Ce thème brûlant de la responsabilité a été discuté, en présence du pape François, par le « C9 », le groupe de cardinaux qui est chargé de le conseiller et qui s’est réuni de lundi à mercredi.
Les associations d’anciennes victimes accusent l’Église, le Vatican et le pape de refuser de poursuivre des responsables hiérarchiques qui ont défendu des religieux ou fermé les yeux sur des actes de pédophilie, mutant parfois des prêtres coupables dans d’autres fonctions. Le C9 a reconnu que les règles « n’étaient pas assez clarifiées pour affronter ce type de problèmes » et a demandé que « des voies soient explorées pour procéder sur le plan juridique face aux abus de pouvoir et aux omissions » d’évêques ou de supérieurs d’ordres religieux, a expliqué le père Federico Lombardi au cours d’une conférence de presse.