Le fondateur de Points Cœur reconnu coupable d’abus sexuel

Mardi 9 avril 2013 — Dernier ajout mercredi 10 avril 2013

La Croix a appris mardi 9 avril que le P. Thierry de Roucy a été condamné le 21 juin 2011 par le tribunal ecclésiastique de Lyon pour abus sexuel, abus de pouvoir et absolution du complice.

Le P. Thierry de Roucy, fondateur de l’œuvre Points Cœur et ancien supérieur général des Serviteurs de Jésus et Marie d’Ourscamp (Oise), a été reconnu coupable des délits d’abus de pouvoir, d’abus sexuel et d’absolution du complice.

Selon nos sources, le tribunal ecclésiastique de Lyon a estimé que sa victime a été contrainte d’accepter les actes sexuels que son supérieur lui imposait par une contrainte morale.

Voir en ligne : Article sur le site de La Croix

Vos réactions

  • marie-pierre 9 mai 2014 20:34

    La sanction subie par ce prêtre vous paraît légère, à moins que les juges soient restés dans le doute bien qu’il l’aient jugé officiellement coupable. Ils n’ont peut être pas vraiment trouvé de preuves mais ont cédé devant l’opinion : montrer que l’Eglise ne cautionne pas la pédophilie( au risque de condamner un innocent). Ils le jugent coupable mais pour ne pas avoir trop mauvaise conscience lui inflige une punition « légère » Ainsi parfois des prêtres ou religieux sont condamnés par l’Eglise pas vraiment dans un soucis de justice mais dans celui de son image……… Si c’est le cas ce prêtre subi une injustice énorme depuis de nombreuses années, mis à l’écart de sa fondation, réputation détruite par ces articles et photos dans les médias comme le votre et en plus ces commentaires disant qu’il a été épargné donc qui nient sa souffrance……..Tout cela est HIDEUX.

    • Jugez-vous que le plaignant a menti ? qu’il n’est donc pas victime ? et vous trouvez hideux que soit niée la souffrance du père Roucy ?

      • Je ne sais pas si le plaignant a menti. Cependant, étant donné le verdict, il me semble que le tribunal ecclésiastique n’ayant pas trouvé de preuves de sa culpabilité a jugé ce prêtre coupable « au bénéfice du doute ». Ce terme peut paraître bizarre mais en matière d’abus sexuel et d’agression, le doute est bien souvent en faveur du plaignant, et il est demandé à l’accusé de prouver son innocence.. Sans preuve l’Eglise l’a condamné, (afin qu’on ne lui reproche pas de cautionner des abus) mais pour préserver leur bonne conscience des juges lui ont infligé une peine symbolique. Malgré tout, l’honneur de cette personne est foulée aux pieds. Cet article en est une illustration. La réputation de ce prêtre est à jamais souillée. Mais lui ne peut pas s’exprimer publiquement sur cette affaire pour défendre son honneur. Il risquerait d’être accusé de trahir le secret pontifical et d’être lourdement condamné. Il ne peut que souffrir et se taire. DOUBLE PEINE ! marie-pierre

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