La Croix : Pourquoi pensez-vous que le cardinal Barbarin doit remettre sa démission ?
Père Pierre Vignon : Le cardinal Barbarin est tellement marqué par cette affaire qu’on ne parle plus d’affaire Preynat, mais d’affaire Barbarin. Il a présenté des excuses, mais il ne suffit pas de dire « c’est ma faute ». Car quoi qu’il dise maintenant, quel que soit le sujet sur lequel il s’exprime, c’est toujours l’ombre de cette affaire qui prédomine. On n’écoute plus ce qu’il dit. Il n’est donc plus en mesure de remplir son ministère.