En réponse au message :
Face aux affaires de pédophilie dans l’Eglise, le déni comme système inconscient de défense
Hier soir [23.11.2018] à Milan, avec deux amis, je suis allée écouter la présentation du livre GIUSTIZIA DIVINA de Emanuela Provera et Federico Tulli par Prof. Marco Marzano et les auteurs qui étaient présents. Grand intérêt à retenu le débat fort passionnant sur le sujet des abus sur mineurs dans l’Eglise … « VOICI OU ET COMMENT L’EGLISE CACHE DES PRETRES PEDOPHILE ».
Maitre Pascal Hubert a inséré dans son blog - parmi d’autres sujets - une brève présentation du livre en français.
En final de l’échange j’ai aussi relaté en très bref Votre expérience, Père Vignon. Professeur Marco Marzano - sociologue du Nord d’Italie - était au courant par la « LA CROIX » et pas surprit de l’événement en soi, mais très heurté du fait que la hiérarchie ne donne pas suite positive à votre réhentégration.
Pour le public l’étonnement était totale qu’il y a eu une réaction tellement ouverte des victimes qui veulent briser le silence après votre sanction injuste et signent une pétition en très grand nombre.
Le clerc italien est dans l’omerta la plus totale. Une OMERTA bien instituée par les règles ecclésiastiques. Et les victimes tout à fait écrasées par cela.
MAIS, par absurde, des intervenants très cultivés qui expliquaient cela parlaient du « cléricalisme » comme si s’était eux à avoir signalé cette racine du problème. Ils n’arrivaient pas à entendre que la « LETTRE AU PEUPLE DE DIEU » c’est le Pape François qui nous l’a écrite à nous tous.
Pour certains, l’EGLISE est une Institution sans nuances comme si dans l’Eglise tous devaient penser et ils pensent de la même façon. (sic) Parfois c’est vrai… !!!
Dans l’ensemble de la soirée, la présentation du livre italien se présentait très dure et surprenante … Mais pendant le débat - après la citation de l’affaire Spotlight - l’exemple du courage du Père Vignon, de sa Liberté face à l’Institution comme LANCEUR D’ALLERT a redonné espoir et enthousiasme dans la lutte contre les abus.
La clef de lecture qui commence par l’abus spirituel a étée retenu et le fait de savoir que l’écoute des victimes est primordiale pour arriver à faire une vraie prévention des abus de pouvoir, de conscience et sexuels a été relevé comme défi. Un même temps il a été dit qu’il estégualement primordiale protéger les victimes des prédateurs/prédatrices et des structures à dérives sectaires dès maintenant.
Le discours général était abordé sur base de la réalité de l’Eglise et de l’Etat italiens. Intéressante à rétenir est l’opinion d’Emanuela Provera – l’Autrice du livre avec Federico Tulli - qui pense être essentielle la mise au point du Concordat entre l’Eglise et l’Etat qui pourra - à son avis - porter à la résolution du problème (à approfondir !!!).
Merci Père Vignon, votre exemple devrait se multiplier et cela va se faire, j’en suis certaine. Merci d’avoir fait ce que vous avez fait en conscience et de ne pas abandonner le combat. J’attends votre livre qui sortira prochainement et vous soutiens 100%.
Votre texte ici publié est un témoignage tellement soufert qu’il portera du fruit, "un fruit qui demeure". Encor grand MERCI !!!
En communion et bien cordialement, Renata (Italie)