Les dérives du Père Marie-Dominique Philippe, fondateur de la communauté St Jean

Lundi 16 mars 2015

Nous ne pouvons que confirmer l’article publié le 9 mars 2015 dans la revue Golias dans lequel Christian Terras dénonce les vicissitudes du père Marie-Dominique Philippe, fondateur de la congrégation des frères de Saint Jean, ainsi que le déni institutionnel de la communauté.

En Avril 2013, contournant la loi du silence de cette communauté très fermée, Golias eut connaissance que le chapitre général des frères de St Jean, poussé par le Vatican, s’apprêtait à faire quelques révélations sur les mœurs de Marie-Dominique PHILIPPE, fondateur de la communauté, décédé en 2006. Il y avait urgence à le faire car le Vatican possédait des informations rendant impossible la procédure de béatification souhaitée par les adeptes de Marie-Dominique PHILIPPE.

Pour éviter le scandale, la communauté St Jean, avec l’accord des autorités de l’Eglise avait décidé de ne livrer qu’une petite part de la vérité, réservée aux seuls membres de la communauté et sous le sceau du secret.

Le frère Thomas JOACHIM, prieur général de la communauté St Jean, prit donc sa plume pour écrire un texte, modèle de langue de bois, intitulé « Un trésor dans un vase d’argile », panégyrique de plusieurs pages consacré au père Marie-Dominique PHILIPPE au milieu duquel seul un court paragraphe évoquait qu’il avait « porté des gestes contraires à la chasteté sur des femmes adultes qu’il accompagnait ». Sitôt ce texte diffusé « ad intra » (en interne), Golias publia l’information dans le numéro 287 de Golias Hebdo du 09 Mai 2013. La communauté St Jean se trouva donc contrainte de communiquer sur cet embarrassant sujet. L’information fut reprise par « La Vie » le 13 Mai. Le 15 Mai « La Croix » publia une interview du frère Thomas JOACHIM. Dans « La Croix » du 15 Mai, Mgr RIVIERE, responsable canonique de la communauté St Jean en tant qu’évêque d’Autun, affirma avec aplomb que « cacher des faits graves est une faute » alors qu’il était parfaitement et depuis longtemps au courant des faits et du fait que cela devait rester secret. « Le Monde » publia également l’information le 18 Mai.

Depuis 2013, d’autres informations nous sont parvenues éclairant d’un jour plus précis les agissements du père Marie-Dominique PHILIPPE.

Marie-Dominique PHILIPPE

Quand la communauté St Jean et l’évêque d’Autun affirment que le père Marie-Dominique PHILIPPE s’en est pris à des femmes adultes, c’est exact mais ils mentent par omission.

Marie-Dominique PHILIPPE a certes abusé sexuellement de femmes adultes, mais parmi elles se trouvaient des religieuses, ce qui est une circonstance aggravante lourde étant donné la toute puissance que lui conférait sa position de fondateur. Dans la communauté, circulent les noms de plusieurs sœurs. Nous connaissons leurs noms, en particulier celui d’une sœur autrichienne qui depuis a quitté la communauté et s’est mariée. Nous savons que son témoignage est remonté au Vatican mais pour préserver sa famille, elle n’a jamais souhaité porter l’affaire en justice.

Marie-Dominique PHILIPPE a abusé également de jeunes frères. On peut consulter sur le site internet de l’AVREF le témoignage d’un jeune religieux victime du père Marie-Dominique PHILIPPE vers la fin des années 90 et qui lui aussi a depuis quitté la communauté. Ce dernier explique : « Le premier incident s’est produit à la veille de la Fête de l’Ascension, vers 22h ; je ne suis pas sûr si c’était en… ou en…. En tant que directeur spirituel, le P. Philippe était assis près de moi, de sorte que nos genoux se touchaient, comme c’était souvent le cas. À cette occasion, il a commencé à caresser ma main pendant plusieurs minutes. Sur le moment, j’ai trouvé cela déconcertant, puisque c’était clairement un comportement approprié à une relation romantique plutôt qu’à la direction spirituelle. Je dis cela en raison de la nature sensuelle du contact (promenant son doigt sur la paume de ma main quelques minutes, alors que je continuais à parler de questions de théologie ou de vie spirituelle). Je ne me rappelle pas la date du deuxième incident ; peut-être une année plus tard environ. Il était autour de 22h ou 23h du soir. Je faisais ma confession au Père Philippe ; il tenait ma main dans la sienne entre ses genoux, la caressant de temps en temps. Il a progressivement attiré ma main plus près entre ses jambes jusqu’à toucher ses organes génitaux. Embarrassé et plutôt dégoûté, j’ai retiré ma main. Il m’a alors donné l’absolution comme si de rien n’était ». Il ajoute plus loin : « Je pense que ces deux cas reflètent une initiation à ces comportements ouvertement sexuels dont le P. Philippe a été accusé. Le deuxième cas est sexuellement abusif par nature, et je le considère comme un abus d’autorité flagrant de la part du P. Philippe, en tant qu’homme plus âgé, professeur, prêtre et le fondateur d’un ordre religieux. »« Je ne discute pas le fait que le P. Philippe était un homme brillant, qui a fait beaucoup de bien pour l’Église ; mais j’ai l’espoir que les actions du P. Philippe soient rendues publiques, de façon identique à ce qui a été fait quant au P. Maciel. Une des meilleures façons de commencer à diminuer la prédation sexuelle dans l’Église est de reconnaître qu’elle a existé. Nous sommes tous pécheurs, mais quand un prêtre tire avantage de son pouvoir sur ses subalternes, de telles actions devraient être dénoncées. Si un frère de rang inférieur dans la Congrégation avait fait de telles choses, je me serais immédiatement plaint ; mais je ne l’ai pas fait parce que le P. Philippe était lui-même l’autorité la plus haute à laquelle j’aurais pu me plaindre. »

Marie-Dominique PHILIPPE n’a donc pas seulement « porté des gestes contraires à la chasteté envers des femmes adultes ». Il a utilisé son autorité pour abuser sexuellement de religieuses et de religieux y compris à des moments où il administrait des sacrements. A-t-il pour autant commis des actes pédophiles ? Aucune information en ce sens ne nous est parvenue.

Ce qui est certain également c’est que suivant son exemple, d’autres frères ont abusé de leur autorité dans les mêmes conditions, y compris plusieurs frères exerçant la fonction de « maître des novices » en France et à l’étranger. Les avaient-ils « initiés » personnellement ? Ce qui est certain, c’est que Marie-Dominique PHILIPPE était au courant, qu’il a protégé ces responsables en imposant le silence, qu’aucune sanction n’a été prise à leur égard et que les victimes ont été abandonnées à elles-mêmes. Le frère Jean-Pierre-Marie, prieur général des frères de St Jean de 2001 à 2010 a agi de même en couvrant les auteurs d’abus et en renvoyant les victimes. Plus récemment, le frère Thomas JOACHIM a eu la même attitude dans une affaire mettant en cause des frères brésiliens.

Golias consacrera un prochain article sur ces abus sexuels à l’intérieur même de la communauté.

L’Eglise catholique, quant à elle, sera-t-elle capable de dire un jour la vérité, toute la vérité sur des pratiques aussi immorales ?

Pas la communauté St Jean en tout cas qui vient de publier un livre à la gloire de son fondateur : « Marie-Dominique PHILIPPE – Au cœur de l’Eglise du XX° siècle » Pas un mot bien sur dans ce livre sur les mœurs de son fondateur. La recherche de la vérité, leitmotiv de la communauté St Jean, n’est qu’un slogan vide de sens.

La nomination d’un commissaire pontifical

Le Vatican avait annoncé en 2014 la nomination d’un commissaire pontifical pour chacune des trois communautés constitutives de la « Famille St Jean » : frères, sœurs apostoliques et sœurs contemplatives.

Cette nomination se fait attendre. Après les difficultés rencontrées par Mgr Bonfils puis Mgr Brincard, les volontaires dans l’épiscopat français pour s’atteler à une mission aussi délicate ne se bousculent pas.

Quand le Vatican avait nommé Mgr Brincard « émissaire pontifical » pour les sœurs contemplatives de St Jean, ce dernier avait reçu comme feuille de route « d’aider les sœurs contemplatives à opérer un discernement attentif de leur charisme et de l’harmoniser avec les principes fondamentaux de la consécration religieuse proposés par la doctrine de l’Eglise ». Vaste programme qui a abouti à la décision d’exclure définitivement de la vie religieuse la fondatrice de cette communauté et trois de ses plus proches responsables. Sur les 380 religieuses que comptait cette communauté avant 2009, il n’en reste plus qu’une centaine dont une partie en dispense de vie commune ; les autres religieuses ont fait scission et se sont regroupées au sein de la communauté « Stella Matutina », laquelle continue d’être dirigée clandestinement par les quatre sœurs pourtant exclues de la vie religieuse.

Le chantier du futur commissaire pontifical reste considérable. L’action de Mgr Brincard a eu le mérite de clarifier la situation de la communauté des sœurs contemplatives de St Jean par le départ de la frange la plus sectaire des sœurs. Mais le problème de fond de la « Famille St Jean » se situe au plan de la doctrine et cela aussi bien chez les frères que chez les deux branches féminines. En 2013, Golias avait publié des extraits d’un rapport confidentiel écrit par le frère Thomas JOACHIM en préambule au chapitre général des frères de St Jean : « Ces derniers temps, la Famille St Jean s’est rendue célèbre à Rome pour le désordre qu’elle a occasionné jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie de l’Eglise. Mgr Henri Brincard a été nommé Assistant religieux des frères et des sœurs apostoliques, en plus de sa charge de Délégué pontifical pour nos sœurs contemplatives, afin de donner à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi un rapport sur certains aspects de la doctrine du père Philippe. Des plaintes concernant les mœurs remontant à Rome ont, en effet, inquiété les autorités de l’Eglise au point de se demander si l’éthique du père Philippe était tout à fait orthodoxe. Suite aux multiples lettres envoyées par nos sœurs contemplatives et par certains frères, l’enquête s’est déplacée également dans le domaine de l’ecclésiologie, de la philosophie, et de la vie religieuse (quid de « Eglise de Jean et Eglise de Pierre » ? Quid de « Institution et charisme » ? Quid de la place de la philosophie ? Quid de notre théologie de l’obéissance ?). Pour coopérer avec Rome sur cette question, Mgr Henri Brincard a mis sur pied une commission qui a travaillé jusqu’à Janvier dernier. Le travail de la commission devrait aboutir à un rapport rédigé par Mgr Henri Brincard, et envoyé ensuite par lui à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. »

Enquête canonique sur le père Thomas PHILIPPE

Frère aîné de Marie-Dominique PHILIPPE, dominicain comme lui, Thomas PHILIPPE est né en 1905. Thomas PHILIPPE est connu pour avoir crée en 1946 la communauté de « l’eau vive » à laquelle viendra se joindre Jean Vanier. Plus tard, en 1964, Jean Vanier fonde « l’Arche » à Trosly et Thomas PHILIPPE devient le prêtre de l’Arche devenant aux yeux de beaucoup le « cofondateur » de l’Arche. Sur la fin de sa vie, Thomas PHILIPPE a été recueilli par son frère dans la communauté St Jean où il est décédé en 1993. Des rumeurs ont circulé dès cette époque au sein de la communauté St Jean sur des faits d’abus sexuels dont s’était rendu coupable le propre frère du fondateur dans les premiers temps de la fondation de l’Arche.

Golias a appris que suite à plusieurs plaintes de victimes, le Vatican avait ouvert une enquête canonique sur le père Thomas PHILIPPE.

Fait troublant, selon une information en provenance de Rome, il existe des analogies dans les prétextes employés par les frères Marie-Dominique et Thomas PHILIPPE pour abuser de leurs victimes, prétextes tirés de la doctrine d’ « amour d’amitié ». La doctrine d’amour d’amitié élaborée par le père Marie-Dominique PHILIPPE à partir d’une analyse personnelle de textes d’Aristote et St Thomas d’Aquin est donc bien à l’origine de faits d’abus sexuels et pas seulement au sein de la communauté St Jean. Au Vatican, que ce soit au niveau de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi comme de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée, l’inquiétude et l’embarras sont grands.

L’abandon imposé par le Vatican de la doctrine d’amour d’amitié par la communauté St Jean est la condition indispensable pour lutter à l’avenir contre le trop grand nombre d’abus sexuels. Souhaitons que telle sera la mission confiée au futur commissaire pontifical.

Voir en ligne : http://golias-news.fr/article6209.html

Vos réactions

  • la pointe de l’iceberg 2 avril 2020 19:07, par J-P Lange

    Ces révélations ne dévoilent que la part de cet iceberg, noir.

    Que dire des abus perpétrés par des enseignants, notamment laïcs, dans des établissements catholiques ? Et de leur couverture par des jésuites —j’ignore les forfaitures, les trahisons d’autres ordres—, complices autant que complaisants ?

  • Laurence Gourbeyre 29 février 2020 16:18

    Pourquoi ne pas en revenir à la confession dans les confessionnaux comme auparavant ? Pour ma part j’ai véritablement en horreur de me confesser directement face à un prêtre et si les dérives de ces pauvres prêtres venaient tout simplement de cette situation qui favorise beaucoup trop les contacts physiques au détriment d’une relation véritable avec l’Esprit Saint ?

  • Alex 22 octobre 2019 10:55

     😐 Bonjour, voilà ma contribution : je ne connais pas tout le dossier, je ne cherche pas à décrédibiliser les personnes qui ont souffert de quelque chose ou ont ressenti un malaise, je témoigne juste de faits ou d’observations sur l’accusé. Je suis un homme et lorsque j’avais 17 ans je connaissais ce prêtre pour, l’avoir vu et écouté en conférences, pour avoir pris des repas à la même table, pour avoir échangé avec lui dans un groupe, pour avoir été confessé par lui. Je précise de suite que moi aussi je n’étais pas d’accord sur tout ce qu’il disait, qu’en résumé pour faire court : je n’étais pas un disciple aveuglé ou un inconditionnel du père marie-do. Ce que j’ai observé et ce que je peux vous dire (à tous ceux qui ne l’ont jamais approché de leur vie) c’est qu’il était myope comme une taupe, et n’entendait pas très bien non plus, et que je ne suis pas sûr que physiquement ses mains fussent très sensibles en raison de son âge. Quoiqu’il en soit, ses gestes (en confession ou lors d’un échange) étaient toujours très imprégnés, vigoureux, comme pour traduire physiquement ce qu’il disait oralement. Quand il vous disait bonjour, sa poignée de main était franche, quand il vous disait merci alors que vous étiez en train d’échanger une poignée de main, c’est presque s’il la secouait (on dit en anglais check hand), la serrait, voire la rapprochait de lui comme un président devant des journalistes qui amplifient leurs gestes pour insister. C’était sa manière d’allier le geste à la parole. Dans notre société aseptisée, quand on dit bravo / ou je suis fier de toi / ou merci… au maximum on dodeline de la tête, voire on envoie un sms, mais au grand jamais on est tactile. Surtout en ville où la promiscuité invite à la distance pour un périmètre de sécurité affective. Lui, il exprimait physiquement ce qu’il disait. Donc moi aussi j’ai pu observer qu’il rapprochait ma main de son ventre pendant une confession, non pas pour que j’ai un sentiment coquin ou romantique, non pas tout doucement et insidieusement comme une araignée qui tire sa proie, mais : franchement, ou par hasard, maladroitement, sans doute parce qu’avoir les bras tendus à son âge ça doit fatiguer (arthrite) et que quand on se sent en confiance et qu’on a pas l’esprit mal tourné alors on se permet de se reposer les articulations en même temps qu’on tient une main. Comme un père de famille qui a sur ses genoux son enfant sans être pédéraste pour autant (on dit bien "pédéraste" et pas "pédophile" qui signifie ami des enfants, tout comme philatéliste signifie ami des timbres - et non pas quelqu’un qui va faire des attouchements sexuels sur ses timbres… Pourquoi les médias ont galvaudé un mot, je ne sais pas, peut-être pour qu’on abrège pas en "pédé.." et mette les homosexuels dans le même panier tout comme certains associent musulmans et terroristes). Et tout simplement parce qu’encore une fois : empoigner et rapprocher la main de son interlocuteur était sa manière d’exprimer à celui-ci que les paroles de son interlocuteur comptent, que son interlocuteur compte pour lui. Pas dans un sens tordu, mais bien pour donner de la reconnaissance, encourager, transmettre de l’énergie, donner des forces. En bande dessinée on aurait pu inscrire dans la bulle : « Ah ah ah sacré toi, viens qu’on se tape dans le dos et que je te frotte la tête affectueusement mon gaillard, tu peux compter sur moi, viens que je serre dans mes bras mon fils ». Est-ce que c’est plus clair dit de cette manière ? Donc le coup de la main qu’il tient et pose sur ses jambes pendant une confession, c’était pas plus glauque que quand une infirmière dans un cabinet médical vous fait tendre le poing serré vers ses jambes pour la prise de sang alors qu’elle se rapproche pour mettre l’élastique à votre bras. Si vous êtes sensible ou avez l’esprit tordu, vous pensez alors « oh oh, je touche presque ses parties intimes » ou encore « tiens, hé si elle faisait ça parce que je lui plais ? ». Mais si vous n’êtes pas fragile ou hyper émotif ou obsédé ou pervers, vous regarderez seulement …l’aiguille ! Quand à un doigt baladeur, je ne suis même pas sûr qu’il faisait la différence entre sa cuisse et le bord d’une chaise, et clairement il frottait tout le temps ses jambes et genoux comme ceux qui ont les mains moites ou veulent se réchauffer par temps froid ou ont des douleurs aux articulations ou les mains engourdies. Voilà, je crois avoir fait le tour d’une facette de ce personnage d’une autre époque, qui avaient le contact physique naturel et franc, pour traduire une parole ou une sympathie. A bon entendeur, salut !  😎

  • Henri 12 mars 2019 04:10

    Je suis extrêmement surpris de la légèreté et de la facilité pour défendre ou accuser le Père Marie-Dominique Philippe sans avoir tous les éléments pour juger. Je pense que tout le monde ferait mieux de s’abstenir car s’il est coupable de faits graves, le défendre fera très mal aux victimes en revanche s’il est innocent que de calomnies pour rien dont les conséquences sont difficiles à mesurer. Je crains que pour beaucoup ce n’est pas la vérité qui est recherchée mais dans un camp le but est d’attaquer la communauté voire l’Eglise et dans l’autre camp le refus de reconnaître que même un être d’une si grande envergure puisse être pécheur. Je crois que la prudence voudrait que l’on s’abstienne de tout commentaire. Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés

    • @Henri Avez-vous donné le même conseille de ne pas juger sur tous ces sites où l’on fait qu’accuser et décrédibiliser les victimes ? Non ? Pourtant ce serait bien de le dire à ces gens là aussi de s’abstenir de tout commentaire dans ce domaine là.

      En ce qui concerne « avoir tous les éléments »pour juger, dans le cas de deux pères Philippe ce serait un peu difficile, on risque d’attendre encore longtemps…

      Ceci dit je me permet de partager la réponse de René Poujol (à un intervenant )sur son blog Cath’lib concernant l’affaire Preynat et Barbarin :

      "Je ne me sens pas le droit, moi qui n’ai eu à souffrir d’aucun abus de pouvoir, d’aucun abus spirituel ou à plus forte raison d’abus sexuel de part d’un prêtre, de venir donner des leçons de morale chrétienne à celle et ceux qui ont eu leur vie brisée. Je trouverais même cela indécent. Si le pardon est chrétien,la demande de pardon ne l’est pas moins. Est-il anti-chrétien d’attendre de ceux qui se sont rendus coupables d’une telle trahison par rapport à leur sacerdoce,de ceux qui ont couvert de tels crimes,qu’à leur tour ils demandent pardon à ces« petits »qu’ils ont scandalisés au point parfois,de les faire douter de l’existence d même et de l’amour de Dieu à leur égard ? Il y a une forme d’inhumanité et donc à mes yeux de trahison de l’Évangile, à manier ainsi les grands principes et venir expliquer aux autres,bien au chaud dans son oratoire, comment il serait chrétien de savoir sublimer leur souffrance et pardonner."

    • Bonjour,

      Je me permets de réagir avec colère.

      Je ne suis pas d’accord. Dans l’émission sur Arte des religieuses abusées, il y a bien des témoignages sur les dérives sexuelles du Père Marie-Dominique Philippe. Pourquoi ces victimes mentiraient-elles ? D’ailleurs, si la Communauté St Jean a pris des distances avec ce prêtre fondateur cela n’est pas pour rien.

      Et puis, ce qui me dérange, c’est ce manichéisme contre les victimes. Moi-même victime au sein de la Communauté des Béatitudes, mon but, en dénoncant les dérives de cette secte, n’était pas de détruire l’Église.

      De plus, il est normal d’être en colère contre l’Église qui était parfaitement au courant des dérives de tous ces fondateurs et particulièrement du Père Marie-Dominique Philippe. Et, beaucoup ont attendu que celui-ci soit décédé pour parler de ses dérives sexuelles. Ainsi, il ne sera pas condamné. Encore heureux, qu’il n’ait pas été canonisé !

      S’il est vrai que nous sommes pécheurs, ce n’est pas une raison pour faire du relativisme. Beaucoup de victimes souffrent encore.

      Quant à moi, je ne serai pas prudent en disant que le Père Marie-Dominique Philippe était un pervers narcissique et sexuel comme son frère !

      Et vous avez le culot pour nous demander de ne pas juger ! Donc, ce sont nous les victimes qui sommes coupables ? Comment osez-vous retourner la situation ? Vous oubliez la vraie définition du mot juger. Juger, pour la théologienne Lytta Basset, selon l’étymologie c’est faire la critique du verbe grec Krinein. Cela veut dire évaluer, discerner, peser le pour et le contre pour pouvoir faire des choix, prendre parti en connaissance de cause.

      Alors oui, je juge l’Église d’avoir protégé ses prêtres pédophiles, ses prêtres et religieux abuseurs sexuels, ses prêtres et ses religieux manipulateurs et pervers narcissiques !

      Il est temps qu’elle se réforme, et vite, car elle n’est plus crédible !

      NB - Merci à toutes les victimes qui ont le courage de témoigner y compris sur ce site Internet.

  • FREDERIC BEAGUE 11 mars 2019 22:25

    Matthieu 7 …17 Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. 18 Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 19 Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.…

  • Ephrem Yon 8 mars 2019 20:16

    Ce qui m’étonne dans le cas de la religieuse « abusée » qui témoignait dans le documentaire d’Arte à propos du P.Thomas Philippe, c’est sa passivité à se prêter à ce qui lui était demandé. Elle était majeure. Si un religieux me demandait de coucher avec moi, je lui dirais, bien entendu : « Vous êtes malade ! Trés peu pour moi ! » Et j’ aurais filé rapidement et aurais signalé le fait le plus rapidement possible aux autorités compétentes. Elle, à ce qu’il paraît, elle fait ce qui lui est demandé de nombreuses fois, selon ses dires, croyant obéir au vœu d’obéissance. Pour le coup, c’est de la grande bêtise ! Si on me demandait(qui que ce soit ) au nom de l’obéissance une chose nettement et carrément répréhensible, évidemment, je refuserais catégoriquement. Disons, pour faire court, que, dans ce cas, il y a pour le moins une faille grave dans la personnalité de cette personne (ce qui rend suspect son accusation, qui semble complètement aberrante et invraisemblable, à part un manque de jugement bien au-dessus de la norme).A première vue, elle semble aussi responsable de ces actes que l’instigateur.

    • Oui, monsieur ou madame, on a déjà compris,les victimes de viols et d’agressions sexuelles sont toujours coupables et la plupart de temps des déséquilibrées dangereuses. Et c’est tout à fait fascinant de voir que lorsque l’une d’elle parvient à témoigner de son vécu (par méchanceté,vengeance ou pour se rendre intéressante,à vous de choisir !) pour ses détracteurs( aussi braves types comme vous ) elle a tout faux, elle est de toute façon porteuse d’une faute morale. Le problème,que parmi ces jacasseurs anonymes et donneurs de leçon qui viennent accuser les victimes, il y a toujours une belle proportion de ces mêmes agresseurs … Une certitude statistique,monsieur !

    • une personne cassée = une psychologie dévastée = un esprit brisé ne peut résister . Lisez donc Restif de la Bretonne . Il décrit dans une nouvelle comment les maquereaux dressent" les malheureuses qui tombent entre leurs pattes . Facile de critiquer les filles en les qualifiant de morues ( là c’est dans le civil = laïcat ) mêh demandez vous pourquoi Jésus a pris la défense de filles de joie ? Il connaissait leur degré d’innocence & comment des pervers avaient abusé de la misère .

    • …parfois des personnes fragiles en quête d’absolu et donc en quête de discernement n’ont justement pas ce discernement et « par faiblesse » font de la globalisation entre le Dieu qu’elles recherchent et la volonté absolue de Dieu qu’elles veulent interpréter à tous propos dans toutes situations….ensuite une mécanique de clichés s’imposent et c’est le cycle du « qui a bu boira » qui se poursuit justifié par « ce doit être la volonté de Dieu »…..de toutes façons tant il est vrai qu’il y aura toujours une accointance mystérieuse en le bourreau et sa victime…..

    • Peut- on vous demander si, de près ou de loin, vous connaissez la réalité de l’emprise ? Votre commentaire semble signifier que non.. Vous ne savez pas de quoi vous parlez .. Renseignez vous,je vous en prie , ne serait ce que par respect pour les personnes qui ont subi cette emprise ..

    • 1) Votre étonnement témoigne d’une grande méconnaissance de ce qui se passe lors d’un viol : sidération, dédoublement (la victime pense que ce qu’elle vit n’est pas réel, tellement ce qui lui arrive dépasse tout ce qui est imaginable). La passivité de la victime n’est pas du tout signe d’une acceptation. 2) Quand un violeur comme le père Marie-Dominique Philippe est une personne vénérée et proche du Pape, la victime ne peut s’adresser à personne : l’entourage préférera penser qu’elle est une menteuse. 3) Dans le documentaire, il est précisé que cette femme a été violée par ce religieux dès ses premières années de consécration, c’était donc une très jeune fille, que l’éducation n’avait pas du tout préparée à se méfier d’un prêtre. Qu’ensuite elle soit devenue adulte n’y change rien : l’emprise était bien installée et elle n’a jamais pu prendre de distance -sauf bien après la mort du bourreau- étant totalement isolée dans sa détresse. 4) La rhétorique perverse du père Marie-Dominique Philippe consistait à justifier théologiquement ses viols : difficile pour une femme croyante qui, en plus, est face à son directeur spirituel de se défendre - le violeur suggérant qu’elle désobéit au Christ quand elle lui résiste. 5) Le violeur (comme d’autres prêtres du film) poussait l’abjection à commettre ses forfait tout en administrant le sacrement du pardon, il bénéficiait donc de toute la symbolique sacrée que lui conférait sa fonction. Une situation de pouvoir absolu…

    • Sans nul doute, combien « cette religieuse » aurait aimé agir comme vous l’auriez fait, vous. Combien, infiniment plus que vous, avec la douleur en plus, elle s’interroge sur cette incapacité, combien infiniment plus que vos certitudes sur la marche du monde, elle a dû, tout au contraire, aborder les gouffres du non-sens. Sa responsabilité personnelle, elle l’a entièrement assumée en acceptant, après de longues périodes d’hésitation, de doute, de crainte, de parler à visage découvert, avec son vrai nom. Elle a accepté que 25 ans de sa vie paraissent vains, incompréhensibles, mais irréductibles. Et que ce courage soit lui même dénigré, jugé, avili. Ces trajectoires dépassent les bornes coutumières de l’analyse mais se livrent aux commentaires rétrécis, à l’emporte-pièce confortable, rassurant - à moi, ça n’arriverait pas- du bien et du mal. J’ose espérer que « cette religieuse » n’a pas lu votre post qui établit une égalité de responsabilité entre le poignard et la plaie.

    • SVP ne tirez pas en plus sur cette femme !!! JPII a tout fait pour que la femme ne soit que procréatrice ou bonne soeur… Il a tout fait pour que les femmes restent de « grandes enfants »… Voilà le véritable problème !… Il a tout fait pour que la femme ne soit pas actrice de sa vie, responsable de son corps, de ses désirs etc… Alors évidemment on en arrive…

    • Quand le P. Thomas Philippe agit comme un gourou, abuse de son autorité au nom de Dieu, il n’est pas étonnant que sa victime soit sous son emprise et qu’elle ne soit plus en capacité de dire « Non » N’est-ce pas la manière d’agir des sectes et de leur fondateur ? Comment peut-on dire que la victime est aussi responsable que l’instigateur.? Même s’il existait une faille grave dans la personnalité de cette religieuse, cela ne justifierait en aucun cas l’abus sexuel de celui qui est en charge de l’évangile, de la Parole du Christ dispensée aux pauvres, aux plus petits.

    • Elle était majeure. Si un religieux me demandait de coucher avec moi, je lui dirais, bien entendu : « Vous êtes malade ! Trés peu pour moi ! » Et j’ aurais filé rapidement et aurais signalé le fait le plus rapidement possible aux autorités compétentes. Elle, à ce qu’il paraît, elle fait ce qui lui est demandé de nombreuses fois, selon ses dires, croyant obéir au vœu d’obéissance. Pour le coup, c’est de la grande bêtise !

      suite à ce message que je ne découvre qu’aujourd’hui, (6 octobre 2019) je suis outrée ! Comment lorsqu’on n’a pas été touchée par un pervers, peut on oser écrire cela ? l’incapacité à réagir face à un prédateur est telle qu’on est complètement bloquée, anihilée, rendue au silence. et je sais de quoi je parle pour avoir subi l’inceste . Alors pitié, ne rendez pas difficile la vie des victimes en disant de telles insanités.

    • vous parlez de choses que vous ignorez totalement. Vous n’avez pas du tout idée de quoi sont capables les manipulateurs … ils arrivent à vous faire faire des choses que vous n’auriez jamais fait en temps normal sans que vous puissiez vous expliquer pourquoi vous les avez faites. Regardez donc comment ça marche dans les sectes ! Apparemment, vous n’avez jamais rencontré de manipulateur, alors par pitié, taisez vous !

  • aletheia 30 avril 2016 10:12

    Ce site est évidemment un cloaque où délation , calomnies , diffamations , approximations et amalgames se mélangent « harmonieusement » pour produire un parfum particulièrement délicieux . Dans ce cloaque naviguent avec délectation de drôles de reptiles amphibies cachés dans la vase et dont les compulsions , régurgitations et réflexes suscitent l’intérêt ou la curiosité de l’observateur . Ce cloaque est alimenté par de grosses canalisations « d’eaux usées » de « médias » ad hoc eux mêmes tenus par des bailleurs de fond riches mais discrets .

    Le « témoignage » d’un « religieux » qui aurait subi des « attouchements » ou des « gestes déplacés » est IRRECEVABLE et peut tout à fait venir d’un déçu , dépité malveillant ……. Voilà comment procèdent certains iznogoud

    • Bonjour,

      J’ai été victime de la Communauté des Béatitudes. Lorsque j’ai dénoncé ces abus, on m’a dit que j’étais un calomniateur, un menteur et un possédé des démons.

      Pourtant, j’avais raison. Le voile est retiré et tout est dévoilé. Cela grâce à Golias et à des associations anti-sectes.

      Alors, moi je crois Golias concernant les dérives du Père Marie-Dominique Philippe. Je crois qu’il était un abuseur, particulièrement avec Soeur Myriam.

      Je pense que le problème de beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui, qu’ils soient laïc, prêtres ou évêques, c’est la naïveté.

      L’Église n’est plus crédible et n’est plus capable d’être un garde-fous.

      Je dis merci à Golias et à toutes les associations anti-sectes qui combattent toutes les dérives sectaires, y compris dans l’Église Catholique Romaine.

      Je remercie aussi ce site, lenversdudecor, qui permet de dénoncer les dérives au sein de toutes ces communautés.

    • Les témoignages sont tellement avérés que le pape est obligé de les entendre. Le Vatican fait tout pour étouffer les choses, certes. Mais il sait depuis 1998 que, dans 23 pays, des prêtres (qui auparavant se soulageaient chez les prostituées ou en forçant des paroissiennes) s’en prennent désormais de façon systématique à des religieuses pour échapper au sida. Ces prêtres forcent ensuite les religieuses qu’ils ont mises enceintes à avorter. Deux religieuses missionnaires ont envoyé au Vatican un rapport circonstancié sur le sujet, il y a 20 ans.

  • soeur theresita victoria 29 avril 2016 15:38

    pure calomnie et mensonge sur le pere marie Dominique phillip ce saint homme que tous nous avons connu et qui n a jamais chercher que la verite. un jour au ciel tous ceux qui l ont calomnier regretteront . mais lui est dans la paix au pres du pere des cieux et prie pour nous pauvres pecheurs. ses ennemies actuels sont les ennemis de l eglise et de la verite. car le pere marie Dominique demeure la figure de l obeissance a l eglise, il n a jamais fait son œuvre mais celle de Dieu seul et st Jean paul II en est temoin et nous ses enfants. continuer a prendre les armes du demon pour le calomnier mais nous nous prenons la voie de la vierge marie pour lui dire merci pour le don de sa vie si pur a l eglis. merci pere marie dominique et prie pour nous pecheurs

    • les agissements du Père Philippe et de son frère ont sali l Eglise, et leurs abus sur des religieuses de surcroît est intolérable. Ne vous voilez pas la face , notre Eglise est malade de tous ses mauvais serviteurs qui contribuent à sa chute.

      • Dommage que nous n’ayons pas demandé directement leurs versions des faits aux pères Thomas et Marie-Dominique PHILIPPE….Pas de véritable enquête judiciaire sans contradiction et sans défense.

        • Tiens ! Ca faisait longtemps !C’est quoi votre problème, agapé ? Le même que la nièce (Marie Phillipe) des pères Phillipe ? Ou simplement la « jalousie » de ne pas faire partie de ces femmes abusées par ces Saints Hommes dont vous vénérez tant ? Ben, tenez, je vous offre très volontiers mon expérience avec l’un d’eux et toute cette souffrance jusqu’à dernière miette, qui m’écrase la cervelle jusqu’à la réduire en bouillie, jusqu’à n’en plus pouvoir. Régalez vous, profitez en car il il faut vraiment l’avoir vécu soi-même pour la comprendre cette destruction de l’être tout entier que ce type d’agissements provoquent. Allez,bon courage !

          • Plus facile de me faire des procès d’intention que de répondre au contenu de mes propos. Et ne me donnez rien, je ne vous ai rien demandé.

          • Et je ne comprends pas vos propos par rapport à la jalousie. Pensez vous qu’être abusée ou violée soit un sort enviable ? Pensez vous que l’on puisse convoiter un statut de victime ? En plus d’être insultant à mon égard et à l’égard des victimes( en général) ces paroles contredisent la suite de votre discours….

            • A force de lire vos plaidoiries pour ces criminels, comme vous le faite depuis des années colère=agapé, je constate et reconstate une efficacité redoutable de votre méthode de culpabiliser et imposer le silence aux éventuelles victimes qui consultent ce forum. Avec vous on comprend très bien que la plupart de temps ces femmes abusées par les pretres ne soient que des fausses victimes qui s’amusent à accuser ces saints hommes à tort. Et que les seules « vraies victimes » sont ces pauvres pretres ! D’Où alors VIENDRAIT CE VICE chez les femmes et enfants D’ALLER ACCUSSER à TORT ??? Statiquement parlant il n’y aurait qu’une fausse accusation sur 1000. Alors que faisons nous avec ces 999 criminels ? Et d’ailleurs, si aujourd’hui 99% des violeurs ne sont pas condamnés, ce n’est pas parce qu’ils sont innocents mais parce que la justice quand elle est saisie ,n’a pas les preuves suffisantes !

              Je suis peutetre insultante. Par contre vous, vous êtes complice de ces pretres criminels, parasitée par des stéréotypes sexistes et fausses représentations sur les violences sexuelles faites aux femmes. Dans le dénis totale, parce que vous même vous faites partie de ce corps ecclésiastique. La plupart de temps je ne lis plus votre prose où vous défendez ongle et bec ces prédateurs ,cela ne fait qu’aggraver ma souffrance inutillement. Muriel Salmona explique bien cette réalité où des personnes comme vous( que ce soit des hommes ou femmes) viennent brouiller les contes, maquiller les crimes des agresseurs pour les disculper et pour assurer leur impunité.

              • Et une fois de plus : des attaques personnelles et aucune réponse à la question bien précise que je vous ai posé en réponse à votre post sur la jalousie par rapport aux personnes abusées…..

                • C’est vous qui savez si vous êtes « jalouses » ou pas,non ? Vous n’êtes pas vous même victime d’abus sexuel et vu avec quel zèle vous défendez ces agresseurs immaturo-pervers et minimiser régulièrement les souffrance des victimes au profit de leurs agresseurs,comme celle de sérénité, par exemple,je n’ai pas d’autre explication,chère madame. Si vous n’êtes pas d’accord avec mon constat, à vous de me le dire. Ca m’intéresse.

                  • Je ne comprends pas votre logique. En général on est jaloux de la fortune de quelqu’un , de sa réputation , de sa beauté…. Mais la situation de quelqu’un qui s’est fait violé ou abusé sexuellement, qu’à t’elle d’enviable, à votre avis, pour qu’on en soit jaloux ? Vous me dites que vous êtes dans ce cas , en quoi ce sort peut il être enviable ?

                    • agape vous le faites exprès ou quoi ? La personne qui demandait s’il y avait de la jalousie faisait visiblement de l’ironie . C’est la remarque narquoise d’une victime qui fut abusée & qui désabusée devant l’esprit genre triple buse de ceux qui défendent les agresseurs se contente de les charrier . Une victime tente de vous faire voir votre erreur & vous vous vous défaussez ! Un manque d’Amour Charitable ou une intelligence faussée ?

                      • L’ironie est un langage qui a un sens. Et je me méfie toujours des discours de ceux qui veulent ramener les autres de leurs « erreurs ».

                        • « L’ironie est un langage qui a un sens. Et je me méfie toujours des discours de ceux qui veulent ramener les autres de leurs »erreurs".

                          Parfaitement d’accord avec vous, agape ! J’ajouterai aussi :Je me méfie toujours des discours de ceux qui veulent entraîner les autres dans leurs propres convictions n’ayant pas été témoins directs des faits,pourtant mettant constamment en doute les paroles des ceux, qui l’ont été ou sont toujours directement concernés.

                          Pour les agresseurs ainsi que pour leurs proches,« les idées de culpabilité vis a vis des victimes peuvent se transformer en idées d’injustice. Ce phénomène est fréquent contre une réalité trop agressive. La plupart des agresseurs sexuels minimisent l’impact traumatique de leurs agissements chez leurs victimes. L’isolement dans lequel se retrouve l’abuseur est souvent douloureux,car il lui est imposé par l’extérieur. Pourtant,l’abuseur est fréquemment solitaire,en proie à des difficultés relationnelles ou à un vécu percécutif de son entourage. Ses modalités relationnelles basées sur l’emprise et l’abus lui donnent l’impression d’avoir la maîtrise de la situation et comblent momentanément le manque d’affection de son existence. » et ainsi de suite.

                          Quant aux victimes,« l’impact sur leur santé,démontré par les études internationales est majeur que ce sont sur leur santé mentale pour 95% des victimes (IVSEA,2015) : troubles anxieux,dépression,troubles alimentaires,addictions etc. ou sur leur santé physique pour 70% des victimes : troubles liés au stress et aux stratégies de survie,maladie cardio-vasculaires et respiratoires,diabète,épilepsie, troubles de l’immunité,troubles gynécologiques, fatigue et des douleurs chroniques etc, etc et peut entraîner une perte d’espérances de vie de 20 ans. La méconnaissance des troubles psycho-traumatiques et de leurs mécanismes porte lourdement préjudice aux victimes puisqu’elle permet de ne pas reconnaître la réalité de la souffrance ,des symptômes et des handicaps que présentent les victimes,ni de le relier à leur cause:les violences. Elle peut également de continuer à mettre en cause les victimes qui seraient les artisanes de leur propre malheur en étant incapables d’aller mieux,de se révéler,de tourner la page,d’arrêter de se victimiser,de sortir d’une prétendue fascination pour le trauma. Il est essentiel pour les victimes de violences sexuelles d’être reconnues,protégées,informées,réconfortées et de recevoir des soins spécifiques le plus tôt possible,afin d’éviter ainsi la mise en place des troubles psycho traumatiques sévères et chroniques qui auront de graves conséquences sur leur vie future et leur santé. » "Dr.M.Salmona)

                          Je ne vous en veux pas votre ignorance, agapé, même si elle m’est insupportable,mais votre manque d’humilité et ce mépris généralisé que tous ces bons dévots,comme vous, comme Arnaud Dumouch etc, exercent sur autrui.

                          • Et vous,avez vous été témoin direct des abus sexuels des frères PHILIPPE sur ces femmes ? Ce que je crois, par rapport à eux , est de l’ordre de la conviction personnelle et une conviction personnelle n’est absolument pas une preuve. Donc , ce n’est pas ma conviction que j’expose ici. Je dis seulement que des témoignages ne constituent pas des preuves et que sans entretien contradictoire, il est encore plus difficile d’en tirer des conclusions. Remarquez, que je n’évoque pas ce que je crois sur leur culpabilité ou leur innocence, car ce que je crois, n’est pas un fait qui pourra établir la vérité en matière de justice humaine. Je ne vois pas dans mes propos où il y a mépris pour les victimes, je n’ai absolument pas tenu par rapport à elles, ni à vous, les propos désobligeants que vous évoquez. Si vous prenez comme une agression personnelle le fait de na pas partager votre conviction ou d’oser l’interroger alors vous prônez une dictature de la pensée très en vogue aujourd’hui.

                            • C’est vous qui vous plaignez des attaques personnelle à votre encontre, me semble-t-il. Vous aimez provoquer, détourner le sens des mots. Faire semblant de ne pas comprendre, répondre systématiquement à coté… bref, pour moi ça ne rime à rien tout ça. Dites au moi clairement que pensez vous de temoinage de Michèle -France ? Est-elle une malade mentale et menteuse pour vous ?

                              • Vous ne me reprochez pas de vous agresser , je vous ai donc certainement mal comprise. Quant à Michèle-France, je ne peux pas répondre à votre question. Je ne sais pas. Et pour son état mental, je n’ai aucune compétence pour vous en dire quoique ce soit.

                                • On ne vous demande pas si vous êtes compétente, on vous demande si , selon vous, Michèle-France ment. Selon vous, ment-elle ?

                                  • Ah, désolée mais « on » m’a posé 2 questions. Si elle ment : je n’en sais rien. Si elle est malade mentale : je n’ai pas les compétences pour le dire, n’étant pas psychiatre.

                                  • Bonjour à tous !

                                    Je crois sincèrement que ceux - comme Agape - qui défendent « le droit » au respect de l’innocence présumée des frères PHILIPPE (en raison d’absence de procès puisqu’ils sont décédés) n’œuvrent pas pour le devoir de Vérité ni la Défense des victimes. C’est un fait !

                                    Inutile d’épiloguer avec eux car le déni ou l’absence d’honnêteté intellectuelle n’a d’égal que leur mauvaise Foi.

                                    J’ai eu avant-hier un long entretien avec un ancien membre de la Communauté Saint-Jean engagé à Vie et qui a bien connu le Père MD Philippe. Cet ami qui est Chanoine à présent est un homme droit, priant et cultivé. Sa conclusion confirme tous les témoignages de victimes balayés d’un revers de main par certain(e)s : « C’était un pervers et pas uniquement sur le plan sexuel ». No more comment !

                                    • Ben, si cet homme droit , priant et cultivé ( et de plus chanoine !) le dit, c’est donc vrai. Ceux qui ne sont pas convaincus que MD PHILIPPE était un pervers retors et abuseur sont dans le déni et l’idéalisation mais non ceux qui croient les paroles de ce prêtres priant, cultivé et droit ……. Je m’incline devant tant de bonne Foi et d’honnêteté intellectuelle.

                                      • @ Agapé, Inutile de mentir de façon aussi éhontée et tendancieuse ! 😉

                                        Vous n’accordez aucun crédit aux témoignages des victimes, alors ceux d’un ex-frère de Saint-Jean, pourtant aux premières loges, encore moins.

                                        Oh ! J’oubliais, parmi les victimes violées spirituellement et physiquement par le Père MD Philippe se trouvaient des consacrées contemplatives. Ah oui mais flûte ! Il est mort et des victimes profondément traumatisées ont fuit la communauté ou bien se replient dans un silence imposé par le carcan communautaire à Saint Jean ou tout simplement par honte.

                                        Pas de bol car pas de preuves, hein ? Sauf qu’en matière d’abus sexuels, les preuves ne court pas les rues à moins que la victime se rende immédiatement à la police afin d’obtenir un examen initial parfait avec le recueil d’éléments contribuant à l’obtention de preuves médico-légale pour la justice.

                                        Alors en communauté cloîtrée (ou non), avec en prime des abus spirituels et une emprise à la clef ainsi qu’une éjaculation orale chez certains prédateurs ecclésiastiques précautionneux, le triple édredon leur accorde toute impunité et les victimes subissent souvent la double peine. En plus du traumatisme, elle doivent faire face au doute de leurs supérieurs si elles se confient courageusement ; à la critique sur leur soumission jugée volontaire ou même à la condamnation de leur hiérarchie bien embarrassée. « Prie, offre et tais-toi ! » !

                                        Dans le cas du Père MD Philippe, érigé de son vivant en icône de Sainteté et vénéré comme un sage érudit intouchable car protégé par les instances vaticanes et le Pape, que vaut la parole d’une pauvre soeur victime ?

                                        Vous pouvez tourner en dérision le témoignage de mon ami, peu importe car je ne l’ai pas écrit pour vous. Vos écrits récurrents sur ce fil de discussion dénotent d’un esprit blessé et d’un raisonnement souvent alambiqué et biaisé concernant les prédateurs au sein de l’institution ainsi que leurs méfaits avérés. Vous jetez un discrédit sur des témoignages connus - et reconnus par l’Eglise parfois - qui corroborent des faits. Vous lire doit être effectivement insupportable pour celles qui ont subi attouchements, viols ou abus de toutes sortes par des clercs dévoyés.

                                        Je prie pour chacune d’entres elles, surtout en ce temps de Carême.

                                        • « Pas de bol car pas de preuves, hein ? Sauf qu’en matière d’abus sexuels, les preuves ne court pas les rues à moins que la victime se rende immédiatement à la police afin d’obtenir un examen initial parfait avec le recueil d’éléments contribuant à l’obtention de preuves médico-légale pour la justice. » Et oui, c’est bien cela le problème en matière de viol et d’abus sexuel. C’est là aussi qu’est la difficulté des enquêteurs et de la justice. C’est pour cela que des 2 cotés , il y a eu des erreurs judiciaires graves. Ces enquêtes sont extrêmement délicates. Faut il chaque fois qu’il y a témoignage ou accusation de viol, décréter que l’accusé est coupable ? Faut il discréditer tout témoignage en l’absence de preuves ? On a fait cela un temps par rapport aux enfants, en décrétant que les enfants ne pouvaient pas mentir sur ce sujet( alors qu’il ne s’agit pas forcément de mensonges mais d’expression d’une souffrance).

                                          • La croyance que des femmes mentent lorsqu’elles disent avoir été violées se retrouve déjà dans l’histoire mythologique, dans la genèse aussi etc. Pour certains c’est parce que la femme se venge d’un homme, pour d’autres parce que la femme allume le pauvre homme pour en suite pleurer et porter plainte etc etc.

                                            Quant aux personnes faussement accusées, celles qui ne sont pas décidées bien évidement, elles peuvent toujours porter plainte contre toutes ces mauvaises accusatrices. Et c’est en général ce que des gens normaux font y compris des pretres. Mais quant à vous, vous aimez vraiment faire du mal aux gens, hormis vos pretres, n’est ce pas ? Bein, c’est réussi !

                                            Quoi qu’il en soit une fausse accusation n’est pas le fait de ne pas pouvoir prouver qu’il y a eu l’agression sexuelle ou viol. Une fausse accusation de l’agression sexuelle ou viol sera avérée si seulement on peut prouver qu’il n y a pas eu d’agression sexuelle ou viol.

                                          • Vous dites que « C’est pour cela que des 2 cotés des il y a eu des erreurs judiciaires graves. »

                                            De quelles erreurs judiciaires graves parlez vous ? Pouvez vous être plus précise s’il vous plait et donnez des preuves à l’appui de ces erreurs contre les pretres accusés à tort et vis et versa ? Puisque vous avez l’air de connaitre pas mal de dossiers sensibles dans ce domaine, mais pas le grand publique, il est peutetre important de tirer tout cela au clair une fois pour toutes ? Vos insinuations sur ce phénome des « victimes qui mentent » et les nombre important des « pretres accusés à tort » sont trop graves.

                                        • @agapé

                                          puis je vous poser une question plus personnelle ? En tant que l’assistante sociale avez-vous le même plaisir de mépriser les personnes que vous accompagnées quotidiennement et mettre en doute leurs souffrances comme ici ou c’est juste un moyen efficace pour évacuer vos doutes et frustration ?

                                          je sais c’est quasi impossible pour le cerveau et le cœur d’accepter que l’être tant adulé en qui vous avez mis toute votre confiance et amour un jour s’avère un manipulateur et prédateur sexuel. Vous faites sans doute partie de ces femmes fidèles, prêtes à aller jusque au bout pour défendre celui qui était tout pour vous. Malheureusement humilier, casser puis lier, séduire,rendre les gens affectivement dépendants font partie de l’ADN des frères de Saint -Jean. Pendant des années j’écoutais mon abuseur me parler d’un grand amour entre nous et justifier son comportement par la volonté de Dieu. Avec des mots quasi identiques que le père Marie-Dominique Philippe employait pour Michèle France.

                                          Ce qui me choque aujourd’hui, ce qu’il y avait plein gens qui voyaient, qui étaient au courant, qui savaient ce qu’il faisait car il ne se cachait pas tant que ca, il lui même arrivait d’avoir des gestes déplacés envers moi dans des lieux publiques et des accidents que je classifierai comme tragiques. Une fois j’avais vraiment cru mourir de honte. Tout le monde allait jouer au foot avec une équipe des jeunes dans un patelin à coté. Nous étions cinq personnes dans sa voiture, moi devant et trois autres garçons à l’arrière. Le prêtre avait du mal à conduire ,tout rouge, en sueur, dans une position indescriptible…il avait fini pas éjaculer là, dans la voiture, devant tout le monde,les garçons derrière rigolaient comme des fous, moi je voulais juste disparaître de la surface de la terre. Lorsque toutes ces personnes voyaient à l’époque ce prêtre m’humilier, puis disparaître avec moi derrière des portes.. pourquoi personne n’a rien dit, rien fait ? Pourquoi tout le monde le laisser faire ? POURQUOI ?

                                          Alors vous voyez, agapé, de votre intime conviction aujoud’hui je n’ai vraiment, mais vraiment rien à f… ! Je sais ce que j’ai vécu et vis encore , je sais ce que Michèle France et les autres victimes ont vécu et vivent toujours…

                                          • De toute façon, je suis complètement mauvaise pour vous, quoique je dise. Je ne vois pas ce que j’ai dit de méprisant sur le témoignage de Michèle France. C’est vous qui voulez que je m’exprime sur son message, en orientant vos questions de manière particulière, lorsque vous me demandez : « Est elle menteuse ou malade mentale ? »Comment puis je porter un tel jugement sur une personne que je ne connais pas ? Je n’ai jamais rien dit sur le contenu de son témoignage comme je ne me permettrai pas de dire quoique ce soit sur le votre. C’est votre vécu et je n’ai aucun commentaire à faire là dessus. Un entretien social n’est pas une enquête judiciaire, nous n’y retrouvons pas les mêmes objectifs et les mêmes enjeux. Lorsqu’il s’agit de rendre justice aux victimes et d’établir les culpabilités, alors, oui, il faut savoir aussi douter et vérifier afin d’éviter les erreurs judiciaires des deux côtés ( autant par rapport aux victimes que par rapport aux accusés).

                                            • J’avoue, je n’adhère pas du tout à votre tactique. Vous laissez une phrase ambiguë par la, des mots à double sens par ci. Vous parlez « des erreurs judiciaires graves »sans aucune référence concrète, deviez la conversation, je ne comprends vraiment pas ce que vous cherchez à prouver.

                                              « De toute façon, je suis complètement mauvaise pour vous, quoi que je dise. »

                                              Vous savez, ce genre des phrases je connais bien, le prêtre les utilisaient souvent pour me désorienter ,discréditer et retourner la situation contre moi comme si moi j’étais toujours la raison d’être de tous les problèmes…

                                              Ma plus grande erreur est de venir sur ce site et vous donner du grain à moudre. Mais comme disait Isabelle : plus de commentaires !

                                              • C’est bien le problème des commentaires du genre d’ « agapé », qui squattent un site fait pour la parole de celles et ceux qui ont souffert et qui souffrent et pour celles et ceux qui les soutiennent -ce qui est mon cas. On peut bien sur soutenir l’idée de propos divergents, mais sur un site ouvert en tout premier à la parole de personnes directement concernées par ces crimes contre le corps et l’âme, un sens de la discrétion s’impose. Personne ici ne croiera une seconde aux arguties de pasionaria d’un père Philippe ou autre du même genre. Mais cet acharnement absurde choque profondément par son absence complète d’ouverture à autrui et de respect, tout en abusant du principe de liberté de ce site. C’est navrant et carrément minable.

                                                • Je ne sais plus Anne, peutetre qu’agapé a raison et qu’il y a aussi des victimes qui déforment la réalité. En plus ,comme disait Francois Devaux pour l’Eglise il y a des « bonnes victimes » et des « mauvaises victimes ». Et être « une bonne victime » est vraiment très compliqué, il faut être ni trop belle ni trop moche, Ni trop intelligente ni trop bête ,avoir toujours des bonnes attitudes, des bonnes paroles, être humble, rester discrète et ne parler jamais au médias, être toujours croyante, pardonner et que sais -je encore. Prêtre n’est jamais un abuseur comme un autre, surtout pour une religieuse. Comment pourrait -elle se positionner clairement face à tel homme ? En plus il y a toujours cette crainte terrible de ne pas être crue. Et c’est malheureusement ce qui se passe le plus souvent. En particulier, lorsqu’il s’agit de personnalités connues jouissant d’une belle image publique comme Père Philippe.

                                                  Du coup je remercie de tout cœur tous ces hommes et femmes comme Michèle -France ,Doris, Claire et autres qui osent raconter leur calvaire, Il faut avoir une grande force de caractère pour le faire quand même. Amitiés !

                    • Je me suis fait avortée en 2015 avec la bénédiction de mon agresseur. En 2017 j’ai découvert que c’est un prédateur sexuel et que je ne suis pas la seule dont il a abusée, je suis donc allé au commissariat porter plainte contre lui. Les flics ont ricané et m’ont fait bien comprendre( comme ce monsieur avant hier concernant Michèle France) que c’était probablement moi même qui l’avoir cherché…je suis parti sans avoir porté plainte et je n’y retournerai jamais ça c’est certain.

                      La conclusion : mourir je n’ai pas le droit car j’ai une famille qui a besoin de moi. Vivre je n’ai pas le droit car c’est impossible sans justice et réparation. Aujourd’hui j’attend simplement que mon bourreau soit mort pour pouvoir me relever. Quelque fois j’entre dans une colère noire et en veux au monde entier,mais je préfère ça que ce désespoir qui m’oblige de prendre les ciseaux ou de lames de rasoir pour me mutiler. Lire les commentaires comme les vôtres pleins de complaisances, d’admiration pour ces pervers comme Marie Dominique Philippe m’est insupportable. Même si lui même vous l’avait avoué sa perversité, vous n’auriez pas cru ou auriez lui trouvé des excuses en banalisant ses gestes.Votre discours est quasi identique à celui d’un frères qui a déjà été sanctionné et puis relâché et qui parade aujourd’hui en écrivant des éloges insensés sur MDP et attaque toutes celles et ceux qui ne partagent pas son avis. Oui, pour moi vous êtes sous l’emprise ,victime d’une dépendance affective, dans le déni, dans l’impossibilité de voir ces frères tels qu’ils sont. A mon avis vous,comme les agresseurs eux mêmes, vous préférez vous enfermer dans une version acceptable du récit de leurs actes en construisant une fausse réalité et accusant les victimes des calomnies (quand c’est possible)…

                      • Vous croyez que MD PHILIPPE est coupable, ce qui est votre droit. Vous avez le droit d’exprimer cette conviction. Je ne vois pas pourquoi vous prenez comme une agression personnelle, le fait que je n’en sois pas convaincue et que j’exprime mes interrogations( ce qui est aussi mon droit) par rapport au fait qu’il n’y a pas eu d’entretien contradictoire , pas d’avocat, seulement la prise en compte de témoignage à charge, dans le procès qui lui est fait.. Si vous n’êtes pas d’accord avec moi, pourquoi ne me répondez vous pas au niveau de l’argumentation et non en me faisant un procès d’intention et des attaques personnelles ?

                        • @ Agapé,

                          « Je ne vois pas pourquoi vous prenez comme une agression personnelle, le fait que je n’en sois pas convaincue et que j’exprime mes interrogations (ce qui est aussi mon droit) par rapport au fait qu’il n’y a pas eu d’entretien contradictoire , pas d’avocat, seulement la prise en compte de témoignage à charge, dans le procès qui lui est fait », écrivez-vous au sujet du Père Marie-Dominique Philippe.

                          Allons Agapé, votre candeur (ou naïveté ?) dans le domaine des abus sexuels, manipulations ou pédophilie de clercs au sein de l’Eglise n’a pas son égal tant votre vision bisounours de l’institution et votre prisme de relecture occulte une bonne part de la cruelle réalité, ne vous en déplaise. Un entretien contradictoire pour le Père MD Philippe ou son frère le Père Thomas Philippe ? Et puis quoi encore ? On attend la résurrection des morts et le jugement dernier pour dévoiler des faits avérés et étayés ?  😄

                          Certes, Dieu seul jugera ses « serviteurs » déviants et dévoyés in fine. Mais en attendant, le devoir de Vérité s’impose, surtout pour les victimes.

                          Une messe à huit clos (filmée en cachette) de réparation et de pardon a d’ailleurs été célébrée en présence de trois évêques et de certaines victimes du Père Thomas Philippe, auquel son frère amenait des proies faciles et malléables. Ces deux frères furent des pervers manipulateurs et abuseurs de première, laissant derrière eux non seulement des victimes mais aussi des émules puisque des prêtres de Saint Jean reproduisent le même schéma en abusant de femmes ou de toutes jeunes filles (Cf. scandale prouvé et reconnu de pédophilie en Afrique par un Evêque !).

                          J’ai un bon ami qui fut engagé à vie chez les « P’tits gris », son témoignage est glaçant et bouleversant. Inutile de généraliser pour autant, il y a de bons prêtres et frères à St Jean.

                          Un conseil, évitez de donner votre point de vue sur des sujets dont visiblement vous ignorez tout et choisissez le silence et l’humilité avant d’en remettre une couche avec vos doutes purement personnels sur une affaire qui vous dépasse. Et ce par respect pour les victimes !

                          Cordialement, Isabelle

                          Ps : je faisais une visite éclair sur ce site (où je ne reviens que de façon rare et épistolaire) aussi je n’épiloguerai pas sur le sujet.

                          • « Un entretien contradictoire pour le Père MD Philippe ou son frère le Père Thomas Philippe ? Et puis quoi encore » C’est pourtant un principe fondamental pour tout procès, selon notre droit, Isabelle. Pourquoi la justice d’Eglise en ferait elle l’impasse ? Et pour le reste vous ne répondez pas à ma question, seulement des invectives je suis « candide, naïve » etc…..Et parce qu’aujourd’hui, je n’adopte pas le point de vue de la majorité, et de l’Institution et que je ne crie pas avec elle« Ils sont coupables !….. »je ne connais rien au dossier…… Mais j’ai entendu moi aussi des témoignages glaçants et j’ai vu le fameux documentaire d’Arte…… Ainsi sous le prétexte de ne pas « agresser les victimes » on n’ aurait pas le droit d’émettre des doutes, de s’interroger ? Il faudrait lorsqu’il y a des témoignages déclarer d’emblée l’accusé coupable et le sanctionner sans prendre la peine de l’écouter ? J’appelle cela une forme de dictature de l’opinion qui sévit beaucoup aujourd’hui et qui est entrée par la grande porte de l’Eglise..

                        • Un petit souvenir personnel. J’avais été pour une retraite chez « les petits gris » il y a de cela bien 20 ans. Le soir le père Marie-Dominique Philippe donnait un cours de théologie mystique. L’auditoire se composait de religieux et de laïques. Chacun s’installait à sa place, dans le léger brouhaha, avec une fébrilité étrange. Mais IL arrive. Aussitôt, tout cesse : bruit, mouvement. Une sorte de crainte révérencieuse se répand, très palpable. Cela m’a paru très curieux., un peu ridicule, inhabituel en tout cas. Très à l’aise parmi cette assemblée visiblement tétanisée, probablement pour des raisons bien diverses -ce qui aurait dû alerter un moins saint homme- le père Marie-Dominique s’est dirigé d’un pas vif vers sa tribune, tout sourire, et a commencé son propos. Silence étrange, entre crainte et vénération. Quant au cours, il m’a ennuyée : je trouvai cela confus, fumeux. Comme, à la fin, il proposait de faire deux groupes de prière, l’un pour les « vieux », l’autre pour les « jeunes » (pourquoi donc ?) et qu’il demandait si cela convenait à tout le monde, j’ai levé la main et dit qu’une prière commune ne pouvait séparer les générations (il faut dire qu’il commençait à m’agacer avec son discours bizarre sur l’« amour d’amitié »). Re-silence, rires gênés, confus de tant d’audace, oserai-je dire d’impiété de cette participante que j’étais, et lui un peu ennuyé de cette contrariété pour l’organisation de sa soirée de prière (?) Alors, chère madame qui avez témoigné, sachez que le genre de commentaires que vous lisez -et qui sont tout à fait insupportables- sont de la même veine : c’est un saint, un ecce homo. Un hologramme de saint Dominique (le vrai, je veux dire)

                          Je vous embrasse, chère madame, de tout cœur.

                          • Chère Anne, je vous remercie de votre soutient ! J’ai des souvenirs un peu similaires concernant les cours du père M-D Philippe. Très ennuyeux, il répétait toujours la même chose, au bout d’un temps j’avais arrêté de les suivre, je dessinais, je pensais à autre chose. Je me rappelle d’une épisode désagréable le concernant. Une fois les postulantes, dont moi, nous étions appelées pour aller le saluer, ou pour lui parler, je ne sais pas trop.Je ne voulais pas du tout le faire, cet homme ne me plaisait pas et surtout,je n’avais rien à lui dire. Un autre frère de St Jean (devenu mon abuseur quelques mois plus tard) était horrifié de mon refus et m’avait contrainte d’y aller. Une fois devant le père Philippe, mal à l’aise, je suis restée devant lui comme une idiote, sans rien dire. Il m’avait alors demandé de me mettre à genoux devant lui et poser ma tête sur ses genoux. C’est ce que j’avais fait, le nez enfoui dans son habit. Il m’avait béni et puis je suis partie. Cet épisode peutetre parait anecdotique, sauf que moi je l’ai vécue comme une humiliation, d’abord parce qu’on m’avait forcée de le voir contre ma volonté. Ensuite parce que cette personne m’avait obligée de me soumettre… Cordialement !

                            • Oh merci de votre message ! Je reçois 5/5 ce que vous dîtes et suis tout à fait d’accord avec vous quant au caractère contraint et donc humiliant de cette pseudo-bénédiction. Le côté mise en scène, bien éloigné d’une discrétion réelle ( on peut parier que saint François d’Assise n’aurait certainement accordé une quelconque valeur à sa bénédiction) est tout à fait ressemblant à ce que j’avais ressenti lors de cette soirée. Ah oui, on s’ennuyait sec ! C’était il y a 30, et non 20 ans que j’avais fait cette retraite. Si ça se trouve, on s’y est croisées ! Je pense bien à vous, très amicalement

        • Le père Thomas Philippe, frère de Marie-Dominique et tout aussi violeur que lui, avait bien été rappelé à Rome (dans le plus grand secret puisque même Jean Vanier ignorait le motif de son départ) puis jugé par le tribunal ecclésiastique et démis de ses fonctions d’accompagnement spirituel dans les années 50. Pourquoi a-t-il été réintégré dans ces fonctions ? Pourquoi a-t-il pu continuer à commettre ses crimes sans que jamais l’Église ne le contrôle et ne l’arrête ? Par ce genre de négligence, l’Église se discrédite gravement.

    • Consultez donc le site de la communauté Saint-Jean : il dévoile sans fard les turpitudes de son fondateur. https://freres-saint-jean.org/communique-de-presse/ Il y a même une adresse pour que les victimes non encore sorties d’affaire puissent demander de l’aide https://freres-saint-jean.org/qui-sommes-nous/notre-gouvernance/commission-sos-abus/

    • Il n’y a pas de pire aveugle que … Il a été prouvé que le Père Marie-Do a touché plusieurs personnes … Triste réalité malheureusement. Même si il était un grand Théologien il a eu des dérives qui sont maintenant prouvées… Triste a été de constaté que plus de 30% des Prêtres touchaient des enfants et des religieuses. Dommage de salir ainsi l’ Eglise … Que celui qui a des oreilles … disait Jésus.

      Amen

  • colère 29 mars 2015 14:11

    Donc, le père Marie-Dominique PHILIPPE aurait abusé des femmes et des hommes….Aujourd’hui vous vous demandez s’il n’a pas commis des actes de pédophilie..aucune information dans ce sens, je vous fais confiance, à force de les appeler elles viendront….. En attendant , il reste les animaux , vous savez il a écrit plusieurs ouvrages « suivre l’Agneau »….. suspect comme titre , pauvres petites bêtes victimes… !

    • Je me permets de répondre à ce commentaire de 29 mars 2015 agapé, lorsque vous vous prénommiez colère. Pour vous dire simplement que je reste toujours bouche bée devant votre naïveté de penser qu’il suffit de changer de costume pour que le reste le soit aussi. Mes attaques personnelles comme vous le dites si bien sont encore bien loin de vos propres propos arrogants et méprisants, non ?

  • colère 17 mars 2015 21:19

    Vous parlez tous beaucoup, de cette fameuse théorie de l’amitié mais à quoi vous référez vous au juste en l’évoquant ? Pouvez vous me citer des extraits de l’œuvre du père PHILIPPE disant qu’on peut coucher avec quelqu’un, qu’on peut caresser ses parties génitales au nom de l’amitié ? Personnellement je n’ai jamais rien trouvé de semblable dans son œuvre mais si vous évoquez quelque chose de si grave, qui met en cause l’intégrité d’une personne, c’est que vous avez des sources sérieuses.Je pense que vous n’oseriez pas compromettre la réputation d’une personne si vous n’étiez pas certains en conscience de ce que vous affirmez. Alors éclairez nous !

    • Toujours pas de réponse à ma question. Le roi serait il nu ?

      • En effet « Colère » il est clair que le « roi » est plus qu’à poil ! Si on peut appeler « roi » la meute d’accusateurs enragés et pathologiques avec leurs réseaux et soutiens obscurs …. Bref il est clair que c’est pas clair ….. Ce qui est clair , par contre , c’est l’intérêt de ce site , c’est de révéler la mauvaise foi des accusateurs qui essayent de faire feu de tout bois et , en même temps , la faiblesse de leurs arguments …..C’est pour cela qu’ils essayent de faire nombre , d’amalgamer et d’empiler pour impressionner le « badaud » !

        Il est clair AUSSI qu’aujourd’hui depuis ce début de 21e siècle , dans le contexte d’une société dépravée et sur les ruines fumantes d’une civilisation imprégnée de christianisme , l’accusation d’abus sexuels tous azimuts de la part de « l’Eglise » et plus précisément de la part des prêtres , évêques et religieux …. , est devenu une ARME de destruction massive ou de suspicion massive , une nouvelle forme de persécution NON AVOUée par des pouvoirs ( financiers , politiques , idéologiques ) qui ne souffrent pas la contradiction et la résistance . Il appartient à l’Eglise ( là réellement avec un grand E ) fidèle de résister face à cela MALGRé de fortes menaces ( prison , lourdes amendes ) et de réclamer JUSTICE . Rappelons nous comment ont pu être condamnés et brulés les Templiers par un roitelet mégalomaniaque brutal et avide qui avait précédemment violenté et menacé le pape via ses sbires . Le même minable roitelet ( aussi minable que nos actuels gouvernants dont les claires et françoises moyennes ne sont que les porte cierges et cireuses de pompes ) a accusé , pour faire bonne mesure et surtout main basse , les Templiers dans leur ensemble , de tout les maux ( débauche , satanisme ….tout y est passé ! ) . Venant d’un roitelet mégalomane imbus de lui même , cela ne manquait pas de sel !

        Secouons la poussière de nos sandales ….

    • Ayant personnellement connu des predateurs du meme profil que le fameux "amrie-Do, et experimenté leur duplicité, point n’est besoin qu’ils ecrivent et/ou donnent le conseil de pratiquer leurs turpitudes : il suffit qu’ils les commettent.. pour etre- effectivement des salauds !

      • Secret de Notre Dame de La Salette publié en 1858 : "LE SECRET DE MELANIE

        Donné par la très Sainte Vierge sur la montagne de LA SALETTE le 19 septembre 1846

        …Maximin recevait alors son secret. Puis, s’adressant à moi, la Très Sainte Vierge me parla et me donna un secret en français. Ce SECRET, le voici tout entier, et tel qu’elle me l’a donné :

        "Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret, vous pourrez le publier en 1858.

        « Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leur irrévérence et leur impiété à célébrer les saints mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté. Oui, les prêtres demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres, et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent la vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n’y a plus d’âmes généreuses, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Éternel en faveur du monde. »Dieu va frapper d’une manière sans exemple. Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser Sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.

        « Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr. »Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les familles ; on souffrira des peines physiques et morales ; Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes, et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.

        "La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s’attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère de Dieu.

        prêtres ,ministres de Mon Fils, par leur mauvaise vie, leur

        • Saint Bonaventure, les signes de l’avènement de L’antéchrist : Quand les vieillards seront sans prudence et sans bon sens Quand les chrétiens seront sans la foi,… Quand les femmes seront sans pudeur, Quand le mariage sera sans continence Quand les clercs seront sans honneur et sans sainteté Quand les religieux seront sans vérité ni austérité Quand les prelats seront sans s’inquiéter de leur administration et sans pitié Etc…

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