En réponse au message :
Face aux affaires de pédophilie dans l’Eglise, le déni comme système inconscient de défense
C’est rare la fumée sans feu et c’est très malheureux quand cela arrive. De là,comparer le destin de ces quelques adultes malheureux à cette marée noire provoquée par un nombre certain de leurs confrères et qui avale tout sur son passage…c’est indécent.
Faites d’abord un peu de ménage chez vos braves dignitaires. Croyez moi, c’est par là que que vous devriez commencer avant de dénoncer l’injustice envers qui que ce soit dans cette institution. Je ne sais pas ce que j’éprouve en face de la religion catholique - de la colère,de la tristesse,de la honte ou simplement le besoin d’oublier qu’elle existe. Un point d’interrogation humain.
C’est comme si elle ne comprenait toujours pas, ne savait toujours pas pourquoi toute cette agitation autour d’elle : « On regrette mais ca va,c’est bon maintenant,c’est du passé. Laissez nous tranquille… »
Le mépris généralise envers les représentants de cette institution,c’est parce qu’ils refusent de comprendre, parce qu’ils ont craché aux pieds des victimes comme si elles avaient été pire que des porcs. Mais les porcs ce ne sont pas les enfants abusés, mais bien ces « prêtres innocents » à l’age mur où les actes font la rencontre avec le paiement de leur prix . Prendre au sérieux leurs propres blessures profondes serait déjà une façon de se connaitre soi même et de se mettre en route … Leurs blessures (comme celles de victimes) n’ont pas besoin d’un remède immédiat qui les ferait taire, mais d’abord une réponse juste, et avant-une question juste.
La miséricorde sans la vérité est une miséricorde aveugle.