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Plus d’abus à l’époque contemporaine qu’avant ou fausseté systémique et traditionnelle ?

Le lundi 14 février 2022

J’ai à plusieurs reprise constaté la tendance à estimer que les abus seraient, dans leur ampleur, une question récente, notamment au sein de communautés dites nouvelles. Merci à Damien d’avoir cité Constance Vilanova qui estime qu’il n’y a pas à faire de différence avec les anciennes communautés. Il est manifeste que, faute de preuves et même contre des preuves, s’échiner à « faire la différence » est juste de la com, il s’agit de faire croire. Le même procédé malhonnête a tenté d’accréditer l’idée que la pédocriminalité de la part de clercs et autres personnes « liées » à l’Institution, serait récente et due au « relâchement des mœurs » incarné par l’époque « printemps 1968 ». Les huit membres de l’académie catholique de France ont utilisé le même procédé et ont réussi à tromper la Curie et, jusqu’à preuve du contraire, le Pape. Brèves réflexions sur la fausseté systémique :

  • Beaucoup de monastères/abbayes jumeaux, rien qu’en France : hommes, femmes (à moins d’une journée à cheval). Cluny/Marcigny (dès le 11e), le Bec Hellouin… un sujet d’étude sur toute l’Europe.
  • Ai eu personnellement à agir envers un ordre créé au 19e, pour maltraitance de religieuse âgée.
  • Les déviances et abus commis par des membres et des proches de la famille Philippe (Jean Vanier, Marthe Robin, FSSPX…) ont pour racine le catholicisme royaliste rural de l’ancêtre Félix Dehau maire de Bouvines pendant 60 ans et député, père de Thomas Dehau l’oncle dominicain.
  • Sur le caractère traditionnel de la fausseté.. L’institution ne peut pas reconnaître au moins 16 siècles d’erreurs théologique majeures et magistralement entretenues et développées sur la nature humaine. C’est la démonstration que fait Uta Ranke-Heinemann (1927-2021, première femme à laquelle l’institution ait confié une chaire de théologie en 1970). dans « Des eunuques pour le royaume des cieux - L’Église catholique et la sexualité » publié en 1988, traduit dans toutes les langues, en français en 1990 (Robert Laffont). La racine est pour elle l’invention du péché originel par les « Pères de la déviance de l’Eglise » dont les principaux, loin d’être les seuls, sont Saint Augustin, le pape St Siricius (320-399, névrosé sexuel pour l’auteure : https://delphipages.live/fr/divers/saint-siricius) et St Thomas d’Aquin. Récemment, Paul 6 et St Jean-Paul 2 ont confirmé les verrous antiques.

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