envoyer du courriers aux sœurs et aux frères sans risquer d’être censurer…. Cela changerai la donne …

    Le deuxième point où je ne vois rien : les témoignages disent que l’on a pas le droit de parler « de soi » aux autres sœurs ou frères, à sa famille sinon pour dire que tout va bien et que l’on est heureux ou heureuse… Ce qui est un gros mensonge dans bien des cas suivants les témoignages …

    Là encore liberté bafouée : Est-ce que ce point a été changé ? sinon l’emprise totale continue ….

    les personnes du sansdécor peuvent-elles répondre ? un grand merci par avance,

  • Bethléem : le blog 22 décembre 2014 12:33, par jean Peplus

    @xavier leger

    La publication de ces documents a-t-elle été faite à votre initiative ou à celle de la communauté ? (merci de répondre en vérité. Je ne cherche pas à vous piéger, j’ai juste besoin de comprendre)

    La définition de la communauté à Bethléem comme on la retrouve sur le site officiel est une famille comparée à une fleur qui regroupe differents pétales : les moines et moniales, les laics, les familles, les travailleurs etc… Le collectif regroupe donc des laics de bethleem, des familles de moniales etc… mais ils sont unis avec la communauté dans cette fleur à plusieurs pétale. Il va de soi que ce qu’ils écrivent engage l’image des moines et moniales et que rien n’ait écrit sans la modération des moniales. D’ailleurs il ne serait pas étonnant que l’idée de base du blog ait été lancé par les moniales. La communauté des laics à bethléem n’est pas autonome de ce point de vue. Ils sont toujours en lien avec les moniales et ne prennent aucune décisions sans leur accord (cela engage leur image)

  • renato 22 décembre 2014 10:50

    Avec les blogs contradictoires, c’est parti pour la « parole de l’un contre la parole de l’autre ». Bethleem étant une belle vitrine de l’Eglise catholique elle mobilise ceux qui ne se reconnaissent pas dans les paroisses « modernes » ou « tradis ». Une des façons de s’en sortir est sûrement qu’un théologien s’attaque au problème. Il faut dérouler la pelote…

  • Xavier Léger 22 décembre 2014 01:33

    En ce qui me concerne, j’ai posté un commentaire sous un de leurs articles (hélas, il n’y a pas de forum sous l’article de réponse au texte de M. Fabio B..

    J’espère qu’ils accepteront de publier mon commentaire, et d’y répondre.

    Voici ce que j’ai écrit :

    (je publie ici ce commentaire, car il n’est pas possible de poster un commentaire sous le « Complément de réponse au texte de Fabio B. »).

    Bonjour à tous,

    permettez-moi tout d’abord de féliciter les personnes qui se sont organisées pour offrir une réponse « sans décor » aux témoignages publiés sur le site lenversdudecor.org.

    En offrant un autre éclairage sur cette douloureuse problématique, vous participerez aussi, je l’espère, à la démarche de justice et de vérité qui nous anime.

    Je profite donc de votre nouveau blog pour vous demander quelques éléments de réponse à propos des deux textes de références que vous avez publiés, à savoir la lettre de Soeur Isabelle et la réponse complémentaire au texte de Fabio B.

    1) La publication de ces documents a-t-elle été faite à votre initiative ou à celle de la communauté ? (merci de répondre en vérité. Je ne cherche pas à vous piéger, j’ai juste besoin de comprendre)

    2) Est-ce que les anciens membres de Bethléem qui font partie de votre collectif ont lu l’intégralité de ce document ? Est-ce qu’ils accepteraient de donner leur avis sur les différents éléments énoncés dans ce document ?

    Je vous remercie.

    Xavier Léger

  • Hélène 22 décembre 2014 01:13

    Merci Luciole, pour votre commentaire.

    Avec tout ça, on est en droit de se demander comment Bethléem pourrait être authentiquement réformable puisque, précisément, Bethléem s’enlise dans sa cécité et ses contre-vérités !

  • jean Peplus 22 décembre 2014 00:58

    A premiere vue « sansdecor » est un site fait pour défendre Bethléem. Fabio est dénoncé par sr isabelle comme un type aigri qui a raté sa vie monastique et est animé par un désir de vengeance. Il est même déchu de son statut de prieur pour celui de vicaire (les femmes sont impitoyables)

    J’ai noté quelques mensonges mais il faudrait en reparler à tête reposé.

    Comment la prieure générale élude le suicide de sr Myrhia, c’est du grand art.

    A mon avis il faudrait songer aussi a mettre sur pied un blog « face obscure » dédié à Bethléem. On pourrait l’appeler « avecdecor ». La vitrine et le backstage qui s’opposent en quelque sorte. Mais je crois savoir que des projets sont déjà en marche ?

  • Luciole 22 décembre 2014 00:02

    J’ai lu attentivement la réponse de Bethléem. A deux endroits, le répondant admet implicitement que la congrégation ne respecte pas le code de droit canonique. La première fois, en ce qui concerne la longueur du noviciat. La seconde fois, en ce qui concerne l’ouverture de conscience au supérieur.

    Le fait de se référer à une règle antérieure à la rédaction du code du droit canonique n’est pas une raison suffisante pour le contourner. D’autres ordres ayant d’autres règles et constitutions pourraient se référer à leur tradition pour le faire mais savent que le code de droit canonique prime sur leurs textes législatifs.

  • Xavier Léger 21 décembre 2014 23:32

    Merci « anonyme »

    Je suis personnellement heureux de cette initiative, si elle permet de faire avancer le débat.

    La question que je me pose, c’est la suivante : quelle est l’intention des personnes qui ont créé ce site : chercher la vérité… ou défendre la communauté de Bethléem ?

    Si la première option prime sur la seconde, nous finirons certainement par nous entendre.

    Mais si la seconde option prime sur la première… alors je ne suis pas sûr que ce site fera avancer le règne du Christ.

  • anonyme 21 décembre 2014 22:51

    Bethléem répond mais ne dialogue pas !

    La communauté ne cherche que des compliments ! Il n’a pas d’espace pour autre chose…

    C’est Bethléem dans son impossibilité de venir au concret. Elle ne répond que par des généralités et la théorie.

    On essay même de tromper les gens en parlant de la réconnaissance de Béthléem par l’état de France alors que la question c’est la reconnaissance définitive par le Saint Siège que Bethléem a toujours véiculé et qui n’est qu’un mensonge ! Vous vous rendez compte !?

    C’est Bethléem dans son impossibilité d’assumer ses mensonges.

    Fabio, à nouveau je vous remercie de tout cœur. Votre témoignage c’est la chose grande que vous avez désiré faire en votre jeunesse.

    Anonyme

  • anonyme 21 décembre 2014 22:01

    Ça y est ! Bethléem répond !

    http://sansdecor.over-blog.com/

    Saint Noël !

  • jean Peplus 21 décembre 2014 21:08

    Ok Alexandre, quittons nous sur une note positive. Je suis désolé de m’être emporté.

    Bonne soirée !

  • G 21 décembre 2014 20:55

    Monsieur Desbieys,

    le simple fait d’accuser les modérateurs de ce site d’avoir repris votre commentaire dans un nouvel article à votre insu… (alors qu’ils n’ont fait que recopier, depuis un autre fil de discussion, une dizaine de commentaires, sans faire de sélection) montre bien que vous êtes de mauvaise foi.

    Vous les accusez de casser du sucre, alors qu’ils ouvrent le débat, qu’ils accueillent les avis des uns et des autres, des pour et des contres (et même les vôtres !) et que, contrairement à vous, ils essayent de le faire honnêtement.

    La communauté de Bethléem a-t-elle envoyé des questionnaires à ses anciens membres pour leur demander comment ils avaient vécu leur sortie ? La communauté de Bethléem offre-t-elle un espace de dialogue sur son site internet ? La communauté de Bethléem a-t-elle seulement le courage de publier sur son site l’argumentaire de 16 pages qu’elle a rédigé pour répondre aux accusations de M. Fabio B.?

    Et non… elle préfère agir dans l’ombre. Elle préfère organiser sa défense à coup de reportages sirupeux. Elle préfère jouer à la victime. Elle préfère envoyer des sbires sur le site lenversdudecor pour tendre des pièges, faire taire les participants et pourrir les discussions.

    Peut-être même que si les supérieurs de Bethléem n’envoient leur argumentaire de défense que par courrier personnel, c’est parce qu’ils savent pertinemment qu’ils ont fait le choix du mensonge et de la calomnie… et qu’ils craignent que les religieux ne découvrent que leurs supérieurs sont prêts à vendre leur âme pour défendre la communauté ?

    Quant à vous, que cherchez vous ?

    De toute évidence, la vérité, vous n’en avez pas grand chose à cirer.

    Honte à vous.

  • alexandre 21 décembre 2014 20:41

    @ jean plus :

    Pourquoi Jésus n’est pas un gourou ? voir l’excellent écrit de sœur C Sorlin

    http://gamaliel21.pagesperso-orange...

    Remettre en cause les dérives sectaires dans l’Eglise n’est pas « bouffer du curé » ou casser les « sœurs » : c’est au contraire vouloir aider personnes à s’en sortir …. (vous me lisez mal : j’ai dit du bien des chartreux, de l’abbé pierre… d’autres communautés….si j’étais « bouffeur » de curé je ne le ferais pas :) ! j’appartiens à l’Eglise comme vous ne vous en déplaise…. :) )

    Quand dans une famille on essaie de soigner un jeune tomber dans la drogue, on l’aime beaucoup au contraire pour dénoncer le mal du produit qui le fait tant souffrir, ce n’est pas jeter le discrédit sur toute la famille et les autres membres que je sache… au contraire…

    C’est aimer profondément les personnes qui sont victimes de dérives sectaires dans l’Eglise que de vouloir les sortir de là …. vous ne croyez pas ?

    Allez continuons tous ensemble, pour que rapidement des actions soient menées pour aider toutes ces personnes… Ce n’est pas la division et la polémique stérile qui apportent des résultats mais au contraire, l’union fait la force quelque soit les caractères : si le but est le même, l’énergie collective fait merveille :) !

  • 21 décembre 2014 20:28

    Fouad, Maurizio, rapha, Jean-Claude Desbieys…

    La famille Troll (tout en un) au grand complet.

  • Xavier Léger 21 décembre 2014 20:21

    Et je vous rassure : je ne suis pas sûr que vous ayez convaincu grand monde avec vos élucubrations sur les « cachets substantiels » des acteurs.

  • Xavier Léger 21 décembre 2014 20:17

    @ Jean-Claude Desbieys

    Cher monsieur, (Peut-être devrais-je vous appeler Fouad ?)

    si je comprends bien votre message, vous voudriez qu’on supprime tous les messages critiques à l’égard de ces films… pour la seule raison qu’étant critiques, ils seraient calomnieux ?

    Je ne voudrais pas vous offensez, mais il me semble que la vérité dans bien des domaines advient à la suite de débats contradictoires.

    C’est notre philosophie.

    Et si vous postez des messages dans le seul but de tendre des pièges, permettez moi de vous dire que vous êtes tombé bien bas.

  • Saturnin 21 décembre 2014 20:05

    En effet… quel est le rapport entre les soeurs de Bethléem et Raël ?

    On se le demande…

  • Jean peplus 21 décembre 2014 19:53

    @Alexandre

    Que vous soyez révolté, ça on l’a bien compris mais de là à comparer les soeurs de bethléem à la secte luciférienne Raëlienne qui pratiquent des orgies et demandent à ses adeptes des certificats de débaptisation. Ce pas vous le franchissez allègrement.

    Pour le reste, il est facile de casser du sucre sur tout ce qu’on ne connait pas. et vous ne connaissez rien de l’intérieur de Betléem. vous êtes prêts à tout jeter, l’ivraie avec le bon grain, tout le troupeau si une brebis est malade … c’est de l’acharnement.

    Jésus avec ses disciples : première dérive sectaire ? il oblige des personnes à quitter leur boulot, leurs parents, leurs biens, etc. c’est pas un gourou ça ? Des fois on se demande jusqu’ou ça peut aller avec vous ?

    Je suis pour dénoncer des dérives et je sais trop bien qu’a Bethléem ça ne tourne pas rond, mais cette acharnement à casser du curé et de la bonne soeur de manière aussi virulente me donne des migraines.

    Basta, c’est mon dernier post vous concernant et bonne soiree !

  • Jean Claude Desbieys 21 décembre 2014 19:33

    J’interviens à nouveau car j’ai eu l’honneur d’être repris sans mon accord dans un article de synthèse associé aux deux films de Stéphanie Plillonca.

    Je voulais par ce commentaire tester votre sagacité et votre discernement. Je n’ai pas été déçu !

    Il suffit de dire un truc énorme et on devient ici populaire avec en écho une foultitude d’avis qui viennent confirmer l’énormité.

    Ainsi l’un dit que le film sur la Chartreuse est mis à l’index et tout le monde y croit, ainsi le pendule fait parti de la panoplie de chaque Prieure, ainsi la Prieure Générale reste couchée et sa table regorge des mets les plus fins, ainsi des enceintes dans chaque cellules diffusent sa parole en boucle, ainsi, ainsi, ainsi….

    Laisser passer une description tellement grotesque de l’avant première de Ma Petite Soeur est bien la preuve que plus on en rajoute ici, plus on est lu et cru !

    Comment imaginer une seconde que les personnages de ce reportage sont des acteurs, payés et manipulés !!!!

    Mon récit de cette avant première est ancré sur du réel, on me l’a raconté presque comme je vous l’ai relaté…..presque….sauf que les détails énormes sont le fruit d’un délire inspiré par les vôtres.

    Vous avez fait un article en reprenant ce commentaire. Sans mon accord en diffusant des allégations énormes et mensongères.

    Je pense donc qu’il serait souhaitable de publier cette mise au point.

    Jean Claude Desbieys

  • alexandre 21 décembre 2014 18:55

    Je rajoute pour Jean Peplus :

    je vous cite : « Il me semble simplement plus approprié de mettre en avant la doctrine sociale de l’église puisque l’on est dans une communauté d’église, plus apte à garantir la dignité de la personne humaine dans un contexte chrétien que les droits de l’homme qui s’appliquent plus à la société civile. »

    Tiens donc, les chrétiens auraient donc un statut « à part » des autres hommes/femmes ? et l’Eglise garantirait la dignité de la personne ? vous trouvez c’est le cas à Bethléem ? moi pas …

    bonne soirée !

  • alexandre 21 décembre 2014 18:52

    Bon, j’en Jeanpeplus, vous pourriez peut-être vous intéresser à d’autres plutôt que de vous vocaliser sur mes commentaires :)

    Ce ne sont pas des accusations que je lance mais des réactions face à des situations complètement invraisemblables… Effectivement, elles font vraiment penser à d’autres sectes….

    Oui, je suis parfois incisif : et alors ? on a le droit d’être révolté par des situations qui sont aussi révoltantes… : Je vous repose la question : si c’était votre fille qui vivait tout cela vous ne seriez pas révolté vous ?

    Vous savez l’abbé Pierre avait des colères bien plus tonitruantes et des mots très forts quand il dénonçait l’injustice… je ne lui arrive pas à la cheville évidemment mais il me semble qu’il a bien fait de se révolter sur beaucoup de points car les choses ont avancées… :)

    Oui, je continuerai à être profondément révolté par ce que vivent les frères et les sœurs de Bethléem , comme beaucoup d’autres avec moi qui s’expriment aussi sur ce site…. pendant que certains se taisent « pudiquement » ou encore essaient de faire taire les autres….. cela ne n’est plus possible aujourd’hui….

  • Jean peplus 21 décembre 2014 17:13

    Oui Alexandre, par moment on vous sent à cran… mais peut être que le style littéraire y est pour beaucoup.

    Comme vous je dénonce les dérives sectaire à Bethléem mais en vous lisant par moment, au motif d’invoquer les droits de l’homme on peut croire que les soeurs vivent parquées dans des camps de concentration. Je ne revient pas sur l’origine idéologique des droits de l’homme ce qui semble vous irriter au plus haut point. Il me semble simplement plus approprié de mettre en avant la doctrine sociale de l’église puisque l’on est dans une communauté d’église, plus apte à garantir la dignité de la personne humaine dans un contexte chrétien que les droits de l’homme qui s’appliquent plus à la société civile.

    Je pense aussi qu’il faut garder une certaine mesure et modération quand on lance des accusations. Par exemple dans l’un de vos post vous comparez les soeurs de Bethléem à la secte raëlienne. Je vous cite :

    c’est vraiment du grand n’importe quoi… on se demande comment les adeptes peuvent tout gober comme cela….. c’est comme Raël, c’est du même acapit…

    soyez plus pondéré dans vos accusations, vous n’en serez que plus persuasif.

    Cordialement.

  • 21 décembre 2014 16:51

    Oui vous avez raison, la littérature cartusienne est une vraie nourriture…. c’est du solide, c’est profond, très évangélique, plein d’humilité et de vérité. Personnellement je ne m’en lasse pas et ne lirais presque que ça pour ma vie spirituelle. A recommander !

  • alexandre 21 décembre 2014 15:56

    le film sur les chartreux était vraiment reposant : pas de violence, pas de musique…. un enfant de 5 ans pouvait le regarder sans risque pour lui. Mais pour les sœurs s’étaient du -18ans ? :) ! Mon Dieu, quel sac de nœud cette communauté ! c’est vraiment déviant sur tout.

    Indépendamment de tout cela, j’ai beaucoup aimé « le grand silence », cela reflétait la sobriété de la vie cartusienne sans mise en scène. Si l’on complète ce film avec les livres aux presses de la renaissance : La prière,entre combat et extase le chemin du vrai bonheur Vers la maturité spirituelle Le discernement des esprits

    On a une bonne vision de la vie cartusienne.

    C’est sur que le livre « Vers la maturité spirituelle » qui reste quand même la base de la vie spirituelle (je le conseille à tout chrétien) démolirait complètement la vision « déformée » de Bethléem : il serait subversif car c’est le contraire de l’infantilisation et c’est du réalisme psychologique

    Tous ces livres ont été écrit par un chartreux resté anonyme par humilité.

  • Chem 21 décembre 2014 15:22

    @ Chem, ce que vous dites est tout à fait intéressant. Dans le monastère où j’étais, la version était que soeur Isabelle ne voulait pas que l’on regarde « le grand silence », car cela nous donnerait des « combats ».

    C’est là le cœur du problème, si la simple vision d’un film nous met dans des combats cela veut dire qu’on n’est pas au cœur de notre vocation. Un rien nous destabilise. C’est la fragilité d’un enfant de 8 ans !

    Pourtant on hésite pas a visionner des films sur les moines éthiopiens ou coptes mais st Bruno attention… faut faire gaffe. Faudrait pas que les petites cherie se mettent à poser des questions embarrassantes et se mettent à réver de la grande chartreuse.

    Je ne sais pas si la version invoqué par sr Isabelle est vraiment la seule raison. Derriere il y a aussi le mythe d’un st Bruno en carton qui risquait de s’effondrer devant le regard perdu des petites soeurs en train de découvrir le visage du st Bruno réel. La conséquence effectivement aurait été de lourds combat intérieur mais sr Isabelle a préféré taire la vrai raison de ces combats.

  • Hélène 21 décembre 2014 13:08

    @ Chem, ce que vous dites est tout à fait intéressant. Dans le monastère où j’étais, la version était que soeur Isabelle ne voulait pas que l’on regarde « le grand silence », car cela nous donnerait des « combats ».

    Bethléem, pour sa défense, saura toujours répondre : « mais on n’est pas des chartreux ! On est des enfants de Saint Bruno ».

    Amen ! Alleluia !… Mais concrètement, ça veut dire quoi ?

    « Saint Bruno, notre Père »… priez pour Bethléem !

    Pour revenir sur un autre commentaire qui n’a pas de liens avec les documentaires, où il était question de la « décorporation de sœur Marie », et le retour sur « le plancher des vaches », il faut par contre y aller mollo dans l’interprétation, je pense. Bien sûr, à l’intérieur, cette histoire a toujours été racontée à la manière des hagiographes. Mais n’excluons pas l’éventualité toute simple d’une EMI (expérience aux frontières de la mort), la concernant. J’en avais parlé avec une sœur du Conseil, exactement en ces termes. Elle n’avait pas du tout nié cette grille de lecture.

    Disons qu’il y a déjà tellement de faits surréalistes à Bethléem, qu’il ne sert à rien d’en voir d’autres là où ils ne sont pas, ou pas forcément.

  • alexandre 21 décembre 2014 12:08

    Merci beaucoup Anne !

  • Anne 21 décembre 2014 11:54

    En écho à Alexandre qui nous suggère d’écrire au Jour du Seigneur, je l’ai fait, c’est très facile. Voir le site http://www.lejourduseigneur.com/Nous-contacter

    En réaction à la propagande de Bethléem, je vous invite aussi à envoyer vos témoignages à l’UNADFI (Union Nationale des Associations de Défense des Familles et de l’Individu victimes de sectes). En France c’est « the » organisme qui depuis plus de 40 ans traite du problème des sectes en France. L’unadfi a jusqu’à présent reçu peu d’information sur les dérives que nous constatons à Bethléem. Cela peut se comprendre puisque c’est une communauté « reconnue par l’Eglise », et à ce titre, nous avons peut être de la difficulté à admettre que c’est aussi un groupe à classer parmi les organisations à caractère sectaire.

    Le mieux serait de tout envoyer à l’ADFI de Paris-Ile de France, voici les coordonnées :

    ADFI PARIS - ILE DE FRANCE Adresse : 42, rue Léon - 75018 PARIS Téléphone : 01.44.92.30.14 Fax : 01.44.92.46.05 E-mail : adfi.parisidf chez gmail.com Permanences : lundi au jeudi : 10h - 13h / 14h - 17h

    Site de l’Unadfi :

    http://www.unadfi.org/

    Merci à tous

  • alexandre 21 décembre 2014 11:10

    @Alexandre

    On a bien compris votre message Mr les droitdelhommiste. Arretez de vous exiter comme une puce derriere votre clavier. Détendez vous. Si ça ne tenait qu’à vous les soeurs iraient en prison. Et le pape sous la guillotine… c’est ça ?

    à Jeanpeplus : Je vois bien que vous ne comprenez rien du tout à ce que je raconte : Si cela tenait qu’à moi : les sœurs sortiraient de la prison mentale où elles sont enfermées et le pape François vivrait 130 ans en pleine forme pour avoir le temps de réformer l’Eglise qui s’est perdue dans des chemins qui n’ont plus rien d’Evangélique …. :)

    Je vous laisse vous détendre Jeanpeplus pendant que vos sœurs de Béthéem subissent des dérives sectaires que vous ne voudriez ni pour vous ni pour vos enfants … Quand on ne connaît pas les victimes c’est tellement facile de les oublier et de faire des discours idéologiques…. détendez-vous bien….

  • Roselyne 21 décembre 2014 09:36

    Je viens rajouter mon grain de sel …

    On est bien d’accord , la sœur de Stéphanie Pillonca-Kervern n’est pas celle d’Inès de Waren , mais elle est la nièce de Chantal Delsol.. quand même assez connue , tout le monde n’est pas l’épouse de Charles Millon, ancien ministre.. et la dite Chantal Delsol s’est fendue d’une préface d’une dizaine de pages au bouquin d’Inès de W .

    Et je veux bien croire aux coïncidences mais il se trouve que la petite fille de la réalisatrice a quasiment le même âge que Juliette, la dernière fille d’Inès.. Je ne trahis personne, tout est écrit.. 7,8,9 ans ce sont des âges où on peut utiliser les enfants.. c’est triste mais Juliette et la petite copine ont dû être fières de faire du ciné..

    Je ne souhaitais pas aller à l’avant première au risque de rencontrer des personnes que je ne voulais pas croiser, mais j’ai regardé la bande annonce..

    Hé bien , rien qu’avec la bande annonce le but est atteint ! Rapha le dit " on aimerait avoir une fille, une sœur moniales etc ..etc . Comment faire saisir que tout ceci est du cinéma, du théâtre, de la com ?

    Quelqu’un , Maria je crois, avait déjà relevé des mensonges dans la bande annonce : le psaume de sexte prié à l’heure de midi, avec des bougies pour signifier la nuit alors que le lumière du jour filtre sous la porte ! C’est comme lorsqu’on vous montre des sœurs en blanc et toute encapuchonnées travailler au chantier, à la cuisine ou à l’atelier .. Même dans des monastères bien tradi, les moniales sont en pantalon ou salopettes pour travailler au jardin ou à l’atelier..et elles troquent la guimpe et le voile pour un petit foulard.. Tout ça c’est du cinéma et à Bethléem on a toujours été très doué pour cela..

    Il est vrai qu’il y a de gros changements à Bethléem..De son temps sœur Marie interdisait absolument qu’on voit le visage des sœurs, on ne devait nous photographier que de dos. Mais il y a une dizaine d’années déjà un photographe avait pénétré au monastère en Israël pour réaliser un film et un livre de photos qu’on trouve aux porteries des monastères. Il y a donc beaucoup de vitrine la dedans mais c’est si rassurant, réconfortant dans un monde dur et violent, de voir des anges, des jeunes femmes jolies, sereines, au visage si pur… Mais l’envers on ne le voit pas. Je plains vraiment , de tout mon cœur ces deux sœurs prises en otage en quelque sorte, utilisées puis que c’est bien de cela qu’il s’agit.. Je trouve cela tellement triste.

    Qui peut augurer de leur avenir ? Pour le moment elles bénéficient d’un régime particulier, elles ont vu des heures entières leur famille mais plus tard ? J’ai connu des sœurs qui avaient ce qu’on appelle une place au soleil, plusieurs ont été mises au placard suite au décès de sœur Marie, certaines sont restées , d’autres sont parties, elles étaient là depuis 20 ou 25 ans ..No comment ! Je n’ai vu nulle part que les familles concernées recevraient des cachets, sans compter que jusqu’à preuve du contraire elles n’en n’ont nul besoin ..

    De mon temps plusieurs livres relatifs à la Chartreuse se trouvaient en enfer, comme les livres de missionnaires ou ceux ds Soljenitsyne …

    A Renato, quelqu’un a déjà eu l’idée de faire un travail théologique sur la déroute Bethléem… It is a big woork !!!

    Quant au livre que suggère Luciole, on y a aussi pensé mais il faut du temps et petit rappel quand on sort de ces communautés on n’est pas en retraite à 60 ans !!!

    bonne fête de Noël

  • jean peplus 21 décembre 2014 08:11

    @Alexandre

    On a bien compris votre message Mr les droitdelhommiste. Arretez de vous exiter comme une puce derriere votre clavier. Détendez vous. Si ça ne tenait qu’à vous les soeurs iraient en prison. Et le pape sous la guillotine… c’est ça ?

  • Renato 21 décembre 2014 06:52

    Oui en plein dans le mille. Un film qui parle de st Bruno… le vrai. On voulait surtout éviter cela. Se rendre compte que la vie avec st Bruno ce n’est pas ce qu’on vivait, c’était se tirer une balle dans le pied. Et aussi un choc dont on aurait du mal à se relever. Trop de questions dont on n’aurait pas de réponses. Le choc ultime… Alors on camoufle, on étouffe… et la vie continue. Et St Bruno est notre père.

    Eh oui, c’est évident que ça n’a rien à voir. Vous-avez déjà vu un Chartreux avec le saint sacrement en cellule ? Vous avez déjà assisté aux offices cartusiens ? Là aussi, rien à voir avec Bethléem… Pour Bethléem, il faut trouver un nouveau saint. Le changement, c’est maintenant !

  • Chem 21 décembre 2014 00:41

    Parce que la vie de Béthléem est si différente de celle des chartreux alors que nous sommes tous des enfants de saint Bruno que les soeurs n’allaient rien comprendre et être choquées

    Oui en plein dans le mille. Un film qui parle de st Bruno… le vrai. On voulait surtout éviter cela. Se rendre compte que la vie avec st Bruno ce n’est pas ce qu’on vivait, c’était se tirer une balle dans le pied. Et aussi un choc dont on aurait du mal à se relever. Trop de questions dont on n’aurait pas de réponses. Le choc ultime… Alors on camoufle, on étouffe… et la vie continue. Et St Bruno est notre père.

  • Ma Petite Soeur 21 décembre 2014 00:40, par rapha

    J’interviens une dernière fois sur le film « Ma Petite Sœur » que j’ai vu, contrairement à vous tous.

    Le thème du reportage n’est pas de faire le portrait d’une Petite Sœur mais de montrer comment une famille, 10 ans après l’entrée de la fille cadette, au travers du témoignage de ses parents, de sa nièce, et sous le regard (caméra) et questions de sa sœur (Stéphanie Pillonca), peut s’être transformée, voir élargie, ou élevée, à travers le choix de vie de cette Petite Sœur.

    C’est juste un témoignage, touchant et revigorant, qui nous montre comment toute une famille, dans ce cas particulier si bien illustré, peut rester soudée et unie à celle qui a fait ce choix radical 10 ans plus tôt.

    Et on s’en fout pas mal de toutes les théories, de toutes les doctrines, de tous ces principes à la noix que certains nous rabâchent à longueur de commentaires : on les écoute, la maman, le papa, la nièce et filleule… et on se dit qu’on aimerait tous avoir une Petite Sœur comme celle là.

    Une sorte d’Ange, vivant et bienveillant, tellement présent…. qui accompagne chacun, dans l’amour du Christ, et les encourage à devenir un peu meilleur.

    Ce reportage est magnifique.

    Il est intemporel, universel.

    Que la Petite Sœur soit à Bethléem ou ailleurs on s’en fiche pas mal, on n’en parle même pas.

    Ce film c’est l’histoire d’une famille.

    Une famille qui fait plaisir à voir et qui témoigne.

    Alors de grâce, messieurs mesdames les rabat-joie, regardez le avant de le critiquer.

    Rapha

  • alexandre 21 décembre 2014 00:24

    Oui, pas d’idéologie, exactement : que les personnes soient respectées… après faites toutes les dissertations idéologiques (cf jeanplus) que vous voulez référez-vous à qui vous voulez mais le problème c’est :

    Le respect des personnes :

    Dans leur corps (respect du corps, soins, ne pas imposer des postures etc.)

    Dans leur esprit (liberté intellectuelle, , droit d’étudier, de se confronter à d’autres, de pouvoir parler à qui elles le jugent utiles),

    Liberté psychologique ( infantilisation, menaces (c’est le démon), pressions pour « faire rester »….)

    Liberté spirituelle (lavage cerveau marial, comptage des prières imposées etc…)

    Les témoignages montrent que tout cela est mise à mal à Bethléem, il faut donc que cela change rapidement, c’est vraiment grave et relève des emprises sectaires

  • anonyme 20 décembre 2014 23:11

    Il est sûr que si on a permis qu’une soeur soit l’objet d’un reportage en tele publique c’est parce que cela sert bien aux fins de qui gouverne Béthléem, ou alors signe que ceux qui gouvernent Béthléem ont perdu la raison car il n’y a rien de plus contraire a une fille de saint Bruno que devenir « star d’un reportage ». On va voir…

    Si le film n’était pas beau, touchant et de première qualité il ne passerai pas.

    À Béthléem on manipule surtout par l’affect et l’émotion. Y a-t-il quelque chose de plus émouvante qu’un enfant s’exprimant en toute liberté ? Certes pas. Je crois que les sentiments et les émotions que les gens ont vécu en voyant le film sont tout a fait authentiques. Mais ce ne sont que des sentiments et des émotions. Le « il s’est passé véritablement quelque chose ce soir… » dont parle Rapha n’aura pas de continuité ou profondeur. Béthléem difficilment donnera plus. Émotions, très belles émotions. Des émotions si fortes et belles qu’on vient à rêver de devenir une petite soeur ou un petit frère. Et il en aura au monastère mais ce ne sera toujours que cela : des émotions. Fasciner, séduire par l’émotion jusqu’à ce qu’on dise : « il s’est passé véritablement quelque chose ce soir… » Et on reviendra toujours pour essayer d’experimenter à nouveau le « quelque chose ».


    Mes amis il suffit d’être si naïfs. Pourquoi on n’a pas voulu voir « Le grand silence » ? Parce que la vie de Béthléem est si différente de celle des chartreux alors que nous sommes tous des enfants de saint Bruno que les soeurs n’allaient rien comprendre et être choquées. Sans dire que déjà d’autres filmes ont été faits par des profissionells et que cela a été caché aux autres monastères.

    Anonyme

  • 20 décembre 2014 22:44

    Pas d’idéologie.

    Des personnes à respecter et qui ne le sont pas.

    Nous nous exprimons librement. Pas elles.

  • anonyme 20 décembre 2014 22:21

    Quant aux droits de l’homme je pense aussi que la vie chrétienne n’en a pas besoin car le Christ Jésus nous a donné une dignité divine. Mais là où la vie chrétienne n’est pas arrivée seuls les droits de l’homme peuvent assurer le minimum d’une dignité humaine. Cela n’empêche qu’au nom des droits de l’homme les pires crimes ne soit pas faits, d’ailleurs comme au nom de Dieu on peut tuer des inocents.

    Pour un membre d’une communauté réligieuse les constitutions assurent cette dignité. Si elles ne sont pas respectées cette dignité est sûrement bafouée et c’est cela qui arrive souvent, je répète souvent, à Béthléem.

    Anonyme

  • Chem 20 décembre 2014 22:16

    Pour ce qui est du film, puis, ce qui m’impressionne c’est que Bethléem en soit venue là, car, et ceci Rapha devrait le savoir, car il a l’air très renseigné, Bethléem avait été choquée par le film sur les Chartreux, pour la communauté cela représentait une trahison de l’esprir du désert et de saint Bruno.

    Je confirme ce que dit Fabio. Une fois j’ai demandé si on pouvait voir ce film et la prieur a répondu qu’elle était scandalisé à l’idée qu’une caméra puisse entrer dans la cloture. Personnellement elle ne voulait pas voir ce film et encore moins le montrer à la communauté. C’était un film tabou. Pourtant c’était nos soit disant frêre chartreux, des fils de st Bruno. D’autres films étaient permis mais surtout pas celui là. Pourquoi maintenant ce film ? Il faut croire que les choses ont bien changées et que les principes d’hier de non respect de la cloture valent peu de chose quand il s’agit de redorer une image écorné de la communauté à tout prix.

  • jean peplus 20 décembre 2014 21:28

    Cher Alexandre, si avoir une opinion qui diverge un peu de la votre c’est perdre le bon sens, le dialogue va devenir difficile. Je n’ai fait que mettre en avant la doctrine sociale de l’église par rapport aux droits de l’homme et comme le dit renato vouloir regler le pb Bethléem sous l’aspect droit de l’hommiste ne me semble pas approprié. Je maintient que l’idéologie maçonnique se cache derriere les droits de l’homme même s’il est vrai que tout cela parait très louable.

    Mais de nos jours certains chrétiens se disent même franc-maçon.

    Quand à l’usurpation de mon pseudo, c’est vrai que cela est possible vu que l’inscription n’est pas necessaire pour poster un commentaire. Il y a peut être là une faille à corriger par l’admin du site.

  • Xavier Léger 20 décembre 2014 20:41

    @Véronica

    Concernant le message tronqué, c’est une simple erreur de manipulation. Merci de me l’avoir signalé. C’est corrigé. Toutes mes excuses.

    Xavier

  • Veronica 20 décembre 2014 18:37

    On en vient même a espérer une invasion extra terrestre pour que ce film ne soit pas diffusé a la France entière

  • Veronica 20 décembre 2014 16:38

    Les propos de jean peplus sur la franc-maçonnerie / droits de l’homme ne me choquent pas plus que ça (pour répondre a Alexandre). Derrière l’idéologie des droits de l’homme se cache une pensée issue des lumières qui nie la transcendance de l’homme. Toujours se méfier du bon quand il est mélange a du mauvais. Cela nous empêche de voir le « vrai » bien. Jean peuplus se référait a la doctrine sociale de l’église (d’ailleur la fin de son message a été effacé, pourquoi ?). Mais bon…. A l’heure ou les idées maçonniques ont infiltrées largement l’église il ne faut pas s’étonner de ce genre de commentaires. Au nom des droits de l’homme regardez ce qui a été fait en Irak ou il était question d’apporter la démocratie en employant des mensonges d’état. Résultat : des millions de mort et le chaos. Toujours se méfier des apparences qui se présentent sous l’aspect du bien et voir l’idéologie qui se trame derrière.

  • Renato 20 décembre 2014 15:43

    avant le film « le grand silence », il y avait eu un précédent à la Chartreuse de Selignac… le film de Jean Claude Guerguy… www.cine-art-loisir.com/ qui avait dû se faire sans l’accord du prieur général, j’ai l’impression… Donc, ce n’était pas la première fois que les Chartreux étaient filmés. Héhé…

  • Veronica 20 décembre 2014 15:27

    Selon Mr Raphia,

    Ce reportage n’est pas une commande de la Famille de Bethléem, qui a donné néanmoins son accord sur le principe, mais a laissé complétement libre la réalisatrice dans sa créativité.

    Vraiment arrêtez de nous prendre pour des melons. Que la réalisatrice est été laisse libre dans sa créativité, et alors ? En quoi cela empêche t-il d’être une commande comme l’avait été le livre d’Inès de Warren. Même mode opératoire, même entourloupe. Et Mr l’attache de presse, vous qui êtes si bien au courant de la genèse de ce film, dites a vos employeurs que malgré tout les efforts déployés ce film ressemble a un paquet cadeau trop bien emballé. On ne croit plus au père Noël en 2014 !

  • Fabio 20 décembre 2014 15:23

    Je me permets juste d’attirer l’attention des lecteurs sur une chose. La vision d’une Eglise minoritaire, assiègée par le pouvoir publique et par d’autres pouvoirs occultes, franc-maçonnerie ou libre pensée par exemple, est une vision tipiquement française, due à l’histoire de ce pays,

    En Italie, pays d’où je viens, par exemple, c’est totalement différent. Ici, l’Eglise s’est identifiée pendant des siècles et encore recemment au pouvoir publique, ici on enseigne religion dans les écoles publiques, et cette discipline rentre dans la moyenne, ici un très grand acteur comme Roberto Benigni vient de parler pendant 4 heures, sur la première chaîne télé des 10 commandements, sans faire d’ironie mais plutôt dans une sorte d’apologie, avec une audience de plus de 10 millions de téléspectateurs… Il est donc plus facile dans mon pays de critiquer l’Eglise au nom même des droits de l’homme, ceux-ci étant vus comme une expression majeure des droits des pauvres « évangéliques » face aux différentes formes de pouvoir (dont celui de l’Eglise).

    Il est clair que dans une Eglise qui se sent minoritaire, tout attaque contre une communauté d’Eglise sera ressentie comme une attaque au mystère de la foi (j’écris cela en pensant à frère Longin). Mais ce sont des problèmes qui se posent moins ou ne se posent pas du tout pour des chrétiens d’autres cultures.

    Pour ce qui est du film, puis, ce qui m’impressionne c’est que Bethléem en soit venue là, car, et ceci Rapha devrait le savoir, car il a l’air très renseigné, Bethléem avait été choquée par le film sur les Chartreux, pour la communauté cela représentait une trahison de l’esprir du désert et de saint Bruno. Si maintenant Bethléem a changé d’avir, cela veut dire quelque chose, ce n’est pas du tout anodin.

  • alexandre 20 décembre 2014 15:07

    Jean peplus : bon là aussi vous commencez à perdre votre bon sens : être libre de penser ce que l’on veut, d’être soigné, d’avoir à manger et à boire, de ne pas être esclave, de mener une vie digne, de pouvoir partir quand on veut d’un lieu, que l’on abuse pas de notre faiblesse etc… : cela s’appelle les droits de l’Homme…. vous allez pas nous dire : c’est pas vrai parce que c’est le francs maçons qui l’on dit !! : c’est d’un ridicule !!! Voilà, vous avez le même raisonnement « sectaire » que les petites sœurs de Bethléem : on ne regarde pas concrètement les choses, on délire sur des histoires idéoloco-mystico je ne sais quoi …..

    Si on vous refuse l’accès aux soins parce que c’est les « maçons qui l’ont dit » vous ferez quoi ? vous allez dire : oui, c’est juste que je ne sois pas soigné car c’est les maçons qui l’on dit :) … ?…. mais c’est d’une bêtise…

    revenez à l’Evangile :« j’étais nu et vous m’avez habillé, j’étais malade… ». Jésus l’a dit avant les maçons ….. je me demande si c’est pas Maurizio qui a usurpé ce pseudo : cela ne ressemble pas du tout aux commentaires habituels de ce pseudo…. peut-être vérifier (pour les modérateurs ?)

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