Quand la Bible et les saints de l’Eglise dénoncent les dérives sectaires

Cher ami, nous n’avons pas assez de foi, nous voulons toujours le rétablissement de la religion par des voies politiques, nous rêvons un Constantin qui tout d’un coup et d’un seul effort ramène les peuples au bercail.

Il n’y a pas de pardon possible, et partant, pas de paix, tant que justice n’a pas été rendue. C’est ici que se joue tout le drame des dérives sectaires et des abus sexuels au sein de l’Église : trop souvent on considère qu’une bonne victime est une victime qui se tait, hélas. St Augustin nous rappelle que, pour ceux qui veulent établir le Règne de Dieu en ce monde, la justice n’est pas optionnelle !

La seconde lecture de la messe dominicale d’hier nous invitait à vivre en enfants de lumière. Ceux qui essayent de « faire croire qu’ils sont aussi des fils de la lumière », mais qui cautionnent le mensonge et l’iniquité, font le jeu de leur père, et finiront pas tomber à sa suite.

Quand on lit cette lettre de Saint Paul (2Th2, 1-17) à la lumière de ce que l’on sait aujourd’hui sur certaines communautés, et leurs sinistres fondateurs, ce texte devient très évocateur. Ci-dessous, une représentation de l’Église accouchant de l’antichrist, selon Sainte Hildegarde de Bingen.

Nous publions aujourd’hui un extrait des Dialogues de Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), religieuse tertiaire dominicaine, qui a été déclarée docteur de l’Église en 1970, par Paul VI.

Nous publions aujourd’hui une homélie d’Origène, qui nous invite à contempler le mystère de l’Eglise, symbolisée par Jéricho et Rahab : D’un côté, elle est engloutie par le péché de ses membres, de l’autre, elle est sauvée par le sang du Christ.

Voici un extrait édifiant de la deuxième lettre de Saint Pierre (2P 2, 1-9), dans laquelle le chef des apôtres s’en prend ouvertement et sans ambages aux faux prophètes et aux faux docteurs qui induisent le peuple de Dieu dans l’erreur et le péché.

Voici une homélie percutante, comme seuls les véritables saints savent en produire. Et bien qu’ayant été écrite et prononcée au 12e siècle par le célèbre abbé de Clairvaux, cette homélie n’a pas pris une seule ride. (Source : Sermon 77, sur le Cantique des Cantiques)

La mission confiée par le Christ à ses disciples exige beaucoup de dévouement. Hélas, certains pasteurs, dénonce Saint Augustin (354-430), « conduisent les brebis du Christ pour les soumettre à eux-mêmes plutôt qu’au Christ ». Le texte qui suit, extrait de l’office des lectures du 6 décembre (Fête de la saint Nicolas, patron des enfants), est tiré du Commentaire de Saint Augustin sur l’Évangile de Jean 123, 5.

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