Les victimes de l’Eglise catholique et les commissions de « réparation » : INIRR et le CRR : un documentaire choc !

Vendredi 20 janvier 2023

Hier soir sur France 2, dans Complément d’enquête : un reportage CHOC sur le traitement réservé aux victimes des pédocriminels de l’Eglise. Pour mémoire, il y a plus d’un an, le rapport Sauvé établissait un rapport accablant et l’Eglise reconnaissait sa déviance « systémique » (la déviance de son système).

Pour autant, rien n’a changé depuis par rapport au « système » ecclésial et les victimes attendent toujours des réparations décentes. Le reportage de complément d’enquête le démontre en donnant la parole aux victimes (seulement 250 ont été vues par les commissions depuis un an et demi) et les indemnisations sont dérisoires par rapport au préjudice subi. On parle de 5 millions sur les 20 millions prévus et ces 20 millions représentent 1,2% de l’argent de l’Eglise. Une victime s’est vue proposer de l’argent pour les soins vétérinaires de son chien et une autre vit en mobil home : le maximum proposé 60 000 euros ne couvrent même pas l’argent de ses soins. Une expert chiffre le montant de son préjudice à presque 800 000 euros.

un documentaire à voir pour comprendre : https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/

Nous remercions les journalistes de France 2 et la chaine.

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Vos réactions

  • Entre di Falco mis en lumière par Alain Delon & l’abbé Pierre l’Eglise est lente à la détente ! https://www.ladepeche.fr/2024/08/27/labbe-pierre-accuse-dagressions-sexuelles-une-lettre-de-1965-mettant-en-cause-le-pretre-decouverte-par-le-diocese-de-grenoble-12161717.php

    une lettre de 1965 mettant en cause le prêtre découverte par le Le 17 juillet 2024, Emmaüs publiait une enquête dans laquelle 7 femmes accusaient l’abbé Pierre d’agressions sexuelles. Le 25 août dernier, le diocèse de Grenoble a annoncé…

    By Salomée Tafforeau

    Aug 27, 2024 01:15 PM2 min. de lectureVoir l’original Nouveau développement dans l’affaire Abbé Pierre. Le 25 août 2024, le diocèse de Grenoble-Vienne a annoncé avoir découvert dans ses archives la lettre d’une victime présumée datant de 1965 selon une information exclusive du Dauphiné Libéré.

    A lire aussi : L’abbé Pierre accusé d’agressions sexuelles : « emprise », « honte », faits connus en interne… 4 questions sur le scandale qui secoue Emmaüs

    C’est après avoir pris connaissance le 17 juillet dernier des accusations d’agressions sexuelles visant l’abbé Pierre que les membres du diocèse isérois auraient épluché leurs archives en quête de témoignages potentiels, selon les déclarations de l’évêque de Grenoble-Vienne, Monseigneur Jean-Marc Eychenne.

    Une lettre datant de 1965 La lettre découverte par le diocèse de Grenoble-Vienne relate des faits qui se seraient déroulés en 1965 à l’issue d’une conférence donnée par l’abbé Pierre. Ce dernier signait alors son dernier livre. Une femme de nationalité belge « s’est retrouvée parmi les dernières à être accueilli pour cette signature », révèle Monseigneur Jean-Marc Eychenne dans un entretien exclusif accordé au Dauphiné Libéré. « Cette lettre dit que l’abbé Pierre aurait eu des gestes déplacés à son égard. »

    Témoignage resté sans réponse La lettre en question aurait initialement été adressée au provincial des Capucins, communauté à laquelle a appartenu l’abbé Pierre. La victime présumée aurait alors été redirigée par le provincial vers le diocèse de Grenoble. « La personne ne nous a pas contactés », déclare l’évêque de Grenoble-Vienne. « Nous n’avons donc pas prêté plus d’attention que cela à ce témoignage à l’époque. » La publication de l’enquête commanditée par Emmaüs le 17 juillet dernier aura fait ressurgir ce témoignage vieux de plusieurs décennies.

    A lire aussi : L’Abbé Pierre accusé d’agressions sexuelles : de nombreuses victimes, révélations, réactions… Ce que l’on sait de l’enquête choc

    « L’église n’est plus aussi sûre qu’elle ne l’était » Aujourd’hui, le diocèse de Grenoble-Vienne assure travailler en étroite collaboration avec le procureur de la République en lui transmettant tout signalement faisant état de violences sexuelles au sein de l’Église. « L’Église n’est plus aussi sûre qu’elle ne l’était », déclare l’évêque de Grenoble-Vienne. « Nous avons encore des choses à mettre en œuvre pour qu’elle devienne une maison sûre », conclut-il.

    l’essentiel Le 17 juillet 2024, Emmaüs publiait une enquête dans laquelle 7 femmes accusaient l’abbé Pierre d’agressions sexuelles. Le 25 août dernier, le diocèse de Grenoble a annoncé avoir découvert dans ses archives la lettre d’une victime présumée datant de 1965.

  • https://www.golias-editions.fr/2022/09/30/affaire-di-falco-vingt-ans-apres-la-justice-fait-son-chemin/

    micmaxjos 1 DÉCEMBRE 2022 À 4 H 22 MIN Bonjour, La décision de la Cour de cassation en date du 7 juillet 2022 est désormais publique puisque publiée sur le site de la Cour et sur LEGIFRANCE. https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000046036587?fonds=JURI&page=1&pageSize=10&query=agression+sexuelle+ET+prescription&searchField=ALL&searchType=ALL&tab_selection=all&typePagination=DEFAULT C’est un arrêt très « technique », difficile, puisqu’il concerne la prescription civile mais d’une importance considérable. Il va permettre, au-delà du cas DI FALCO, aux victimes d’agressions sexuelles d’obtenir un procès civil en responsabilité et réparation financière bien au-delà des 10 ou 20 ans de prescription pénale. Il « suffira » aux victimes d’apporter des témoignages et une expertise psychiâtrique pour demander des dommages-intérêts conséquents (mais pas de prison ou d’amende), y compris 30, 40 ou plus après les faits. Le point de départ de la prescription civile partira à compter de l’aggravation du dommage corporel(psychique), qui peut survenir très tardivement. Pas simple certes mais pas impossible. Les nombreuses personnes victimes de journalistes de télé ou d’artistes en tous genres vont désormais pouvoir se faire entendre publiquement.

  • Débat nécessaire et synthèse indispensable 23 janvier 2023 10:46, par Jean-Pierre Gosset

    Il est indispensable que le débat sur « quel regard porter sur cette émission ? » ait lieu au sein de « l’Église » qui va bien au delà de ceux que réunit « l’Institution » ; indispensable surtout qu’il aille au fond car il faut affronter/dépasser les désaccords, légitimes et nécessaires sur un tel sujet. A défaut, impossible de réduire des fractures qui tendent à grandir, il faudrait que soient engagés les « liens du cœur ». Le lieu « lenversdudecor » est un de ces lieux de l’Église « libre » avec par exemple Cath’lib de René Poujol -où l’émission d’Elise Lucet est passée aussi à la moulinette sous le titre « Abus spirituels : faut-il dissoudre les communautés nouvelles ? ». I have dream que les « patrons de ces lieux d’échange », le temps de l’émotion puis celui du débat dialogue passés, auront à cœur d’en faire la synthèse… pour les commissions de réparation, leur mandants et l’équipe d’Elyse Lucet au moins.

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