Suicide à la Légion du Christ ou « la mort soudaine du frère Robert Wills » (27 ans)

Mercredi 30 mars 2016

A propos de ce qui arrive au sein de la Légion du Christ, il y a toujours deux versions : l’officielle… et la vérité. La Légion est très efficace quand elle doit donner sa version des faits. En l’occurence, elle attribue le suicide de ce pauvre religieux à des problèmes personnels de santé mentale et de dépression.

MAIS :

  • Pourquoi n’a-t-on pas mieux pris soin de ce religieux en souffrance, comme de cet autre séminariste qui s’est également donné la mort, dans le même séminaire, il y a quelques années ?
  • Cela ne démontre-t-il pas un manque de soin ou, peut-être, un manque de formation ou de jugement de la part du personnel de ce centre et de négligence de la part de ses supérieurs ?
  • Qui était son supérieur ? Qui était son directeur spirituel ? S’agissait-il de la même personne… comme cela a été une pratique courante pendant des années dans la Légion ?
  • Pourquoi ce religieux américain se trouvait-il en Allemagne… alors que s’il avait été dans son pays, il aurait bénéficié d’un meilleur accompagnement psychologique, dans sa langue maternelle et dans sa propre culture ?
  • Qui était son psychologue ? Son psychiatre ?
  • Quelqu’un va-t-il assumer ses responsabilités pour cette tragédie ?

Voir en ligne : http://regainnetwork.org/2016/03/22…

Vos réactions

  • 31 mars 2016 13:59

    c’est terrible… quand on voit des religieuses (Bethlehem par exemple ou St jean) des prêtres (points cœur) des séminaristes (légion) de ce que je sais récemment qui font des TS ou qui ne se ratent pas cela veut dire que la religion dans leur cas est synonyme de MORT.. c’est terrible… la religion les a conduit à la mort…. un déprimé ou un problème mental : tout de suite on fait sortir la personne pour la SOIGNER !! je crains surtout et c’est cela qui m’effraie atrocement c’est que ce sont les conditions de vie dans ces communautés pour certains qui ont permis que la personne tombe dans cette extrémité sans qu’on s’en soit occupé.. ou au contraire qu’on les ait poussé au désespoir… c’est tellement facile : tu es possédé par le démon etc.. l’abus spirituel peut conduire au meurtre indirect (psychique avec des conséquences terribles : ts , suicide etc) je ne connais pas le cas de ce jeune homme mais je trouve INTOLERABLE que des personnes rentrées en communauté religieuse en sorte par un suicide.

    • Pourquoi citez vous toujours les mêmes communautés par rapport aux tentatives de suicide qui aboutissent ou qui échouent ? Pensez vous que les autres congrégations plus classiques ne connaissent pas ce type de situations ? Elles ne sont pas médiatisées voilà tout.

      • Agapé, ces communautés sont malheureusement de gros soucis (cf les articles sur ce blog) en matière de dérives sectaires, de recrutement.. Je suis désolée mais les bénédictines que je connais d’un monastère du centre de la France par exemple, n’admettent pas des personnes qui n’ont pas vraiment un équilibre certain et si elles sont sûres que la personne s’épanouisse vraiment dans ce style de vie. le for externe et le for interne est bien dissocié, la personne peut se confier à qui elle veut en dehors de la communauté, elle peut écrire et recevoir du courrier à qui elle veut, ses lettres ne sont pas ouverts etc. etc. (cf. les critères de dérives) la personne en responsabilité de la communauté est élue démocratiquement et pour un temps déterminé etc.. Si une sœur a des problèmes de dépression ou autre (cela n’arrive pas souvent quand même), elles agissent vite en faisant soigner la personne et en l’aidant à trouver un cadre de vie adéquate pour se remettre : bref des personnes de bon sens, dans l’équilibre… il n’y a donc aucune raison de des personnes se suicident chez elles : c’est un épanouissement ou bien l’on n’est pas fait pour cette vie, voilà ce qu’elles disent… on est à des années lumière que ce que l’on peut connaître dans certaines « communautés » où l’on vous dit à 19 ans que vous avez la vocation et que la Vierge Marie vous veut là etc etc. reliser les témoignages tout simplement… et oui, c’est toujours les mêmes communautés et malheureusement il y en a beaucoup… c’est bien le drame..

        • Je dis seulement qu’ici on met le projecteur seulementque sur certaines communautés. Pouvez vous dire qu’il n’y a pas de suicide ou de tentatives de suicide dans d’autres communautés ? On a seulement choisi d’en médiatiser certaines. Cela s’appelle la stigmatisation. Quand je dis cela je ne veux pas défendre la congrégation des légionnaires de Christ. Je regrette seulement qu’on fasse des amalgames avec toujours les mêmes communautés nouvelles.

        • Mais « ma pauvre » ( le message n’est pas signé )

          vous parlez sans savoir et ça ne vous pose aucun problème . C’est vraiment du blabla de bistrot ou de commères ou de compères . Je suis personnellement entré et sorti 2 fois de la communauté St Jean après que l’on m’ai dit à chaque fois simplement « Venez et voyez » selon l’expression TOUTE EVANGELIQUE . Je suis sorti une 1re fois pour une année de réflexion sur le conseil d’un prêtre que je connaissais avant , extérieur à la communauté , et qui avait été mon accompagnateur spirituel . Ma 2e et définitive sortie s’est faite après franche discussion avec le responsable , « père maitre » , des novices qui m’a finalement conseillé amicalement de quitter la communauté du fait de notre désaccord ( je pense a posteriori qu’il aurait pu en être autrement ) . Alors qu’un frère plus ancien que j’appréciais et respectais m’amenait à la gare à Lyon où il venait chercher , en même temps , le père M.Dominique Philippe je me souviens de la chaleureuse accolade de ce dernier sans un mot , sans une réflexion , avec un grand sourire .

          Je garde aujourd’hui , après une longue période de silence et pas mal de difficultés avec l’église institutionnelle et installée que je connais bien , une grande reconnaissance pour le témoignage UNIQUE , le labeur , l’enseignement et la vie du père M.Dominique Philippe .

          Aletheia

      • Je tiens à dire que j’ai personnellement vécu dans cette communauté de Bad Munstereifel en tant que novice pendant plusieurs mois (8 exactement) et que cela a suffit à me faire plonger dans une profonde détresse intérieure. J’en suis sorti à temps mais alors que j’étais dans la communauté (2013), il y avait déjà eu le suicide d’un petit séminariste (le noviciat et le petit séminaire se trouvaient au même endroit ce qui n’est plus le cas). Cela était très choquant, d’autant plus qu’il me semblait être le plus rayonnant de la communauté. On nous avait expliqué qu’il avait des problèmes de dépression soit disant, ce qui me semble peu plausible. Les explications n’ont jamais été claires. A mon avis, ce genre de problème concerne davantage la Légion et certaines autres communautés que la plupart des communautés traditionnelles. Ce n’est pas juste une question de médiatisation !

        Beaucoup de règles ont été maintenues malgré ce qui nous est dit avant la prise d’habit, comme l’ouverture du courrier personnel que j’ai subi. « Oui mais vous savez, il peut y avoir des pressions de la famille pour que vous délaissiez votre vocation… Blablabla oui mais vous pouvez avoir une petite amie qui fait du chantage…on ne sait jamais… » On ne vous autorise pas à avoir des lectures personnelles ni d’amitiés personnelles.Vous n’avez personne à qui vous confier mis à part votre supérieur avec qui par contre vous devez tout dire. Quand vous dites que vous n’en pouvez plus que vous avez l’impression de devenir un robot, on vous répond que « c’est le vieil homme en vous, qu’il faut du temps pour s’adapter ». C’est encore plus dur quand vous venez de l’étranger. Un mexicain m’a confié qu’il avait été très choqué lorsqu’il avait appris sa mutation en Allemagne.

        Le rythme est insoutenable car il y a à peine 30 minutes de temps libre par jour et encore ce n’est pas vraiment du temps libre. On ne peut jamais respirer. Pour bien le comprendre il faut le vivre. Ceci étant dit, le livre de Xavier Léger Moi ancien légionnaire du Christ est toujours d’actualité et montre bien la réalité de la vie dans cette communauté mis à part quelques détails qui ont changé. Mais globalement aucun changement sérieux n’a été fait. Cette congrégation doit être dissoute. Le fondateur est un malade et cela se voit depuis le début de sa vie jusqu’à la fin. Il n’aurait jamais pu être un instrument de l’Esprit Saint. Finalement, si j’écris ce message, c’est aussi pour dire que si je ne connaissais pas vraiment personnellement le frère qui s’est suicidé récemment, je l’ai tout de même vu à de nombreuses reprises puisque nous vivions dans la même communauté. Pour le peu de temps que j’ai pu le côtoyer, je peux dire qu’il était discret, mais très sympathique. Paix à son âme.

      • Oui, des cas de dépression menant au suicide existent aussi dans les communautés classiques, ordre ou congrégation, mais dans des proportions normales par rapport au reste de la population civile. Certains cas sont arrivés jusqu’à mes oreilles. Dans une congrégation enseignante, une religieuse s’est ôté la vie dans les années cinquante mais le problème de dépression était récurrent dans sa famille. Dans telle autre congrégation, le médecin qui avait suivi la soeur avait bien expliqué à ses consoeurs que le cas était si grave que cela allait se produire. Il y avait donc un suivi, un accompagnement. Et puis, dans cet autre ordre, il y a de cela vingt ou trente ans, une soeur est allée s’allonger sur les rails du chemin de fer. L’ordre a dépêché une visite canonique. Le jour même où elle a eu lieu, la supérieure a été démise de ses fonctions et priée de quitter le couvent. La visite a mis à jour de tels dysfonctionnements qu’il a fallu dissoudre la communauté. Fréquence, suivi médical et détection des dysfonctionnements, voilà ce qui fait la différence entre les communautés classiques et les congrégations dont les bases mêmes sont viciées.

        • Bonjour Luciole, puis je résumer ainsi votre diagnostic ? : D’un côté les communautés nouvelles où toutes ces situations tragiques sont dues à un manque de discernement et à un abus de faiblesse, de l’autre des situations où ces congrégations « classiques » sont hors de cause (la personne souffrant d’un mal héréditaire etc) et où les dysfonctionnements sont de suite mis en lumière et corrigés.

          • Toutes les communautés nouvelles n’ont pas des bases viciées. Dans les congrégations et ordres anciens, il peut se produire des dérives localement, ce n’est pas exclu. Mais les structures mises en place par de longues années d’expérience agissent le plus souvent pour détecter les dysfonctionnement et y remédier.

            Dans une communauté saine, qu’elle soit ancienne ou nouvelle, on finit par écarter les personnes présentant des fragilités psychologiques trop importantes. Si ces troubles n’ont pas été détectés à temps, un accompagnement ad hoc, un suivi médical est proposé. Le fait que le sujet soit heureux dans sa vocation est un facteur de discernement. Ce n’est pas le cas là où l’institut veut faire du chiffre, ça se paie en vaisselle humaine cassée.

            • L’expérience des années est importante dans une tradition spirituelle, ce n’est pas pour autant une caution, le risque c’est de se croire infaillible pour cela ou ( plus grave) que les autres le croient et ne vous remettent jamais en question pour cela. C’est ce qui se passe dans les médias en ce moment, où on ne met le projecteur que sur la paille ou la poutre dans l’œil des communautés nouvelles. Je ne pense pas qu’écarter les personnes fragiles soit un critère de bonne santé d’une congrégation. L’entrée dans une communauté ne doit pas être une fuite mais la fragilité est une constante de la condition humaine, les religieux ne dérogent pas à cette règle. Ils apprennent seulement à s’en remettre à Dieu.

              • Vivre une vie extrêmement particulière sans femme ou mari, sans famille et enfants, à rester des heures dans une chapelle à prier n’est pas une vie qui est « commune » : comme celle d’être astronaute ou berger(e) : il faut vraiment être « fait pour » si l’on veut s’y épanouir. Cela n’a rien à voir avec une fragilité que nous avons tous sur certains points, effectivement. Cela a à voir avec l’adéquation de la personnalité avec une vie de solitude, de « routine » (pas de vacances, de voyage etc..) dans un même lieu pendant des dizaines d’années, en vivant avec des personnes, toujours les mêmes, que l’on a pas choisi du tout : On comprend mieux qu’il faut mieux, si l’on est une « communauté équilibrée », choisir des personnes qui s’adaptent avec bonheur à ce genre de vie, qui s’ y sentent épanoui(e)s et heureux(e). Comme tout le monde ne pas faire « tout » dans la vie (certains seront incapables de soigner d’autres personnes, d’autres de parler à des foules, d’autres de courir le marathon) et bien la vie monastique chrétienne n’est pas effectivement pour tout le monde… Et les monastères les plus équilibrés sont ceux qui veillent à ce que ceux ou celles qui entrent sont « fait pour » sinon ce sont des communautés déviantes qui font souffrir les gens… Et Agapè, je vous rassure on trouve « dans le monde » des gens parfaitement équilibré(e)s mais qui seraient complètement incapables de vivre dans un monastère à longueur de vie…. cela les déséquilibreraient complètement :) !

                • Evidemment qu’il faut un discernement, et qu’il faut du temps, c’est pour cela que l’engagement dans la vie monastique se fait par étape. Je n’adhère pas à votre vision de la vocation « être fait pour » . Dieu respecte trop notre liberté pour nous préfabriquer ainsi : celui est fait pour la vie religieuse, cet autre pour le mariage etc….. La vocation est d’abord une attirance qui parle au cœur…….Evidemment cela implique aussi qu’on peut se tromper. Je ne pense pas qu’il y en est des vocations plus difficiles à vivre que d’autres même si certains renvoient à des modes de vie plus minoritaires et d’une radicalité plus visible. Il y a des chemins de croix dans la vie conjugale qui ont demandé a des personnalités qui paraissaient très fragiles de déployer une force et un courage incroyable. Il y a des parents héroïques par ce qu’ils acceptent de vivre à travers le quotidien le plus commun. Ne pourrait t’on pas dire qu’il faut être très équilibré aujourd’hui pour assumer le rôle de parents ? Mais en fait de quoi parle t’on quand on dit « personne équilibrée » ? Par sa nature même l’être humain est tout sauf équilibré.

                  • Choisir la vie monastique sans y être épanoui(e)s et heureux(e) cela s’appelle du masochisme… Et cette vie requiert des aptitudes particulières qui ne sont pas donné(e)s à tous(e)… Si Dieu existe, Agapé, il veut notre Bonheur et comme vous le dites nous laisse complètement libre de faire ce que l’on souhaite (après la psychologie nous apprend beaucoup de choses sur nos conditionnements inconscients : être prêtre pour faire ce que son père voulait faire mais n’a pas pu faire etc etc..) C’est d’ailleurs tellement intéressant ce domaine de la psychologie … On dispose maintenant d’outils (psychothérapies etc.) pour se comprendre soi-même et éviter de reproduire des schémas, pour être « plus libre » d’être soi-même véritablement : être soi-même, développer ses talents au service de tous et dans l’épanouissement, c’est cela la vocation en fait… Après, avoir des coups durs dans la vie : des enfants handicapé(e) (mais certains sont très heureux, on peut être handicapés et très heureux aussi ! Attention à ne pas « formater » le bonheur. le bonheur peut se trouver dans des situations très diverses. On peut avoir maladies incurables ou très douloureuses, (je pense aux maladies mentales aussi..) avoir sa famille qui meure dans un accident de la route : c’est le « mystère du mal » et cela je ne vais pas le résoudre avec vous ici :) ! En tout cas, si une « transcendance » existe, je crois que c’est dans « l’amour inconditionnel » et que nous sommes tous fait pour le bonheur : certains souffriront beaucoup mais au final la vocation ultime c’est l’amour inconditionnel et la « béatitude ». Je sais une seule chose : aimer, aimer, aimer.. voilà notre vocation dans la vie… et cela on peut le faire partout et surtout pas seulement dans un couvent !! s’accrocher à une « vocation » (cela ne parle pas beaucoup à nos contemporains maintenant la « vocation », souvent on évolue, on change, on devient plus soi-même et l’on fait alors d’autres choix : tout n’est pas linéaire pour « toute la vie » : la vie est mouvement, sans cesse..) que l’on voudrait « avoir » à tout prix, c’est voué à l’échec… Comme vous dites « c’est le cœur qui parle » et le cœur peut aimer même si l’on est refusé(e) par un couvent de bénédictin(es) ou de carmélit(es)… Je suis bien d’accord avec vous quand vous dites que c’est vraiment très difficile d’être parents : il faut dire que maintenant on considère l’enfant comme une « personne » et on veut faire vraiment le mieux et le meilleur pour que cet enfant : les exigences misent sont très hautes parfois :) ! l’humanité évolue en humanité et cela c’est vraiment une très bonne nouvelle mais avec un monde très complexe, qui évolue technologiquement très vite, où le temps devient un critète qui n’a plus rien à voir avec une maturation lente, celle de l’humain et bien les défis sont de tailles mais aussi passionnants. Agapè, je vous souhaite plein de bonnes et belles choses dans votre vie à vous, vraiment.

            • Luciole

              vous vivez dans un monde de bisounours gentils abreuvés de feuilletons télés , pimprenelle et nicolas ou bien vous avez des arrière-pensées obsessionnelles ( très récurrentes dans ces forum et révélatrices d’un « biais » initial .) ?

              Il se produit des suicides partout , à tous les âges , dans tous les milieux et secteurs de la société . Une meilleure observation impartiale est le préalable indispensable à une analyse et à des conclusions pertinentes . Certains ici , et c’est insupportable et ô combien révélateur ( merci ) , poursuivent une lutte idéologique systématique et douteuse contre toutes les communautés dites « nouvelles » qui ont particulièrement pris naissance sous J.Paul 2 ou un peu avant .

              Toute contradiction est , de fait , insupportable aux idéologues , ici comme ailleurs , qui voient leurs petits discours prémachés remis en cause

          • Pour un éclairage sur le fond, qu’est-ce qu’une communauté déviante, Agapè, lisez les FAQ du site :

            http://www.lenversdudecor.org/FAQ.html#sommaire_1

            Ce que dit « ancien légionnaire » est encore plus terrible que je l’imaginais : rien n’a changé en fait… avec la bénédiction de l’Eglise institution, cela fait froid dans le dos… c’est « concentrationnaire » je dirai pour le mental : comment l’Eglise peut-elle continuer à accepter que des êtres humains soient traités de la sorte avec son accord ?? Jésus serait-il ainsi à vous isoler, vous faire trimer 24h/24, vous priver de toute vie privée et à vous dire qu’Il veut ainsi vous protéger de vous -mêmes et des autres pour « garder » votre vocation ??? mais c’est vraiment des atteintes au droit de l’Homme… la religion pour asservir son prochain… vraiment on est en plein dans l’Evangile… que faire ? les anciens légionnaires continuent-ils d’écrire à Rome pour dénoncer ? tout le monde accepte sans broncher ??

            • Partir d’un cas particulier, ici un suicide, pour incriminer ou disculper la communauté où il a eu lieu est bien difficile. Nul ne sait exactement quelles souffrances ont amené cet homme au désespoir… Je suis convaincue que si Maciel avait fondé un hôpital au lieu d’une communauté religieuse, il y a longtemps que cet établissement serait fermé. Aussitôt que l’on aurait découvert qui il était (sans diplôme ni compétence, complètement hors la loi : drogué, voleur, violeur, etc) la justice l’aurait mis hors d’état de nuire, lui et ses nombreux complices, sans prendre le temps de faire des statistiques pour voir si le nombre de « guéris », de « survivants » ou même de « fans » valait qu’on ferme les yeux sur celui des victimes ! . Isabelle

      • Tout à fait Agape

        on trouve sur ce site et ailleurs des gens gravement obsédés et perturbés pleins de vindicte contre l’Eglise et peu clairs sur leur propre Foi toute nébuleuse . Me reviennent immédiatement 2 cas de suicides qui devraient calmer quelques esprits échauffés , et chauffés à blanc . L’un se situe au séminaire français de Rome dans les années 1970-80 . Il s’agissait d’un jeune séminariste et c’était l’époque où les séminaires se transformaient en club med ou auberges de jeunesse …. L’autre est celle d’un homme marié d’une soixantaine d’années engagé dans sa paroisse et qui , contrairement aux apparences , avait des problèmes de couple……

        Alors , « voyez ma bonne dame » ou « mon bon monsieur » et blablabla et blablabla , « la parole est d’argent et le silence est d’or » selon le dicton . La règle monastique du Silence est précieuse et a un profond fondement évangélique rendant la parole , nécessaire , plus vraie et plus juste .

        Aletheia

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