Qui vous dit le contraire ?
Le problème est l’instrumentalisation de Dieu pour parasiter, dominer, violenter, rincer financièrement, massacrer des populations, en leur promettant monts et merveilles tout en dégageant d’immenses bénéfices et profits personnels.
Et ça, l’institution cléricale romaine le pratique depuis ses débuts et n’a pas attendu les groupes dérivants sectaires du 20e siècle pour cela. Elle le fait comme toutes les religions et sectes. Et ça n’est pas normal. C’est criminel. Ca doit être dénoncé car ça a fait des milliards de morts depuis le 4e siècle pour le catholicisme romain en particulier et des milliards de morts pour les différentes autres institutions religieuses (hindouisme, islam, judaïsme, protestantisme, orthodoxie, etc, etc) et sectes de tous poils.
Et Dieu n’a strictement rien à voir avec ce type d’agissements criminels.
Jésus non plus.
Si vous voulez vous engager sur le terrain de la proportionnelle, il est très facile de constater que l’argent et le pouvoir se trouvent plus dans les affections droite extrême droite, dans l’ultra libéralisme capitaliste sans freins que dans les logiques communistes.
Sinon, nous aurions vu des conversions retentissantes au marxisme dans la noblesse de robe et d’épée depuis le 19e siècle et à l’identique dans la grande bourgeoisie financière, industrielle et agricole.
Fort de constater que ce ne fut pas le cas, à aucun moment.
Historiquement, sur la seule période allant du milieu du 19e siècle à nos jours, le haut-clergé catholique qui détient les rênes de l’institution cléricale, a toujours majoritairement pactisé avec des forces politiques réactionnaires et totalitaires issues de leur caste, massivement engagée qui dans l’armée, qui dans la finance, qui dans l’industrie, parfois dans les grandes propriétés viticoles et agricoles.
Secteurs d’activités où la dimension d’exploitation du pauvre domine plus que la recherche d’une égalité, d’un salaire digne et de conditions de travail respectueuses.
Parfois, il peut y avoir quelques exceptions, des prises de conscience individuelle, mais ce n’est pas globalement un état d’esprit dominant dans la haute hiérarchie catholique cléricale romaine.
Pas plus d’ailleurs que ça ne l’est dans les hautes hiérarchies cléricales religieuses de toutes obédiences.
C’est un fait. Très facilement observable.
Avec des exceptions, surtout quand le totalitarisme de gauche se droitise et se sectarise. L’argent, le pouvoir n’ont pas d’odeur à certains niveaux 😉)
Avant le 19e, l’union sacrée avec les régimes monarchiques, totalitaires aussi et tenus par la noblesse, montre là aussi une préférence marquée pour un totalitarisme élitiste. Pas du tout dans une perspective de société ni démocratique ni libre ni égalitaire ni fraternelle.
Et même quand certains ont eu des scrupules et un peu plus d’ouverture sociale, très vite ils ont été rattrapés par la séduction du totalitarisme et du pouvoir et de l’argent. Donc repartis dans une perspective de domination.
Ne pas s’étonner donc de pactes avec des totalitarismes communistes tout autant que d’extrême droite, nazisme compris.
Rien à voir donc avec le message christique, dont pourtant le catholicisme romain se prétend dépositaire, guide et incarnation parfaite.
Alors qu’en conclure si ce n’est que ces entreprises religieuses comme sectaires sont de l’opportunisme criminel car cela a fait des milliards de victimes depuis des siècles et des siècles. Et continue d’en faire. En brandissant pourtant Dieu comme alibi pour justifier dogmes et idéologies abusives et criminelles.
Le dire, c’est admettre une réalité sordide, bien matérielle et humaine.
Et enfin, sortir Dieu, Jésus de cette prise en otages qui ne favorise ni la foi, ni la spiritualité ni l’émergence d’une société humaine plus respectueuse, plus libre, plus égalitaire et plus fraternelle. Mais au contraire, dresse les humains les uns contre les autres (et pas tout contre, malheureusement).
Jésus n’a jamais voulu créer de religion. Juste passer un message d’Amour Inconditionnel, quelques repères pour nous émanciper et nous réaliser plus pleinement spirituellement et au plan relationnel. Il n’a pas délégué des religions (alors qu’il était très critique de sa propre religion juive et de son clergé) pour continuer d’opprimer et d’exploiter sans vergogne, massacrer d’autres humains.
C’était pas le genre de la maison.
A partir de là, chaque humain peut vivre du message christique et s’en inspirer sans étiquette religieuse ni sectaire. Simplement en humanité fraternelle. Sans perspective ni de pouvoir ni d’argent ni de domination sur autrui.
Force est de constater que les institutions religieuses ont plus participé à conditionner l’humain dans la peur, dans l’exploitation résignée, dans une mythologie destinée à soumettre les populations pour des profits matériels particuliers durables sous couvert de spiritualité.
C’est une réalité qui a fait beaucoup de morts, beaucoup de guerres, génère encore de grandes violences, de grands abus. Et qui continuera d’en faire tant que croyants et population humaine dans son ensemble continueront à faire soit l’autruche (par soumission, peur, adhésion), soit laisser faire ces exploiteurs de l’individu, par paresse et ignorance.
La spiritualité n’a ni besoin de religion ni de secte ni de dogmes.
Elle a besoin de l’amour inconditionnel (qui passe par se respecter soi intégralement avant de pouvoir prétendre respecter l’autre : conscientisation de base) et du don de soi dans une relation humaine franche, libre et cordiale pour construire ensemble une société fraternelle et un peu plus juste et libre pour tous, pas pour une coterie de milliardaires et d’opportunistes. C’est ainsi que l’on rencontre Dieu, Jésus au quotidien. Rien de religieux là dedans. Mais énormément de spiritualité et de richesse d’échanges et de partages. Un autre monde en somme.