En réponse au message :
Face aux affaires de pédophilie dans l’Eglise, le déni comme système inconscient de défense
Soit. Mais les calomnies et les erreurs judicaires ont toujours existées, et les prêtres accusés à tort sont les uns parmi d’autres dans ces cas, ni meilleurs ni pires. Il me semble qu’aujourd’hui l’essentiel dans toute cette histoire se trouve plutôt dans notre désir de sortir (ou pas) de l’ignorance et de la passivité. De se confronter à la réalité brutale d’une existence superficielle et pas belle à voir dont nous étions longtemps et soigneusement tenus à l’écart ou bien rester dans cette tranquillité provisoire du déni. L’Eglise catholique a toutes les clefs en mains pour disposer de son propre destin, et est entièrement responsable de ce que lui arrive. Cette blessure qui est train de s’envenimer l’aurait du réveiller et l’amener à une vrai interrogation sur le vrai sens de la vie.
Vous, qui aimez tant Simone Weil ,connaissez surement ses paroles : « Seul un être prédestiné a la capacité de demander à un autre » Quel est donc ton tourment ? « Et il ne l’a pas en entrant dans la vie. Il lui faut passer par des années de nuit obscure où il erre dans le malheur, loin de tout ce qu’il aime et avec le sentiment d’être maudit. Mais au bout de tout cela il reçoit la capacité de poser une telle question, et du même coup la pierre de vie est à lui. Et il guérit la souffrance d’autrui… »
Est ce cette image que l’Eglise nous fait voir aujourd’hui ?