Un message des responsables de l’ICSA
Au cours de ses presque trente-cinq années d’histoire, l’ICSA (International Cultic Studies Association) – anciennement AFF [1] (American Family Foundation) – a toujours été attachée à la liberté d’expression, à la liberté de pensée [2], à l’ouverture et au dialogue. Durant les 15 dernières années, l’appréciation de ces valeurs n’a cessé de grandir au sein du vaste réseau de l’ICSA. Cette évolution est particulièrement perceptible lors des congrès annuels de l’association, puisque les participants peuvent aujourd’hui choisir d’accepter, de rejeter ou de continuer à étudier une plus large variété de points de vue qu’il y a 30 ans. Nous voulons réfléchir sur cette évolution afin que d’autres puissent mieux comprendre et apprécier les raisons pour lesquelles nous accueillons des points de vue divergents et pourquoi nous pouvons rendre hommage à des personnes qui ont pourtant des opinions opposées aux nôtres [3].
Historiquement, le domaine des études sur le phénomène sectaire [4] n’a pas échappé au mode de pensée dualiste et à la polarisation des points de vue. Au début, ce clivage était la conséquence, au moins en partie, de (a) la collision de l’intense impact émotionnel que l’appartenance à des groupes sectaires avait sur certaines personnes et (b) les réactions de certains universitaires à l’égard du deprogramming (déprogrammation) et de propositions de projets de lois de tutelle visant à permettre aux parents de soustraire légalement par la force leurs enfants, pourtant adultes, à des groupes.
Au début des années 70, alors que ce champ d’études était tout nouveau et que le terme d’études sectaires n’était pas encore entré dans l’usage courant, les deux camps étaient déjà clairement établis : celui que l’on qualifiait de « mouvement anti-sectes » (MAS) et un lobby composé d’universitaires que l’on qualifiait de « pro-sectaires ». On pouvait trouver dans les deux camps des professionnels de la santé (en particulier de la santé mentale, mais également quelques membres du clergé), bien que la majorité allait plutôt du côté des MAS, en raison du fait que les familles et les anciens membres de sectes qui avaient subi des torts s’adressaient à eux pour trouver de l’aide. [5]
Certains ont qualifié ces deux camps de « critiques » et de « sympathisants », parce que les différences n’étaient pas aussi nettes et caricaturales que ne semblaient l’indiquer les stéréotypes utilisés par chaque camp pour décrire le camp adverse (Langone, 2005).
La polarisation des années 70 a continué jusque dans les années 90, notamment en raison du fait que toute polarisation génère des mécanismes d’auto-renforcement : A produit des stéréotypes sur B ; B est offensé et produit à son tour des stéréotypes sur A ; A est offensé et produit des stéréotypes sur B, avec encore plus de vigueur, et ainsi de suite. La polarisation s’est encore accentuée lorsque les avocats sont entrés dans la mêlée. Certains ont attaqué les critiques ; d’autres ont attaqués des communautés. De nombreux avocats ont fait appel à des experts pour témoigner en cour. Le risque omniprésent des poursuites judiciaires poussait chacun à se méfier du camp « ennemi ».
À la fin des années 90, les avocats ont compris qu’il n’y avait pas beaucoup d’argent dans ce domaine, même lorsqu’ils gagnaient (Georgiades, 2004), ce qui restreint l’une des raisons de la polarisation.
La polarisation flagrante de ces premières décennies a eu de nombreuses conséquences néfastes, parmi lesquelles les points suivants :
- Il n’y avait pratiquement pas de communication entre les chercheurs qui étudiaient les groupes et les professionnels de la santé et les chercheurs en psychologie qui travaillaient avec les anciens membres victimes de ces groupes. Même si des dizaines d’ouvrages sur les mouvements anti-sectes avaient déjà été publiés, avant 1998, un seul académicien s’était rendu à l’American Family Fondation, l’une des principales organisations cataloguée parmi les mouvements anti-sectes. De plus, cette visite n’avait pas duré plus d’une heure. Quant aux « anti-sectes », ces derniers étaient tout autant réticents à visiter l’autre « camp ». Autrement dit, même quand les membres d’un camp s’exprimaient sur leurs opposants, ils pouvaient rarement baser leurs opinions sur ce qu’ils avaient appris en parlant avec leurs opposants.
- Parce qu’il n’y avait pas, ou si peu, de communication entre les deux camps, personne ne pouvait bénéficier des connaissances et des points de vue de la partie adverse. Par exemple, les professionnels de la santé mentale qui travaillaient avec des victimes de groupes n’étaient pas conscients des grandes variations entre les groupes étudiés par les sociologues des religions, ou à l’intérieur même de ces groupes ; alors que les sociologues, qui tendent à étudier la « forêt » plutôt que « l’arbre », n’avaient pas suffisamment conscience des souffrances de certains « arbres » de la forêt, ou manquaient d’intérêt à leur égard.
- Parce que chaque camp avait tendance à caricaturer ses adversaires, des pressions subtiles – et parfois pas subtiles du tout – obligeant chacun à se conformer et à être loyal à son propre camp se sont développées. À l’intérieur même de chaque camp, il était parfois difficile d’exprimer des points de vue différents de la ligne du parti [6].
- Parce que les recherches ont tendance à focaliser soit sur les récits positifs (membres), soit sur les récits négatifs (anciens membres), chaque camp tendait vers des conclusions simplificatrices sur le phénomène sectaire.
- Dans chacun des camps, il arrivait que de simples opinions soient traitées comme des faits établis, puisqu’à l’intérieur du camp tout le monde était d’accord avec cette opinion et que peu d’individus se donnaient la peine de lire ce que disaient leurs opposants.
- Certains groupes sectaires, de même que certains activistes anti-sectes, ont exacerbé la polarisation en poussant les experts à défendre des thèses simplificatrices devant les tribunaux.
Bien que ces conséquences négatives aient continué jusqu’à ce jour et jusqu’à certains degrés, certains individus à l’intérieur des deux camps ont heureusement reconnu les effets indésirables de la polarisation. Eileen Barker, par exemple, a décrit certains problèmes lors de son allocution présidentielle de 1995 à la Society for the Scientific Study of Religion (SSSR) :
La tendance à laquelle se réfère Eileen Barker est accentuée lorsque les participants de chaque camp cherchent un appui collégial quand ils ont été attaqués par des membres du camp adverse. Encore une fois, Barker est très sincère sur le sujet, et ses remarques, avec quelques petites modifications, pourraient facilement être appliquées au camp adverse :
Barker a été la première à essayer de construire un pont entre les deux camps. Dans son discours de remerciement pour le prix honorifique couronnant l’ensemble de son œuvre que l’ICSA lui a accordé en 2013, voici ce qu’elle disait :
À la fin des années 90, le président de l’AFF, Herbert Rosedale, avec certains membres de son équipe et des bénévoles de l’association, sont entrés en dialogue avec les membres de la L’association internationale pour la conscience de Krishna (AICK). Parmi les bénévoles de l’AFF se trouvaient deux exit counselors qui avaient aidé plusieurs personnes à quitter l’AICK. Ces exit counselors avaient indiqué que le risque d’abus dans l’AICK dépendait beaucoup de la géographie, parce que l’emprise de chaque gourou pouvait considérablement varier. Des conversations avec les représentants de l’AICK ont permis de confirmer ce point et de diagnostiquer d’autres problèmes au sein de l’organisation. Les membres de l’AFF sont sortis avec la conviction que les deux parties étaient de bonne foi.
Lors de son congrès annuel de 1999 à Minneapolis, dans le Minnesota, l’AFF a organisé – non sans une certaine appréhension – une table ronde intitulée : « Les sectes peuvent-elles changer ? Le cas de l’AICK. » [7] L’une des conférencières, Radha Dasi, une avocate, s’est exprimée sur les Droits de l’Homme au sein de l’AICK, détaillant ses griefs à l’égard de l’organisation, dont elle continuait cependant à faire partie. Sa présentation de son texte a été sans doute celle qui a été la mieux accueillie, et la plus demandée après le congrès.
Les discussions avec l’AICK et avec le Dr Barker et ses collègues ont été des délivrances. Elles ont démontré de façon très convaincante que les polarisations stériles du passé ne devaient pas être permanentes. Il restait encore beaucoup de points sur lesquels nous n’étions pas d’accord. Mais, quand on sait que pendant des années chaque camp avait projeté des stéréotypes simplistes sur l’autre, le nombre de points d’entente était saisissant. Nous n’étions pas des humains et des Klingons s’approchant à contrecœur de la table des négociations dans un épisode de la série Star Trek. Nous étions des humains face à d’autres humains, et nous découvrions tout ce que nous avions en commun.
Le dialogue qui avait commencé à la fin des années 90 s’est poursuivi et s’est développé. La communication a enrichi les points de vue des membres des deux côtés de ce qui avait été, mais n’était déjà plus, un grand fossé.
Friedrich Griess, l’ancien président de la FECRIS et membre du conseil d’administration de cette association et lauréat du prix de l’ICSA, a essayé pendant de nombreuses années de réunir des activistes, des professionnels de la santé et des chercheurs. Il a traduit lui-même en allemand un ouvrage collectif intitulé Group Psychological Abuse Scale (Almendros, Gámez-Guadix, Carrobles, & Rodríguez-Carballeira, 2011 ; Chambers, Langone, Dole, & Grice, 1994 ; Langone, 2006) et a réussi à faire venir de nombreux professionnels associés à l’ICSA aux congrès de la FECRIS. Il s’est également engagé dans un dialogue cordial avec des personnes ayant des points de vue très différents lors des congrès de l’ICSA. Monsieur Griess, qui met l’accent sur la nocivité et la nature totalitaire de certains groupes, a prôné l’équilibre dans le discours qu’il a prononcé après avoir reçu le prix honorifique de l’ICSA pour l’ensemble de son œuvre :
Depuis, beaucoup d’articles et de conférences ont traversé cette « frontière poreuse ». En conséquence, des sociologues et des professeurs spécialisés sur les affaires religieuses sont devenus plus conscients de la douleur profonde que certaines personnes attribuent à leurs expériences dans des groupes sectaires. Des travailleurs sociaux, des chercheurs en psychologie, des familles et des anciens membres sont devenus plus conscients de la grande variété de réponses personnelles entre et au sein des groupes sectaires. Il y a une prise de conscience grandissante que beaucoup de désaccords apparents sont simplement dus au fait que les différentes disciplines ont des angles d’approches différents. Les professionnels de la santé et quelques chercheurs en psychologie se sont focalisés sur les victimes, concentrant toute leur attention sur ceux qui avaient été blessés. Cela ne signifie pas que ces professionnels et ces chercheurs ne s’intéressent pas aux non-victimes ; cela ne signifie pas non plus qu’ils ne sont pas sensibles au respect de la liberté religieuse. De l’autre côté, les sociologues et les spécialistes en études religieuses sont des universitaires qui observent, analysent et rédigent des rapports sur des groupes ; ils s’intéressent rarement aux blessures personnelles. Cela ne signifie pas, cependant, qu’ils ne se soucient pas des gens qui sont blessés.
Il semble qu’il y ait une reconnaissance grandissante de l’existence de points fondamentaux sur lesquels la majorité peut être d’accord :
Les gens peuvent argumenter respectueusement, et ils le font, sur la nature des préjudices, sur la gravité des torts, sur les différents degrés de ces torts selon les groupes en cause, les causes de ces torts, les manières les plus efficaces d’endiguer le problème, etc. Maintenant, il est incontestable que les torts sont réels. Aussi étrange que cela puisse paraître à ceux qui sont nouveaux dans ce domaine, cette affirmation représente un progrès. En effet, lorsque le « grand fossé » était effectivement infranchissable, certains prétendaient que tous les travaux sur les torts des anciens membres manquaient de crédibilité. [9]
La proposition mise en gras ci-dessus reflète deux principes de base des sciences sociales et comportementales, mais que même les scientifiques oublient fréquemment : les variations et les interactions. Les phénomènes que les scientifiques du comportement et les experts en sciences sociales étudient sont appelés variables pour une bonne raison : leurs valeurs varient ! À cela s’ajoute le fait que différentes personnes interagissent différemment avec une variable particulière. Les dynamiques peuvent devenir vertigineusement complexes. Ainsi, le gourou A peut générer plus de plaintes que le gourou B ; cependant, cette affirmation ne signifie pas qu’il ne peut pas y avoir de personnes heureuses qui suivent le A, ni qu’il ne peut pas y avoir de personnes malheureuses qui suivent le B.
Dans les sciences sociales et comportementales, les relations entre les variables sont complexes et s’expriment à travers des statistiques. Ces relations ne sont pas comme la loi de la gravité et d’autres lois de la physique, dont les équations sont plus souvent associées avec des prédictions précises et fiables.
Lorsque les personnes engagées dans le soutien aux victimes reconnaissent la diversité et la complexité des interactions des membres dans les sectes, elles peuvent bénéficier des découvertes faites par les chercheurs en psychologie ou en sciences sociales. Par exemple, les chercheurs en psychologie et en sociologie ont découvert que jusqu’à 70 % des personnes nées et élevées dans un groupe sectaire (Adultes de Seconde Génération – ASG) quittent le groupe quand ils arrivent à l’âge adulte (Barker, 2013 ; Kendall, 2006). D’autres recherches indiquent qu’au moins dans certains groupes le taux de départ des ASG diminue au fil du temps parce que le groupe s’adapte afin de faire face à la perte de ses membres (Barker, 2013). Les professionnels de la santé mentale ont décrit les graves problèmes psychologiques et sociaux auxquels les ASG doivent souvent faire face (Furnari & Henry, 2011 ; Goldberg, 2006). Les travailleurs sociaux voient les victimes qui s’adressent eux, mais ils savent très peu de choses sur les ASG qui ne s’adressent pas à eux. Parmi ces ASG, certains ont quitté des groupes ; d’autres sont restés. Certaines personnes, dans ces deux catégories, peuvent avoir besoin et bénéficier d’aide professionnelle. Puisque le dialogue entre professionnels et chercheurs d’horizons très différents est aujourd’hui possible, la meilleure compréhension qui résulte de l’expérience des ASG pourrait permettre d’élaborer de meilleurs traitements.
Ainsi, les bénéfices du dialogue sont le contraire des effets négatifs de la polarisation :
- La communication permet d’accroître les connaissances, d’élargir les perspectives et de renforcer la capacité personnelle à comprendre et à apprécier les dynamiques interpersonnelles complexes des personnes qui ont quitté des groupes sectaires ou y sont encore. Cela peut nous aider aussi à mieux comprendre ceux qui ont subi des abus.
- Lorsque des groupes de soutien aux victimes et des chercheurs qui ont des perspectives et des centres d’intérêt différents acceptent de sortir de leurs frontières, les gens qui appartiennent à ces disciplines se sentent moins obligés de se conformer et, par voie de conséquence, elles se sentiront suffisamment libres pour poursuivre de nouvelles idées ou de nouvelles approches thérapeutiques.
- Quand on a des contacts réguliers avec ceux qui tiennent des opinions divergentes, on est plus enclins à reconnaître ses propres opinions comme des opinions, et à ne pas faire l’erreur de les considérer comme des faits.
- Lorsque les frontières entre ceux qui aident les victimes et les chercheurs sont ouvertes et caractérisées par beaucoup de « trafic transfrontalier, », les groupes et les individus douteux au sein des groupes ne peuvent pas exploiter si facilement la situation.
Le dialogue est un processus. Le contenu du dialogue est secondaire pour la bonne foi des participants qui essayent honnêtement de comprendre les perspectives des gens avec lesquels ils peuvent éventuellement ne pas être d’accord, mais sans abandonner leur engagement pour la vérité.
Le dialogue est un processus. Le contenu du dialogue est secondaire à la bonne foi des participants qui essayent honnêtement de comprendre les perspectives des gens avec lesquels ils peuvent éventuellement ne pas être d’accord, mais sans abandonner leur engagement pour la vérité.
Le dialogue est aussi basé sur l’humilité. Si je considère que je ne suis pas parfait, que je cherche la vérité et que j’ai un ensemble de croyances, alors je devrais être ouvert à la discussion avec ceux qui ne partagent pas ces croyances. Je ne peux pas me corriger si je n’accepte pas d’être contredit. Concluons ce propos par une mise en garde. Ce document prône le dialogue. Néanmoins, malgré l’évolution du dialogue au cours des trente dernières années, le champ d’études sur le sectarisme et le phénomène sectaire continue de rencontrer des problèmes.
Tout d’abord, d’un point de vue scientifique, nous avons beaucoup plus de questions que de réponses. Notre compréhension du phénomène sectaire est freinée par le manque d’études pluridisciplinaires. Il pourrait être très utile, par exemple, que des sociologues et des psychologues collaborent à des études sur les membres actuels et les anciens membres de sectes.
Deuxièmement, la tendance à mettre des étiquettes sur ses adversaires plutôt que de répondre à leurs arguments est une tentation humaine naturelle à laquelle nous pouvons tous succomber et à laquelle nous devons tous essayer de résister. Les stéréotypes peuvent apporter des solutions confortables à court terme, parce qu’elles exigent moins de réflexion que les analyses qui reconnaissent les dynamiques complexes du phénomène sectaire. Mais les stéréotypes conduisent inévitablement à une polarisation, ce qui renforce à son tour les stéréotypes. C’est pourquoi des déclarations telles que « Cette femme appartient à un mouvement antisectes » ou « Cet homme est du côté des prosectes » nous dit bien peu de choses et peuvent nous induire gravement en erreur. Les questions suivies d’une discussion basée sur la bonne foi sont plus utiles que les étiquettes. « Que dit-il ? » est une question plus fructueuse qu’« À quelle catégorie appartient-elle ? »
Troisièmement, la bonne foi est une condition indispensable pour un dialogue fructueux. Croire à la bonne foi d’un possible partenaire de discussion présuppose un minimum de confiance en cette personne. Certains individus et certains groupes peuvent mériter le niveau minimum de confiance requis pour entreprendre le dialogue ; d’autres ne le méritent probablement pas. Cependant, nous ne pouvons pas déterminer qui mérite, et qui ne mérite pas notre confiance si nous ne leur offrons pas l’opportunité du dialogue. Donner à d’autres cette opportunité comporte un risque, le genre de risque que le Dr Barker a pris lorsqu’elle s’est approchée de l’AFF/ ICSA en 1998. Néanmoins, il ne faut pas être naïf. Il peut y avoir des personnes avec lesquelles le dialogue ne sera pas fructueux. Comme une personne le disait avec humour : « Il est bon d’être ouvert d’esprit, mais pas au point d’en perdre la tête. »
À la fin des années 90, quand les gens dans ce domaine ont commencé à écouter avec plus de distance ceux qui avaient des points de vue différents des leurs, les opinions ont changé. Si nous voulons continuer à tirer ainsi bénéfice du dialogue, nous devons éviter de perdre du temps et de l’énergie à débattre sur ce que nous aurions pu dire ou ce que les autres auraient pu dire dans le passé et nous concentrer au contraire sur ce que nous pensons maintenant. Évitons les confrontations inutiles et affirmons la valeur du dialogue en parlant avec respect à ceux qui ont des opinions différentes des nôtres. Nous découvrirons peut-être que nos différences s’amenuisent, et que notre compréhension augmente.
Carmen Almendros
Rosanne Henry
Steve K. D. Eichel
Michael Kropveld
Carol Giambalvo
Michael Langone
Lorna Goldberg
Alan Scheflin
"Cette version française est traduite de l’anglais. S’il y avait des questions au sujet du texte, veuillez vous référer à la version originale en anglais"