En réponse au message :
Le père Bernard Peyrous démis de ses fonctions
Bon, Françoise, je vais vous répondre sur deux points uniquement car, comme l’écrit très justement Xavier Léger, vous utilisez (et abusez) du « mille-feuille argumentatif » et je le trouve particulièrement indigeste, je ne vous le cacherai pas. Pardon d’avance à ceux qui liront ce post un peu long. Je n’aime pas les tartines mais là, je dois rectifier deux ou trois choses. Ce sera probablement ma dernière intervention, inutile de donner du « grain à moudre » indéfiniment. :D
Personnellement, je vais être moins diplomate (ou délicate) que Xavier car je considère vos écrits nocifs pour certain(e)s personnes néophytes ou influençables tant ils sont orientés vers un unique but : nier la dimension surnaturelle dans la mystique chrétienne ; remettre en cause l’enseignement deux fois millénaire du Magistère sur les fondements du christianisme et niveler l’Eglise à une institution purement humaine, passablement corrompue, et qui instrumentalise ses saints ou mystiques comme on vendrait un paquet de lessive qui lave plus blanc que blanc. Bref, du bon marketing ! ^^ Ou bien un vieux fond de commerce encore rentable ! :) En prime, cette institution commet « crimes sur crimes » en abusant de la crédulité des non-rationalistes ou de ceux qui n’ont pas la capacité analytique pour éviter de mordre à l’hameçon de thèses psycho-spirituelles aliénantes et déviantes ! Enfin pour faire court, « un attrape-gogos » phénoménal. Effectivement, c’est très manichéen comme thèse à effet conclusif radical. ^^
Argumenter avec vous me semble impossible car c’est un peu comme verser de l’eau dans le tonneau des Danaïdes. Il n’y a aucune nuance ou ouverture possible, aucune altérité dans l’échange. C’est comme un puit sans fond ou bien un dialogue de sourds tant vous êtes dans des affirmations totalement subjectives basées uniquement sur « vos enquêtes », « votre vécu traumatique », « vos analyses des événements » ou encore « votre long travail psy », arguments que vous considérez comme imparables face à la Foi mystico-planante ou à la psychomagie pseudo-divine en mode majeur. Vous détenez votre propre Vérité, point barre !
Niveau psycho-rigidité ou accusations sommaires, voir primaires, vous m’amusez aussi un peu Françoise dans vos procès d’intention sans réels fondements sérieux. Sur les déviances, j’en connais un rayon et sur les abus aussi mais je reste fidèle à Dieu et à son Eglise, même souffrante, même défigurée, même raillée, telle son Maître !
1/ Première réponse à votre affirmation : « Les droits humains fondamentaux ne sont pas une création maçonnique mais une lente quête humaine non achevée à ce jour ». Faux !
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) adoptée le 26 août 1789 est une création purement maçonnique. Voici le témoignage du franc-maçon Bonnet, orateur du Convent du Grand Orient de France en 1904 : " C’est notre Frère trois points de La Fayette qui, le premier, a présenté le ’projet d’une déclaration des droits naturels de l’homme et du citoyen vivant en société’ pour en former le premier chapitre de la Constitution. Le 25 août 1789, la Constituante, dont plus de 3000 membres étaient Maçons, a définitivement adopté, presque mot pour mot, tel qu’il avait été longuement étudié en loge, le texte de l’immortelle déclaration des Droits de l’homme. A cette heure, décisive pour la civilisation, la Franc-Maçonnerie française a été la conscience universelle et, dans les diverses improvisations et initiatives des Constituants, elle n’a cessé d’apporter le résultat réfléchi des lentes élaborations de ses ateliers." L’affirmation est suffisamment nette et explicite pour rendre superflu tout commentaire.
Source : Léon de Poncins, La Franc-Maçonnerie d’après ses documents secrets, 1928, 5e édition, Diffusion de la Pensée française, Poitiers 1975, p. 99-100
Rappelons que La Fayette était un Franc-maçon du Grand-Orient de France (l’œil au-dessus de la Déclaration des Droits de l’homme), et que « conseiller » du roi Louis XVI, il lui insuffla l’idée de la fuite de Varennes dont la Secte devait ensuite se servir pour accuser le roi de « trahison ».
Il n’y eu pas que la Franc-Maçonnerie pour initier les « Droits de l’Homme » (constamment bafoués dans les grandes largeurs) mais cela serait trop long à développer ici. Lire l’article ci-après qui survole la question mais n’est pas sans intérêt pour ceux que cela intéresse. https://lebilan2.wordpress.com/2015/05/13/la-grande-imposture-des-droits-de-lhomme/
2/ Deuxième réponse suite à votre question au sujet de Marthe Robin : « Pourriez-vous me dire en quoi mes propos sont pervertis et tendancieux Isabelle ? »
Françoise, votre litanie sur l’instrumentalisation de la souffrance de Marthe, soit disant monnayée par le « monde religieux » à des fins calculatrices glauques et au non d’une « stratégie destinée à organiser une contre-offensive religieuse contre Vatican 2 » est tout bonnement risible, voir blasphématoire. Mais bon, vous affichez la couleur et mettez dans la foulée tous les mystiques reconnus ou presque par l’Eglise dans le même panier. Vous nous faites un « prix de gros » dirons-nous ! 😉
En quoi est-ce une pensée pervertie ? Car elle fait fi : • De tous ceux et celles qui ont connu (ou tout du moins étudié) ces mystiques à la lueur de l’Esprit-Saint • De tous ceux qui ont reçues des grâces intérieures ou physiques grâce à leur intercession et à l’offrande de leurs souffrances. • De tous ceux qui ne s’appuient pas uniquement sur leurs deux ou trois neurones pour percer un mystère : celui de la co-rédemption et de la valeur inestimable d’une souffrance offerte et consentie en union avec le Christ. Bref, de tous ceux qui croient que l’Amour de Dieu dépasse de très très loin nos pauvres intelligences humaines et qu’il aime et choisi souvent des âmes simples et pures pour porter ce trésor avec lui.
Pour passer par la porte de la sagesse, il faut être petit ou se courber car elle est basse. Il est nécessaire d’avoir de l’humilité et une bonne dose de patience avant d’accepter sans comprendre. Je parle ici bien évidemment de Foi et de Foi pure. La Vierge Marie est le plus parfait exemple de cette humilité qui accepte sans tout comprendre.
Isabelle